À peine quelques heures après que le QG conjoint de la Résistance à Gaza qui en est au troisième jour d'un vaste exercice militaire à balle réelle eut annoncé avoir testé avec succès le missile balistique tactique anti navire "Qassem-10" baptisée du nom du haut commandant en chef de la Résistance, Qassem Soleimani, une délégation de médiateurs égyptiens mandatée par l'entité s'est précipitée à Gaza.
Dans son communiqué émis le jour du test, le QG conjoint de la Résistance avait mis en garde Israël contre "ses exactions continues qui vont des crimes commis en Cisjordanie et en Palestine historique, au maintien du blocus contre Gaza en affirmant : "notre patience est au bout. La trêve nous pèse. Qassem-10 s'impatiente ".
Ce communiqué a suffi pour semer la zizanie au sein de l'état-major sioniste et le pousser à expédier les Égyptiens à Gaza avec des promesses d'ouverture dans tous les sens.
Ce mardi les groupes liés à la Résistance palestinienne ont mené un troisième jour de manœuvre à travers plusieurs camps et lieux de concentration inter-communiquants. Il s'agissait d'exercer plusieurs scénarios dans le cadre d'une seule et unique opération de simulation qui implique des centaines d'effectifs à travers tout Gaza. Un peu comme en mai ces effectifs synchronisent leur action et tirent des missiles au même moment sur des cibles préfixées et Qassem-10 en fait partie, note le journal Al-Akhbar. "Mais le secteur balistique n'est que l'un des secteurs concernés, les combattants s'exerçant aussi et de façon simultanée aux attaques anti-chars sioniste au cas où l'entité procéderait à une incursion terrestre. Les scénarios d'endiguement des infiltrations héliportées et autres exercices d'offensive sont simulés. La situation est extrêmement explosive à Gaza et Israël sait que le moindre déclic ferait exploser tout… Le tir de Qassem-10, en référence au missile tactique Qassem qui en mai s'est abattu sur bases, aéroports, ports israéliens a fait trembler Israël dont les émissaires se sont précipités vers Gaza.