Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a prononcé un discours le lundi 3 janvier à l’occasion du deuxième anniversaire de la mort en martyr du général Soleimani et de son camarade de combat et numéro 2 des Unités de mobilisation populaire d’Irak, Abou Mahdi al-Mohandes.
Tout au début de son discours, Seyyed Hassan Nasrallah a présenté ses condoléances à l’occasion de la mort en martyr de l’ancien ambassadeur d’Iran à Sanaa, Hassan Irlou, un homme qui a beaucoup aidé le Hezbollah libanais, selon les dires de son secrétaire général.
En ce qui concerne l’assassinat du général martyr Soleimani, Nasrallah a affirmé : « Nul besoin de mener une enquête pour déterminer les auteurs de ce “crime” ; les États-Unis l’ont officiellement revendiqué. Ce crime a certes des conséquences sur divers plans, notamment des conséquences militaires et ce sera toujours le cas à l’avenir. »
Nasrallah a également affirmé que les États-Unis étaient responsables de tous les crimes commis par Israël en Palestine et dans toute la région. « La partie qui a massacré les Syriens et poussé la Syrie dans une guerre dévastatrice était l’Amérique ». « Et ceux qui sont venus protéger et sauver le peuple syrien, c’étaient le martyr Soleimani et ses camarades de combat », a ajouté Nasrallah, avant de souligner : « Les auteurs de ce crime recevront leur châtiment ici-bas ; c’est la promesse, non seulement des Iraniens, mais de tous les révolutionnaires et épris de liberté dans le monde. »
« C’est encore la base américaine d’al-Tanf en Syrie qui recrute de nouveaux éléments pour Daech », a-t-il précisé.
Quant à la guerre au Yémen, Nasrallah a indiqué que les USA ont été les premiers responsables de cette guerre d’agression dont l’exécution avait été confiée à l’Arabie saoudite.
« L’Arabie saoudite a soutenu les terroristes ; nous n’avons pas attaqué l’Arabie ; ce sont les Saoudiens qui sont devenus complices de la guerre contre la région. Le terroriste est celui même qui envoie des milliers takfiristes en Syrie et en Irak. » « Quant à nous, nous sommes fiers d’avoir résisté face à ces criminels qui ont comploté contre notre pays et notre peuple », a-t-il affirmé.
Habib Tawa, analyste politique et André Chamy, juriste international s'expriment sur le sujet.