Pour la troisième fois en l’espace de 4 jours le site pétrolier que les Américains occupent illégalement à Deir ez-Zor a été frappé à coup de huit missiles tactiques. D’intenses déflagrations qui se produisent au mépris des menaces et intimidations du Pentagone qui s’attaque aux zones civiles en Syrie orientale à bord de ses hélicoptères sans parvenir à maîtriser la situation. Vu le ralliement de quelque 25 000 jeunes tribaux à l’armée, les attaques s’intensifieront.
Depuis le 6 janvier, la guerre en Syrie continue de s'intensifier, principalement dans la région du nord-est où une confrontation intense pourrait bientôt opposer la coalition dirigée par les États-Unis aux combattants de la Résistance, a-t-on appris du site web américain South Front.
L'escalade a commencé le 4 janvier lorsque la coalition dirigée par les États-Unis a frappé plusieurs sites de lancement de missiles à courte portée près de la ville d'al-Mayadin, détenue par le gouvernement, dans la banlieue méridionale de Deir ez-Zor. Les missiles auraient visé le Green Village, la principale base de la coalition dans les champs pétrolifères d'al-Omar dans la banlieue du sud-est de Deir ez-Zor.
Les frappes n'ont pas réussi à dissuader les combattants de la Résistance. Tôt le 5 janvier, une attaque aux missiles a visé le Green Village qui n’a fait aucune victime.
L'attaque contre le Green Village a apparemment été menée pour célébrer le souvenir du numéro deux des Hachd al-Chaabi d’Irak, Abou Mahdi al-Mohandes, et le général de corps de l’armée iranienne, Qassem Soleimani, qui ont été assassinés dans une frappe de drone des États-Unis le 3 janvier 2020.
La situation dans le nord-est de la Syrie pourrait encore dégénérer, surtout si la coalition tente de lancer davantage de frappes contre les zones contrôlées par le gouvernement à Deir ez-Zor.
Pendant ce temps, dans la région centrale, l'armée syrienne et ses alliés continuent d’éradiquer les cellules dormantes du groupe terroriste Daech.
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Le 5 janvier, quatre frappes aériennes russes ont touché la cachette de ce groupe terroriste près de la ville d'al-Resafa, dans la périphérie méridionale de Raqqa.
Les avions de combat russes ont effectué 69 frappes aériennes sur des fiefs de Daech dans la région centrale depuis le début de 2022. Cela a contraint le groupe terroriste à ralentir ses opérations.
Dans la région du nord-ouest de la Syrie, et plus précisément à Idlib, la situation semble s'améliorer dans une certaine mesure.
Le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham (HTC), affilié à al-Qaïda, le dirigeant de facto de la région et ses alliés ont violé le cessez-le-feu à plusieurs reprises le 4 janvier. Les forces aérospatiales russes ont lancé des frappes aériennes sur la ville d’al-Bara dans la campagne méridionale d'Idlib. Depuis, un calme relatif règne dans la région.
Dans la région sud, une nouvelle attaque israélienne a été signalée tard le 5 janvier. Des chars israéliens ont pilonné la périphérie de la ville d'al-Hurriyah à al-Quneitra sans faire de victime.
L'attaque contre al-Hurriyah marque la première opération de combat israélienne contre la Syrie en 2022.
Une attaque israélienne plus importante pourrait bientôt cibler la Syrie. Les avions de reconnaissance israéliens sont très actifs depuis quelques jours.
Un nouveau convoi logistique US arrive à Deir ez-Zor
Cité par le site web iranien Mashregh News, l’agence de presse irakienne Al-Malouma a rapporté qu’un convoi logistique de l’armée américaine était arrivé sur la base pétrolière militaire de Haqq al-Omar à l'est de Deir ez-Zor.
« Ce convoi militaire transportait du matériel militaire et de la logistique et avait atteint l'est de Deir ez-Zor depuis la base de Conoco », a-t-on appris de la même source.
Une puissante explosion dans le champ pétrolier d'al-Omar en Syrie
Des sources médiatiques ont fait part d'une puissante explosion sur le champ pétrolier d'al-Omar à Deir ez-Zor, en Syrie, qui abrite l'une des bases militaires américaines.
La chaîne d’information arabophone iranienne Al-Alam a rapporté samedi matin qu'une forte explosion avait raisonné le champ pétrolifère d'al-Omar à Deir ez-Zor, en Syrie, où se trouve l'une des bases militaires américaines.
Certaines sources ont également signalé que huit missiles avaient été tirés depuis le désert al-Mayadin sur la base américaine du champ pétrolier d'al-Omar à Deir ez-Zor samedi matin.
Des sources syriennes locales ont déclaré jeudi soir à Sputnik que la base américaine du plus grand champ gazier de l'est de la Syrie a fait l’objet d’une attaque.
Les sources ont déclaré au correspondant de Sputnik basé à Deir ez-Zor que quatre missiles étaient tombés sur une base américaine.
