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E-Press du 25 décembre 2021

E-Press du 25 décembre 2021

Au sommaire :

1- Dernier ultimatum iranien à Israël !

En Iran, les manœuvres du Corps des gardiens de la Révolution baptisé Grand Prophète-17 touchent à leur fin, reste à en décrypter le message au régime sioniste.

Le CGRI a mis fin aux manœuvres militaires Grand Messager-17 réalisées ces 5 derniers jours dans trois provinces du sud de l’Iran par une importante démonstration de leur force balistique.

La dernière étape de l’exercice conjoint « Grand Prophète-17 » du CGRI a eu lieu jeudi 23 décembre.

Cette phase de l’exercice a été réalisée en tirant simultanément 16 missiles à longue, moyenne et courte portée, appartenant à l’armée de l’air du CGRI, sur des cibles prédéterminées.

À ce stade de l’exercice, des missiles Imad, Qadr, Sejil, Zelzal, Dezfoul et Zolfaqar ont touché et détruit les positions sensibles simulées de l’ennemi avec une précision de 100 %.

Expliquant les capacités de la force balistique iranienne, le commandant de la Force aérospatiale du CGRI, le général Amir-Ali Hajizadeh a déclaré en marge des exercices de ce vendredi que les missiles iraniens ont la capacité de manœuvrer dans différentes directions, ce qui rend la réponse de l’ennemi très difficile.

« Le commandant de l’armée de l’air du CGRI, le général de brigade Amir Ali Hajizadeh, a déclaré en marge de la dernière phase de l’exercice Grand Prophète, qui s’est déroulé dans la région désertique centrale de l’Iran : “Il est très difficile pour les systèmes de défense aérienne de toucher des missiles balistiques et ils ne peuvent en vérité en toucher qu’un petit pourcentage, mais grâce à cette initiative faite, nos centaines de milliards de dollars dépensés par l’ennemi ont été réduites à zéro et n’en valent plus la peine. Le général Hajizadeh a fait savoir que les ennemis ne peuvent plus prédire où ces missiles frappent.

‘Nous avons également été en mesure de diriger des missiles balistiques dans différentes directions, et ce phénomène rend très difficile la situation pour l’ennemi’, a déclaré le commandant de l’armée de l’air du CGRI.

Des drones de la Force aérospatiale du CGRI ont participé à ces exercices terrestres : 10 d’entre eux ont mené une opération simultanée pour détruire des cibles fixées d’avance.

L’un d’entre eux a touché deux cibles simultanément, après avoir accompli une mission de reconnaissance des sites ennemis présumés et opéré un contrôle de la région qui s’étend du détroit d’Hormuz jusqu’à l’est du golfe persique, a précisé Fars News.

En marge des manœuvres, le commandant de la force navale des gardiens de la Révolution, l’amiral Ali-Reza Tangsiri, a déclaré que ‘la fabrication des missiles de croisière navals s’est faite en Iran et par nos scientifiques.’.

Commentant ces manœuvres de 5 jours, le commandant en chef du CGRI, le général de division Hussein Salami a indiqué qu’elles envoient ‘une réponse sérieuse, réelle et sur le terrain aux menaces des responsables de l’occupation israélienne’.

‘S’ils commettent la moindre erreur, nous leur couperons les mains’, a-t-il affirmé.

Manifestement agacés par la reprise des négociations pour rétablir l’accord nucléaire avec les 5 +1, les dirigeants israéliens ont multiplié, ces derniers temps, leurs menaces de bombarder les sites nucléaires iraniens.

2- Les USA ‘ne peuvent freiner la Chine’.

Le 23 décembre, à l’occasion de la traditionnelle conférence de presse de fin d’année, Vladimir Poutine s’est exprimé sur le boycott des Jeux olympiques d’hiver de Pékin par certains pays occidentaux, États-Unis en tête, en émettant l’hypothèse qu’il s’agisse d’une réaction de Washington face à l’inéluctable montée en puissance de son rival chinois.

Le président russe s’est ainsi exprimé en ces termes : ‘C’est une erreur d’essayer d’utiliser […] le sport pour résoudre certains problèmes politiques momentanés.

[Les États-Unis] ne peuvent pas freiner le développement de la Chine.

Ils doivent enfin en prendre conscience.

Ils ne peuvent pas le freiner. Aujourd’hui, en termes de parité de pouvoir d’achat, l’économie chinoise est plus forte que celle des États-Unis.’

‘En 2030, en 2050, la Chine sera inévitablement la première économie mondiale pour d’autres indices aussi. Il faut le comprendre. Mais peut-être que c’est parce qu’ils comprennent cela qu’ils agissent de cette façon. C’est une erreur’, a encore analysé le président russe.

Lors de cette conférence de presse de quatre heures, Vladimir Poutine a également évoqué les liens entre la Russie et la Chine : ‘Nous coopérons dans le domaine de la sécurité. L’armée chinoise est équipée dans une large mesure des systèmes d’armes les plus avancés. Nous développons même ensemble, aujourd’hui, certains types d’armes de haute technologie.’

Source: RT

3- La Biélorussie reconnaît le génocide allemand !

Le Parlement du Bélarus a adopté le 14 décembre 2021 une loi reconnaissant le génocide des Biélorusses par les nazis.

Les nazis perpétrèrent 140 opérations punitives dans la paix. Ils rasèrent plus de 200 villes et 9 000 villages.

Ils établirent 250 camps de concentration pour les soldats soviétiques prisonniers et 350 pour les civils. Dans le camp le plus important, 206 500 personnes moururent. Au total, un tiers de la population de l’époque fut tuée par les nazis (soit 2,5 à 3 millions de personnes).

Les victimes étaient aussi bien biélorusses que juives, russes, tatares ou ukrainiennes. Le plan des nazis était de germaniser cet ‘espace vital’ en implantant des Aryens et en considérant les populations locales comme des ‘Indiens sauvages’.

Quelques personnalités israéliennes ont protesté contre cette reconnaissance estimant que les victimes biélorusses étaient uniquement des Résistants et que seuls les Juifs furent exterminés.

Les juifs pour la plupart ne connaissent pas l’Histoire et jugent ces événements au travers de ce qui a été vécu en Europe de l’Ouest.

Il ne s’agissait pas en Biélorussie d’épargner les populations à l’exception des Juifs qui devaient être assassinés, mais de tuer tous ceux qui gênaient.

Dans Mein Kampf, Adolf Hitler n’annonce pas qu’il tuera les Juifs de l’Ouest, mais très clairement qu’il exterminera une grande partie des populations slaves de l’Est qui vivent dans ce qu’il considère comme l’‘espace vital’ des Aryens.

Cette loi est la première réponse aux résolutions du Parlement européen et aux lois baltes et ukrainiennes mêlant les crimes nazis et soviétiques.

Source : Réseau Voltaire

 

4- F/A-18 Super Hornet ; personne n’en veut !

Cela fait plusieurs années que la Malaisie cherche vainement une solution pour remplacer les 12 MiG-29 ‘Fulcrum’ de sa force aérienne [Tentera Udara Diraja Malaysia – TUDM].

Et, à mesure que le temps passe, ce dossier devient de plus en plus urgent pour le pays d’autant plus que la Chine lorgne sur les récifs ‘James Shoal’ et ‘Luconia Shoal’, comme en témoigne une incursion de 16 avions de transport de l’Armée populaire de libération [APL] dans l’espace aérien de ces territoires malaisiens, en mai dernier.

Pendant un temps, Kuala Lumpur envisagea l’achat de Rafale, d’Eurofighter Typhoon et de F/A-18 Super Hornet. Seulement, faute de moyens financiers, aucun de ces appareils ne fut finalement retenu. Et les MiG-29 ont depuis été discrètement retirés du service, faute de ressources pour les maintenir en état de vol.

Cependant, le besoin en nouveaux avions de combat n’ayant évidemment pas disparu, un appel d’offres a récemment été lancé par le ministère malaisien de la Défense. Et parmi les candidats en lice, on trouve notamment le Tejas de l’indien HAL, le F/A-50 Golden Eagle du Sud-Coréen KAI, le MiG-35 russe, le M-346 de l’italien Leonardo, le Hürjet du turc TAI [qui n’a pas encore effectué son premier vol, ndlr] et le Hongdu L-15 chinois.

Mais une autre piste est a priori explorée par la Malaisie. En effet, ayant commandé 28 Eurofighter Typhoon [tranche 3 A], dont deux premiers exemplaires viennent de lui être remis, et autant de F/A-18 Super Hornet, le Koweït devrait bientôt retirer du service les F/A-18 Hornet que possède sa force aérienne. D’où l’intérêt de Kuala Lumpur pour ces appareils, comme l’a indiqué le vice-ministre malaisien de la Défense, Datuk Seri Ikmal Hisham Abdul Aziz, lors d’une séance de questions au Parlement.

Un tel achat aurait du sens étant donné que la Malaisie dispose déjà d’une flotte de huit avions F/A-18D Hornet. En outre, selon le responsable malaisien, les chasseurs-bombardiers koweïtiens, mis en service entre 1991 et 1993, ont encore beaucoup de potentiel. Du moins assez pour satisfaire les besoins de la TUDM. Qui plus est, Kuala Lumpur pourrait les obtenir à un bon prix : en mai dernier il avait en effet été rapporté que l’émirat comptait les céder à la Tunisie pour un million de dollars pièce. Seulement, ce projet a depuis fait long feu.

Au Parlement, M. Datuk a dit espérer que des discussions de gouvernement à gouvernement seraient bientôt ouvertes pour négocier cet achat. ‘Si elle réussit, alors cette initiative permettra certainement d’augmenter le niveau de la préparation et la capacité de la TUDM à défendre l’espace [aérien] du pays’, a-t-il fait valoir.

Seulement, le Koweït n’est visiblement pas encore prêt à discuter avec la Malaisie, son ministère de la Défense ayant fait savoir que toute cession d’équipement militaire doit se faire par l’intermédiaire d’un comité dédié à la vente de ses actifs, en coordination avec le ministère des Finances et, dans le cas des F/A-18 Hornet, après avoir obtenu l’accord des États-Unis, ‘conformément aux cadres, lois et systèmes de contrôle en place’.

Source : Opex.360

5- Russie : ‘Zikron’ vainc encore les USA

Le chef du Kremlin a annoncé un nouveau tir réussi du missile hypersonique russe Zircon, évoquant ‘un pas important’ en matière de renforcement de la sécurité nationale.

Un nouveau tir d’essai du missile hypersonique russe dernier cri Zircon a été un succès ce vendredi 24 décembre, a déclaré Vladimir Poutine.

‘Ce matin, un tir du système hypersonique russe Zircon, notre missile ultramoderne qui détruit des cibles navales comme terrestres, a été réalisé. Les essais ont été un succès’, a fait savoir le chef du Kremlin, évoquant ‘un pas important en matière de renforcement de la sécurité de la Russie’.

La Défense russe souligne que Zircon est le premier missile hypersonique de croisière au monde capable d’effectuer un vol aérodynamique prolongé en manœuvrant dans l’atmosphère grâce à son propre moteur. Pouvant voler à une vitesse de plus de 10 000 km/h et à 20 kilomètres d’altitude, l’engin a une portée de 1 000 kilomètres.

Ces dernières semaines, la Marine russe a effectué plusieurs tirs d’essai du Zircon. Des missiles ont été lancés depuis la frégate Amiral Gorchkov, mais aussi depuis le sous-marin nucléaire Severodvinsk.

Fin novembre, Vladimir Poutine a fait savoir que les Zircons seraient en dotation dans la marine russe dès le début de l’année 2022. Selon lui, le développement de telles armes par Moscou est une mesure forcée, censée contrer les agissements des pays occidentaux en la matière.

Le Président russe a en outre souligné qu’en cas de déploiement en Ukraine de systèmes de missiles capables d’atteindre Moscou en quelques minutes, la Russie serait contrainte d’y opposer une réponse.

Source : Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV