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Comme beaucoup s’y attendait, la CEDEAO a finalement opté pour une prise de position à l’occidental, à savoir ne pas tenir compte de la volonté du peuple, ni de la situation actuelle du pays. Le peuple malien en colère, mais ne baisse pas les bras !
Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. Mali/ONU: après l'Allemagne, l'Irlande prend la fuite !
Au Mali, après la fuite de la France et de l’Allemagne, c’est maintenant au tour de l’Irlande.
L’Army Ranger Wing (ARW), l’unité des Forces spéciales des Forces de défense Irlandaises, après plus de deux années dans la pseudo lutte contre le terrorisme au Mali sous la couverture de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation du Mali (MINUSMA), doit cesser ses opérations cette année.
Déployée au Mali depuis 2019, l’unité des forces spéciales des Forces de défense irlandaises est au Mali dans le cadre de MINUSMA, une mission de stabilisation des Nations Unies dans la nation africaine qui est largement considérée comme la plus dangereuse des missions à l’étranger des Forces de défense.
Cette mission, dirigée par la France, forte de 13.000 hommes, a été créée prétendument pour aider à stabiliser le Mali à la suite des tentatives de déstabilisation qui ont été mises en place depuis 2012 et l’implication irlandaise a été autorisée pour la première fois par le Dail, en 2019, pour une période de deux ans, qui a ensuite été prolongée jusqu’en septembre.
14 membres de l’ARW avaient été déployés au siège de la Minusma dans la capital Bamako et au camp dit « isolé » Castor à Gao, dans le nord du pays.
Selon Irishtimes, ces soldats sont censés effectuer des patrouilles de surveillance à longue distance dans des zones contrôlées par des groupes terroristes.
Actuellement, dans les médias mainstream, on peut constater dans leurs articles, ils essayent de couvrir le retrait de ces troupes non seulement en citant une arrivée de soldats russes sur le territoire malien, mais également en mettant en avant le fait que la mission de l’ONU au Mali est considérée comme étant la plus dangereuse au monde. Évidemment, ils ne peuvent pas dire que c’est le Mali qui est entrain de les chasser, ce n’est pas eux qui partent de leur plein gré. Les initiatives prises par le gouvernement malien avec l’appui de la population malienne restent indéniablement la raison de la fuite de ces pays occidentaux.
De son côté, l’armée malienne est également de plus en plus entrain de démontrer l’inefficacité et les mensonges des troupes d’occupation étrangère sur le territoire malien. Elle enregistre des avancées spectaculaires dans la lutte contre l’insécurité dans le pays. L’armée malienne affirme son indépendance. Actuellement, au sein du pays, c’est vraiment une guerre entre le Mali et l’Occident qui a commencé. Une guerre contre les terroristes à la solde occidental, mais également, contre les infiltrés au sein du Mali qui œuvrent pour la destruction du pays et qui travaillent pour l’Occident. Le Mali est entrain d’éradiquer le mal par la racine, car le pays sait que c’est le seul moyen de retrouver la paix.
2. Le Mali en guerre contre l'Occident
Comme beaucoup s’y attendait, la CEDEAO a finalement opté pour une prise de position à l’occidental, à savoir ne pas tenir compte de la volonté du peuple, ni de la situation actuelle du pays.
Selon les médias français, la population malienne est maintenant dans la crainte face aux conséquences néfastes des sanctions de la CEDEAO. Cela dit, le peuple malien est un peuple patriote, est les Maliens n’expriment pas de l’inquiétude, mais plutôt de la colère envers cette instance, qui maintenant est claire et nette, est également dirigée par les occidentaux.
L’organisation régionale était réunie en sommet extraordinaire à Accra, au Ghana, ce dimanche et a entériné les décisions prises par l'Union monétaire ouest-africaine, quelques heures plus tôt.
Pour se débarrasser du pouvoir en place au Mali, les pays ouest-africains réunis en sommet à Accra ont pris des sanctions économiques et financières très dures qui s'ajoutent aux précédentes.
La Cédéo a ainsi décidé de geler les avoirs maliens au sein de la Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest (BCEAO), de couper les aides financières, de fermer les frontières entre le Mali et les États membres de l'organisation, mais aussi de suspendre les transactions avec Bamako, à l'exception des produits médicaux et de première nécessité, les produits pétroliers et l'électricité, le gel des actifs et des avoirs de la République du Mali dans toutes les banques centrales des pays membres de la Cédéao, du gel des avoirs du gouvernement et des entreprises d'États maliens dans toutes les banques commerciales de la Cédéao.
La réponse du gouvernement malien ne s’est pas fait attendre.
Dans un communiqué lu à la télévision par le ministre Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement, les autorités militaires maliennes « condamnent énergiquement ces sanctions illégales et illégitimes ». Il a également « regretté » que la Cédéao et l’Uemoa « se fassent instrumentaliser par des puissances extra régionales aux desseins inavoués. » Comprendre : la France et les autres partenaires occidentaux du Mali.
Le Mali a, par réciprocité, également fermé ses frontières aériennes et terrestres avec les États membres de la Cédéao, et rappelé ses ambassadeurs. Et des mesures de « riposte » sont annoncées pour « les heures à venir. » Le Mali menace également de quitter la CEDEAO.
Bamako condamne ces sanctions inégales, illégitimes et inhumaines sur les populations durement éprouvées par la crise sécuritaire et sanitaire(COVID19). Selon le colonel Abdoulaye Maiga porte du gouvernement non moins ministre de l’administration territoriale et la collectivité, le Mali dénonce et rejette ces décisions suivantes et qui ne sont fondées sur aucun texte communautaire. « Le gouvernement du Mali regrette que des organisations sous régionales et Ouest Africaines se fassent instrumentaliser par des puissances extra régionales aux desseins inavoués ». Ecoutons son discours.
« Le Gouvernement de la République du Mali a appris avec stupéfaction les sanctions économiques et financières prises à l’encontre du Mali à l’issue des sommets extraordinaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), tenus le 9 janvier 2022 à Accra, en République du Ghana.
Ces mesures contrastent avec les efforts fournis par le Gouvernent et sa disponibilité au dialogue en vue de trouver un compromis avec la CEDEAO sur le chronogramme des élections au Mali.
Le Gouvernement du Mali condamne énergiquement ces sanctions illégales et illégitimes prises par l’UEMOA et la CEDEAO, organisations pourtant fondées sur la solidarité et l‘idéal panafricain, curieusement au moment où les Forces Armées Maliennes engrangent des résultats spectaculaires dans la lutte contre le terrorisme, ce qui n’était pas arrivé depuis plus d’une décennie.
Concernant l’UEMOA, un embargo décidé par les Chefs d’Etat et de Gouvernement, applicable à un Etat souverain constitue une violation manifeste du Traité de l’UMOA et des statuts de la BCEAO. En outre, le gel des avoirs d’un Etat, des entreprises publiques et parapubliques ne saurait être appliqué par la Banque centrale qui reste un organe indépendant auquel chaque Etat membre a concédé son droit souverain d’émission.
Concernant la CEDEAO, le Gouvernement dénonce et rejette les décisions suivantes qui ne sont fondées sur aucun texte communautaire :
la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Mali ;
la suspension des transactions commerciales entre les pays de la CEDEAO et le Mali, le gel des avoirs de la République du Mali dans les banques centrales de la CEDEAO, le gel des avoirs de l’Etat malien et des entreprises publiques et parapubliques dans les banques commerciales des pays de la CEDEAO.
Le Gouvernement du Mali regrette que des organisations sous régionales ouest africaines se fassent instrumentaliser par des puissances extra régionales aux desseins inavoués.
Dans les heures à venir le Gouvernement du Mali prendra toutes les mesures nécessaires en vue de riposter à ces sanctions malencontreuses.
Le Gouvernement du Mali déplore le caractère inhumain de ces mesures qui viennent affecter les populations déjà durement éprouvées par la crise sécuritaire et la crise sanitaire, notamment celle de la COVID-19.
Le Gouvernement du Mali invite les populations au calme et à la retenue.
Face à toute éventualité de déploiement des forces étrangères contre notre pays, le Gouvernement du Mali appelle les Forces de Défense et de Sécurité, ainsi que la population, à redoubler de vigilance et à rester mobilisées.
Le Gouvernement du Mali en appelle à la solidarité et à l’accompagnement des pays et institutions amis.
D’ores et déjà, sur la base de la réciprocité, le Mali décide de rappeler ses Ambassadeurs accrédités dans les Etats membres de la CEDEAO et de la fermeture de ses frontières terrestres et aériennes avec les Etats concernés.
Le Gouvernement du Mali tient à rassurer l’opinion nationale que des dispositions ont été prises pour assurer l’approvisionnement normal du pays par tous les moyens appropriés.
Au regard des violations répétées des textes, principes et objectifs de ces organisations, le Gouvernement du Mali tirera toutes les conséquences et se réserve le droit de réexaminer sa participation à ces entités. »