La Société de radiodiffusion publique israélienne (KAN) a rapporté que le Hezbollah libanais attaquerait Israël si Tel-Aviv frappait les installations nucléaires iraniennes. « Le Hezbollah libanais attaquerait Israël si Tel-Aviv attaquait les installations nucléaires de l'Iran. Au fait la première arme iranienne à riposter sortirait de l'arsenal du Hezbollah », a rapporté la KAN. « Si Tel-Aviv attaque l'Iran, le Liban et la Syrie frapperont le front nord d'Israël et le Hezbollah du Liban, en tant que premier allié de l’Iran, ne restera pas silencieux face à ces attaques», confirme la KAN sur son site web. La KAN a prétendu que l'armée était pleinement prête à tout scénario sur le front nord, car elle s'attendait à ce que le Hezbollah lance des attaques contre le nord d'Israël en cas de l’éclatement d’éventuelle guerre entre Israël et l'Iran.
L'armée sioniste a mené divers exercices ces derniers mois par crainte de la puissance du Hezbollah et de la Résistance islamique, et a lancé une guerre de nerf et une campagne de désinformation à grande échelle à cet égard. Mais pourquoi avoir si peu de la Résistance libanaise alors même que tous les commentaires sionistes ne cessent d"évoquer une pléthore de plans B, D, C.... anti Iran en cas de guerre?
"Le concept et les principes des nouveaux combats se sont cristallisés lors de la guerre contre la Syrie, qui a conduit à un changement de stratégie du Hezbollah laquelle est passé de « victoire par le sacrifice », à travers un triangle : absorption - dissuasion - attrition, à l'établissement d'un nouvel équilibre stratégique avec Israël, lui aussi mû par un nouveau triangle : attaque, dissuasion, défense et érosion. En d'autres termes, le parti est passé d'une stratégie défensive à une stratégie offensive en développant la capacité opérationnelle de formuler des appuis-feu et des attaques de forces spéciales.", dit le texte.
Ce changement a été favorisé par le fait que le parti a eu accès à des équipements et des capacités, auparavant réservés aux armées classiques : technologies de l'information, cyber-puissance, drones, armures, etc. D'autre part, l'arène syrienne a donné au parti l'espace nécessaire pour expérimenter de nouveaux concepts d'opérations militaires, tout en apprenant de manière intensive, continue et étroite d'une force militaire classique, ainsi qu'une opportunité de créer un réseau opérationnel efficace pour l'axe de résistance. dirigé par l'Iran . La campagne en Syrie a mis en évidence la nécessité de sa présence, lors de la prochaine guerre avec Israël., poursuit l'analyse qui ajoute :
Mais Comment les batailles syriennes y ont-elles contribué ? Au cours des années de combat, le parti a expérimenté bon nombre de visions opérationnelles et tactiques : Importance de la pression, principes des opérations offensives et défensives, contrôle du territoire, offensive défensive et contre-attaque, réalisation des débarquements. Coordination des différentes forces et groupes en défense et en attaque, coordination opérationnelle avec les forces amies, sécurisation du renseignement précis nécessaire à l'opération, assistance au tir précis de la force de manœuvre et réalisation d'un combat offensif."
L'étude n'hésite pas à illustre son argumentation : "comme les batailles pour la libération d' Alep , la libération de la ville désertique de Palmyre, et les combats dans les zones montagneuses. A travers ces batailles le Hezbollah a saisi l'importance de construire un système de commandement et de contrôle organisé au niveau tactique, comme condition de conduite de la campagne. Dans ce contexte, l'importance du renseignement en temps réel pour obtenir un avantage tactique sur le champ de bataille. Puis il a appris des principes de la gestion de combat russe : l'importance du tir frontal général, la mise en œuvre de tirs localisés, pour paralyser et éliminer les centres de commandement et de contrôle ennemis, gérer les groupes de combat, visualiser le champ de bataille interarmées (air-sol) , ayant des capacités avancées pour recueillir des informations de renseignement pour les cibles et soutenir les efforts d'attaque, et établir un réseau de communication fiable." Et l'armée israélienne, elle en sait maîtriser autant?