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E-Press du 9 janvier 2022

Un militaire patrouille dans une rue du centre d'Almaty le 8 janvier 2022, après des violences qui ont éclaté à la suite de manifestations contre la hausse des prix du carburant. ©AFP

Au sommaire

1-Soleimani assassiné : la blackliste iranienne ?

Téhéran a mis à jour la liste noire qui contient le nom des Américains impliqués dans l’assassinat du haut commandant iranien de la lutte contre le terrorisme, le lieutenant-général Qassem Soleimani et ses compagnons. Le nom de 51 nouveaux responsables et militaire américains y figure.

Dans un communiqué publié samedi, le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que les États-Unis, en commettant un « acte terroriste impitoyable », avaient honoré le terrorisme et cautionné la violation des droits humains fondamentaux.

« La République islamique d’Iran souligne que l’acte terroriste odieux ne diminuera en aucune manière la détermination et la détermination résolues de la République islamique d’Iran à suivre la voie du général Soleimani dans la lutte contre le terrorisme et les groupes terroristes, en particulier les États-Unis et les groupes qu’ils soutiennent », lit-on dans le communiqué.

Le 3 janvier 2020, l’armée américaine a assassiné à coup de drone et sur l’ordre direct de Trump le général Soleimani près de l’aéroport international de Bagdad après son arrivée. L’attaque s’est aussi soldée par la mort en martyr des compagnons du général, dont le commandant adjoint des Unités de mobilisation populaire (UMP) Abu Mahdi al-Muhandis. Ce qui suit est le texte intégral de la déclaration du ministère iranien des Affaires étrangères et le nom des personnes récemment mises à l’index :

Le ministère iranien des Affaires étrangères, conformément à la « Loi sur la lutte contre les violations des droits de l’homme et les actions aventuristes et terroristes » remet à jour sa blackliste qui contenait déjà suivant les articles 4 et 5 de ladite loi Donald Trump, Michael Pompeo, John Bolton, Mark Esper, Gina Haspel, Christopher Miller et Steven Mnuchin ainsi que Matthew Tueller, Steven Fagin et Rob Waller, qui ont été tous inscrits le 19 janvier 2021 et le 23 octobre 2020 sur cette liste. Lesdites personnes, selon le cas, ont participé à la prise de décision, à l’organisation, au financement et à l’exécution de l’acte terroriste susmentionné ou ont autrement justifié le terrorisme qui constitue une menace encore plus grave pour la paix et la sécurité internationales.

Il est rappelé que les États-Unis, en commettant un acte terroriste impitoyable, ont violé de manière flagrante leurs obligations juridiques internationales en matière de lutte contre le terrorisme et le financement du terrorisme, en particulier l’obligation de s’abstenir d’organiser et de participer à des actes terroristes et l’obligation de respecter, protéger et réaliser les droits de l’homme qui constituent des actes internationalement illicites engageant la responsabilité internationale des États-Unis. À ce titre, la République islamique d’Iran, en conformité et dans le respect de ses obligations en matière de droits de l’Homme, mais aussi de ses devoirs de lutte contre le terrorisme et de lutte contre le financement du terrorisme, notamment le terrorisme d’État perpétré par les États-Unis et d’assurer la paix et la sécurité internationales, impose les sanctions prévues par la loi sur lesdites personnes sur une base de réciprocité.

La République islamique d’Iran souligne que cet acte terroriste odieux ne diminuera en aucune manière la détermination de la République islamique d’Iran à suivre la voie du général vénéré Soleimani dans la lutte contre le terrorisme et les groupes terroristes, en particulier les États-Unis. Les noms des ressortissants civils et militaires américains qui viennent d’être ajoutés à la liste noire iranienne est comme suit :

Mark Alexander Milley, le président du Joint Chiefs of Staff, Robert Charles O’Brien Jr., l’ancien conseiller à la sécurité nationale, Paul M. Nakasone, le directeur de la National Security Agency (NSA) et le commandant du United States Cyber Command, Robert Greenway, ancien assistant adjoint du président et directeur principal des affaires du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord au Conseil de sécurité nationale, Victoria C. Gardner Coates, ancien conseiller adjoint à la sécurité nationale, Matthew F. Pottinger, ancien conseiller adjoint à la sécurité nationale, Joseph Keith Kellogg Jr., ancien conseiller à la sécurité nationale du vice-président, Frank Dixon Whitworth, directeur du renseignement de l’état-major interarmées, Andrew P. Poppas, ancien directeur des opérations de l’état-major interarmées, Kenneth Franklin McKenzie Jr., commandant du commandement central des États-Unis (CENTCOM), Richard Douglas Clarke, commandant du Commandement des opérations spéciales des États-Unis (SOCOM), Scott Alan Howell, ancien commandant du Commandement des opérations spéciales interarmées (JSOC), James C. Slife, commandant de l’Air Force Special Operations Command (AFSOC), Joseph Thomas Guastella, ancien commandant de l’United States Air Forces Central Command, David L. Goldfein, ancien chef d’état-major de l’Air Force, Stephen R. Jones, Jason B.Bell, Andre T. Johnson, Kevin Auger, Jordan Smith, Abishai Giles, Landon Quan, Mark R. August, Bradley Chance Saltzman, Mark Holmes Slocum, Nathan Andrew Mead, Timothy Garland, Staci Coleman, Kurt A. Wendt, Alexus Gregory Grynkewich, Daniel H. Tulley, Rodney Lee Simpson, Allen Ray Henderson, Jason Colon, Brenden Endrina, Tayler Arbaugh, Ryan Kuhn, Jordan Cornelius, Korbin Steinwehr, Antonio Dorce, Charles Seth Corcoran, James Neal Blue, Linden Stanely Blue, Michael Anthony D’andrea, John M. Keane, Reuel Mark Gerecht, Andrew Croft, Nimarta Nikki Haley, John Michael Mulvaney et Erik Dean Prince.

Source : PressTV

2- Les Gilets jaunes sont de retour !

« Macron, on t’emmerde » : les Gilets jaunes manifestent à Paris, emploi de gaz lacrymogène

Le deuxième samedi de manifestations en 2022 s’annonce tendu à Paris, avec des dizaines d’actions prévues. Les citoyens en colère, dont des Gilets jaunes, se rassemblent pour dénoncer les mesures sanitaires telles que les pass sanitaire et vaccinal.

Une première journée de mobilisation se déroule à Paris et dans d’autres villes après les propos retentissants d’Emmanuel Macron qui souhaite « emmerder » les non-vaccinés. Ce samedi 8 janvier, des dizaines de rassemblements ont été annoncés à travers le pays.

Plus de 40 000 manifestants sont attendus, indique LCI qui a consulté les informations du renseignement. Les citoyens, dont des Gilets jaunes, s’érigent contre l’obligation de se faire vacciner, ainsi que contre les pass sanitaire et vaccinal.

Alors que le Président a « totalement assumé » ses déclarations et que le projet de transformation du pass sanitaire en pass vaccinal a été approuvé en première lecture à l’Assemblée nationale, la colère des manifestants ne semble pas s’apaiser. Le nombre de contaminations en 24 heures s’est maintenu entre-temps autour des 300 000 ces derniers jours.

Les opposants au pass sanitaire prévoient trois cortèges dans la capitale. Le premier part de la place de Catalogne à 14h00. Les « Gilets jaunes et citoyens en colère » se dirigeront vers Nation. Le deuxième groupe, composé de « Citoyens et Gilets jaunes », devrait partir à 15h00 du Palais Royal à destination de la place Vauban.

Enfin, le collectif « Union citoyenne pour la liberté, Force jaune » organisent une troisième action prévue place du 18 -Juin-1940, près de Montparnasse, de 14h00 à 18h00.

Des affrontements se sont produits entre les brigades mobiles (BRAVM) et les protestataires parisiens, dans l’après-midi. Les forces de l’ordre ont eu recours à du gaz lacrymogène.

Des milliers de personnes se sont rassemblés à l’appel des Patriotes du candidat à la présidentielle Florian Philippot dans le cadre de la deuxième action, indique l’AFP.

Les rues de Lyon, Montpellier, Angers et d’autres villes ont également vu passer des cortèges de manifestants ce samedi.

Environ 105 200 manifestants ont battu le pavé ce samedi sur l’ensemble du territoire, dont 18 000 dans la capitale, d’après le ministère de l’Intérieur.

Source : Sputnik

3-Kazakhstan : l’armée chinoise débarque !

La Chine intervient au Kazakhstan. 

Au Kazakhstan, la partition est à trois temps entre quatre acteurs. 

La Russie à la tête de l’OTSC (Organisation du Traité de la Sécurité Collective) dont le Kazakhstan est un pays membre est intervenue militairement. L’autre pays qui est intervenu au Kazakhstan est la République Populaire de Chine.

Des troupes et du matériel militaire des pays de l’OTSC continuent d’affluer vers le Kazakhstan (7 janvier 2022)

C’est des experts chinois en télécommunications et en cyberguerre qui ont fourni une solide assistance aux autorités et forces de sécurité kazakhs pour le blocage des services Internet et le filtrage des réseaux de téléphonie mobile.

La Russie et deux autres pays d’Asie centrale membres de l’OTSC sont en charge de démanteler ou du moins neutraliser les puissants réseaux révolutionnaires créés à l’intérieur des services de renseignement et du haut commandement des forces armées kazakhs.

Le pays demeure sous couvre-feu et la loi martiale est de facto décrétée dans plusieurs villes du Kazakhstan. Les forces de sécurité ont pour instruction de tirer sans sommation sur les émeutiers armés. Selon des sources kazakhes, plus de 4400 personnes dont des étrangers ont été arrêtés au Kazakhstan depuis le début de l’insurrection. Le Chef des services spéciaux du Kazakhstan et des officiers supérieurs des forces armées est partie prenante de l’insurrection.

Beaucoup plus qu’en Ukraine ou même en Géorgie, La Russie a cette fois-ci mis le paquet en évitant autant que possible de médiatiser son implication prompte et décisive et au Kazakhstan. Les forces russes sont assistées par des troupes venues d’Arménie, du Bélarus et du Tadjikistan. La Chine qui dispose d’énormes intérêts au Kazakhstan a eu l’occasion de tester dans des conditions de guerre hybride en phase I à l’échelle d’un pays d’une superficie de 2 724 900 km carrés ses capacités de contre-cyberguerre et d’interdiction de réseaux. C’est une répétition à échelle réduite de ce qui risque de survenir à plus grande échelle dans un futur très proche.

Source : Strategika 51

4-Arabie Saoudite : un Français tué...

La France a accusé l’Arabie saoudite de chercher à dissimuler un attentat terroriste qui a plongé un concurrent français du rallye Dakar dans le coma. Une explosion devant un hôtel de Djeddah le mois dernier a grièvement blessé le conducteur français Philippe Boutron, qui a été évacué vers un hôpital en France et placé dans un coma artificiel.

« Nous avons dit aux organisateurs et aux responsables saoudiens d’être très transparents sur ce qui s’était passé, car il y avait l’hypothèse qu’il s’agissait d’un attentat terroriste », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian à BFM TV et RMC Radio.

Une procédure de « rassemblement préliminaire de preuves » menée par le département de la sécurité publique d’Arabie saoudite n’a révélé « aucun soupçon criminel », mais mardi, les procureurs français ont annoncé qu’une enquête pour terrorisme avait été ouverte sur cette affaire.

« Il y a peut-être eu une attaque terroriste visant le rallye Dakar », a-t-il ajouté. Le Drian a déclaré que des enquêteurs français se rendraient en Arabie saoudite, ajoutant qu’il pensait que le célèbre rassemblement devrait être annulé.

« Dans ces circonstances, il faut être très prudent », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères. Des accusations de dissimulation ont également été portées à la Team Sodicars, dont les véhicules ont été touchés par l’explosion.

« Nous devons dire la vérité. Il s’agissait d’une attaque, et non d’un accident comme tentent de le prétendre les autorités saoudiennes. Il y avait une bombe dans le longeron du véhicule, sous les pédales », a déclaré un porte-parole de Sodicars.

Le président de l’équipe des Sodicars a insisté sur le fait que l’explosion était une attaque ciblée. « J’ai tout vu. C’était un acte délibéré, cela ne fait aucun doute », a-t-il déclaré.

Le rallye Dakar se déroule en Arabie saoudite depuis trois ans, l’événement étant considéré comme une tentative de la nation conservatrice de réformer son image et d’ouvrir le pays sur le monde et ses citoyens à de nouvelles formes de divertissement.

En plus du rallye Dakar, l’Arabie saoudite a accueilli d’autres événements de course automobile, notamment une course de Formule 1 en décembre. Les accusations françaises de dissimulation risquent de mettre à rude épreuve les relations avec l’Arabie saoudite, qui a par ailleurs des liens étroits.

En décembre, le président français Emmanuel Macron est devenu le premier dirigeant occidental à se rendre en Arabie saoudite et à rencontrer le prince héritier Mohammed Bin Salman, depuis le meurtre brutal du journaliste et dissident saoudien Jamal Khashoggi.

Source : PressTV

5-L’US Army reste en Europe

Les États-Unis ne comptent pas réduire leur présence militaire en Europe

Les États-Unis n’étudient pas la possibilité de revoir à la baisse le nombre de leurs soldats déployés en Europe, notamment dans les pays Baltes et en Pologne, a déclaré le porte-parole du Pentagone.

À l’approche des pourparlers russo-américains programmés à Genève, le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a assuré que les États-Unis n’avaient pas l’intention de restreindre leur présence militaire en Europe.

« La NBC a évoqué quelques options envisagées par les USA à la veille des négociations avec la Russie. Je peux statuer sans ambiguïté que nous n’étudions pas la possibilité de réduire nos forces en Europe ni de les redéployer », a écrit l’officiel sur son compte Twitter.

Selon lui, Washington ne planifie notamment pas de limiter le nombre de ses hommes actuellement basés en Pologne ainsi que dans les pays Baltes.

Auparavant, la chaîne télévisée NBC avait affirmé que les discussions de Genève pourraient porter notamment sur la réduction des troupes stationnées en Europe à condition que de telles démarches soient réciproques. Plusieurs représentants du département d’État ont depuis lors démenti ces informations.

Moscou veut des garanties de sécurité

Suite aux discussions de Genève sur les garanties de sécurité se tiendra la réunion du Conseil Russie-Otan, le 12 janvier à Bruxelles. Pour le 13 janvier sont programmées les négociations entre la Russie et l’Organisation de sécurité et de coopération en Europe (OSCE).

Fin 2021, sur fond d’un énième regain de tensions avec Kiev, Moscou a proposé à l’Otan et aux États-Unis des projets de garanties de sécurité. En vertu de ces esquisses d’accords, l’Alliance atlantique doit renoncer à intégrer l’Ukraine ainsi qu’à toute activité militaire dans ce pays, en Europe de l’Est, en Asie centrale et en Transcaucasie.

Moscou veut également que Washington n’installe plus de bases militaires dans les ex-républiques soviétiques et dire adieu à une coopération militaire avec ces pays. Les États-Unis ont déjà indiqué qu’ils n’allaient pas accepter plusieurs des propositions russes.

Source : Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV