C'est au Néguev que l'entité cherche à lancer une vaste opération de confrontation dans le désert. Pour le bien de l'environnement ? Bien sûr que non. Au Néguev, il a peur pour le Dimona mais aussi pour des bases importantes comme Nevatim ou se trouvent ses F 35 et qui en 2021 a été pris d'assaut par un commando qui a pénétré ses parties les plus secrètes.
En effet, les Palestiniens se sont affrontés avec les forces d’occupation israélienne dans la région occupée du Néguev pour la énième fois hier soir, jeudi.
Des dizaines de Palestiniens ont manifesté au Néguev manière de protester contre les crimes du régime sioniste qui planifie d'évacuer par force le village d'al-Atrash de ses habitants.
Les forces israéliennes ont tiré du gaz lacrymogène pour réprimer les Palestiniens, ce qui a dégénéré en violents affrontements dans la région.
شاهد| لحظة قمع الاحتلال تظاهرة في النقب المحتل، نظمها الفلسطينيون رفضًا لمحاولات السيطرة على أراضيهم.#انقذوا_النقب pic.twitter.com/taEK0Qwvjg
— المقدسي للإعلام (@AlmakdesyMedia) January 13, 2022
Des sources locales ont déclaré qu'un grand nombre de Palestiniens avaient été pris d'asphyxie après avoir inhalé du gaz lacrymogène.
Les forces d’occupation israéliennes ont tiré du gaz lacrymogène sur les Palestiniens à l'aide de drones de type quadricoptère.
70 ans d’endurance ; des Palestiniens qui refusent de quitter le désert du Néguev
Les villages du désert du Néguev ont de nouveau été le théâtre d'affrontements entre les forces israéliennes et les habitants mercredi et jeudi dans le sud de la Palestine occupée.
Depuis 70 ans, les villageois sont soumis à toutes sortes de pressions pour quitter leurs terres ancestrales.
Munis de bulldozers et d'autres gros engins, les militaires israéliens sont entrés à Sawe al-Atrash, dans la région du Néguev pour raser des les tentes servant de logement aux habitants et sous prétexte d'y planter des arbres. En contrepartie, les Palestiniens ont organisé des sit-in pour protester contre cette décision de l’entité sioniste. Au cours des deux derniers jours, la région a vu une présence accrue des militaires israéliens ayant débouché sur d'intenses affrontements entre les deux camps. Au moins 22 Palestiniens ont été blessés jusqu'à présent et une vingtaine d’autres arrêtés.
Les efforts visant à chasser les Palestiniens de la région existent depuis des décennies. En 2010, le régime sioniste a décrété une loi qualifiant d’illégale la présence des dizaines de villages palestiniens dans le désert du Néguev. Mais les villageois affirment que leurs maisons ont été construites avant la formation du régime occupant Qods. Depuis, les tentatives des sionistes pour évacuer de force les Palestiniens restants se sont multipliées. Mais chaque fois que les bulldozers et les forces d’occupation partent, les habitants commencent à reconstruire leurs maisons avec des matériaux simples.
Al-Araqeeb fait partie de l’un des villages qui a été rasé pour la première fois en juillet 2010, et chaque fois que ses habitants reconstruisent leurs tentes et leurs petites maisons, les forces d'occupation reviennent pour les raser, parfois plusieurs fois par mois. Les habitants du village en question incarnent la résistance du peuple palestinien. On dit que ce village a été détruit et reconstruit environ 190 fois jusqu'à présent.
Dans la région du Néguev, il y a 40 villages arabes et l’entité sioniste cherche à les détruire et à déplacer de force ses habitants depuis 1951.
Le ministre israélien de l'Agriculture et du Développement de l’époque, Uri Ariel, a mené un plan massif visant à expulser 36 000 Palestiniens des villages à Néguev. Après l'approbation, la mise en œuvre du plan a commencé en 2019 et sera achevée dans un délai de quatre ans. Sur les ruines des villages après leur déplacement, les autorités israéliennes vont étendre la « Trans-Israel Highway » (Route 6), au sud d'Israël, jusqu'à la ville de Nabatim dans le Néguev, une superficie de 12.000 mètres cariées. En plus de cela, les autorités israéliennes transféreront également 5 000 Arabes vers les régions d'Abou Talul, Abou Qrinat et Wadi al-Naam, depuis la région de Ramat Bekaa, dans le but de planter une usine d'industries militaires d'Israël au Néguev. 15 000 autres Palestiniens seront déplacés sous prétexte de construire un projet central d'électricité.
Selon le centre des droits juridiques Adalah le projet de mine de phosphate de Sde Barir a ignoré l'existence des 15 000 résidents palestiniens de la région, y compris ceux qui vivent à al-Fura'a.
Lire plus: Nucléaire : À quoi riment ces F-15 israéliens "accidentés" dans le ciel du Néguev?
Le régime israélien prétend que la présence des habitants de ces villages dans cette zone est illégale ; Parce qu'ils ont été construits après la guerre entre les Arabes et le régime sioniste en 1948 où Israël a occupé ces zones. Au cours des dernières décennies, les sionistes ont également refusé de fournir des services de base tels que l'eau et l'électricité à ces villages.
Israël, selon ses plans, va construire des projets d'infrastructure et de sécurité qui nécessiteraient donc apparemment le déplacement des résidents arabes.
La superficie estimée des terres devant être confisquées en faveur des projets sionistes est de 260 kilomètres carrés, ce qui en fait la plus grande confiscation des terres jamais effectuée par Israël depuis la création du régime factice en 1948.
Les groupes de Résistance palestiniens ont condamné mercredi les tentatives du régime israélien pour expulser les Palestiniens du désert du Néguev.
« L'expulsion des habitants du Néguev est un nettoyage ethnique complet par le régime sioniste », estiment les groupes de Résistance dans leur communiqué. Les Comités de Résistance palestiniens ont insisté sur l’impératif de défendre les habitants deu Néguev et d’autres régions palestiniennes. Ils ont souligné être résolus à poursuivre la lutte pour vaincre l’ennemi israélien. « Notre peuple dans le Néguev ne sera pas laissé seul face à l'agression de l'occupation », précise le communiqué.
