Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a estimé vendredi que l'ambiance des négociations sur le nucléaire iranien était « meilleure » que fin 2021 et qu'il était « possible » d'arriver à un accord « dans les prochaines semaines » à Vienne. Mais de son côté, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a réitéré que la négociation avançait « beaucoup trop lentement pour pouvoir aboutir à un résultat ».
« Ou bien les Iraniens veulent conclure et alors on a le sentiment que la flexibilité et l'agilité de la posture américaine pourraient être au rendez-vous. Ou ils ne veulent pas conclure et à ce moment-là nous sommes devant une crise majeure de prolifération », a souligné Jean-Yves Le Drian.
La France rejoue-t-elle le rôle du « mauvais flic » dans les négociations ?
Philippe Hugon, reporter de guerre nous en dit plus.