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E-Press du 18 mai 2021

E-Press du 23 décembre 2021

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Dans ce numéro :

1-Démonstration des forces iraniennes : « Nous couperons la main à celui qui menace notre terre ».

Manifestation des forces iraniennes contre les menaces israéliennes de bombarder des sites nucléaires iraniens : le corps des Gardiens de la révolution iraniens a effectué ce mardi 21 décembre, pour la deuxième journée consécutive, des manœuvres aériennes, terrestres et maritimes, de concert avec l’inité cyber-électronique.

Baptisées Grand messager-17, elles ont été réalisées dans la région côtière des provinces d’Hormozgan, Bouchehr et d’une partie du Khouzestan. « Le deuxième jour de la 17e manœuvre conjointe du Grand Messager comprend des opérations de défense des plages et des opérations de défense fixes et mobiles pour faire face à tout débarquement », a précisé le CGRI dans un communiqué.

Des unités de missiles navals et les bateaux rapides de classe Zulfiqar ont été lancés simultanément et avec succès et 5 missiles de croisière antinavires ont réussi à détruire des cibles hypothétiques en frappant les missiles simultanément. Deux nouvelle vedettes lance-missiles récemment modernisées, Gazar et Khanjar, ont été expérimentées.

La force balistique iranienne a été mise à l’épreuve dans ces exercices: les missiles ont permis de détruire des cibles navales et terrestres fixes et mobiles par des drones d’attaque, a indiqué l’agence de presse Tasnim.

De même, deux avions de combat et deux bombardiers Sukhoi-22 du CGRI ont bombardé des cibles au sol de l’ennemi supposé, en utilisant des bombes Yassin très précises. Des drones ont aussi participé aux manoeuvres.

 Le premier jour, le commandant adjoint du CGRI pour les affaires opérationnelles et porte-parole des manœuvres du Grand messager 17, le brigadier Abbas Nilfroshan, a fait état de l’exécution « d’opérations offensives et d’infiltration au niveau stratégique pour détruire les bases de lancement des attaques ennemies supposées ».

Il a précisé que les forces de mobilisation Bassidjs ont également participé aux exercices.

« L’organisation des Bassidjs fournira également des effectifs pour la mobilisation navale et le combat terrestre et certains systèmes et armes qui ont été récemment remis à ces forces seront utilisés, proportionnellement avec les tactiques des exercices ».

Selon lui « ces manœuvres sont effectuées afin d’élever le niveau de préparation au combat des Gardiens de la révolution et sont basées sur la simulation de l’un des plans offensifs les plus avancés dans des guerres complexes et entrelacées entre guerres conventionnelles, semi-conventionnelles et douces ».

Des armes fabriquées en Iran pendant les sanctions

En marge des manœuvres, le commandant de la force navale du CGRI le général de brigade Alireza Tanksiri, a déclaré ce mardi avoir « mené avec succès 16 opérations ce matin »,

« Tous les équipements et armes utilisés dans les manœuvres sont tous fabriqués en Iran pendant les sanctions », a-t-il rappelé.

Le Golfe « est notre maison, un lieu de paix et de stabilité, et quiconque met en péril notre région et nos intérêts aura affaire à une riposte décisive », a-t-il insisté.

Selon lui, « cette manœuvre est un message adressé au peuple iranien et atteste de notre capacité à défendre le pays avec nos capacités locales », notant que c’est aussi un message adressé aux pays amis « qu’avec la coopération et l’amitié nous pouvons assurer la sécurité de la région à l’abri de l’ingérence de puissances étrangères ».

Et M.Tanksiri de conclure: « Nous ne permettrons jamais aux ennemis de convoiter ne serait-ce qu’un pouce de notre terre et de nos eaux. Quiconque menace notre terre, nous lui couperons la main ».

Source : Almanar

2-Crimes US glissés sous le tapis

Interventions américaines au Moyen-Orient: des morts glissées sous le tapis… de bombes!

Le New York Times a mis la main sur des centaines de documents du Pentagone. Ceux-ci révèlent un gouffre abyssal entre la chimère des "guerres propres" et la réalité plus sanglante des interventions américaines au Moyen-Orient.

La nuit du 19 juillet 2016, dans le village de Tokhar près de Manbij, dans le gouvernorat d’Alep en Syrie, près de deux cents villageois civils tentent de trouver refuge dans quatre maisons pour éviter les combats entre Daech* et les combattants des Forces démocratiques syriennes. Lesquels bénéficient de l’appui de l’aviation américaine.

Ce soir-là, un des jets de l’US Airforce frappera leur refuge. Initialement, les forces américaines affirment avoir tué quatre-vingt-cinq djihadistes. Peu de temps après, une enquête militaire conclut que vingt-quatre civils, "mélangés" avec les combattants, ont peut-être péri dans trois "zones de transit" du groupe État islamique*. On apprendra plus tard qu’aucun combattant ne figurait parmi les villageois. Selon le New York Times, au moins cent vingt civils ont perdu la vie dans cette frappe.

Frappes US sur des civils: les "guerres propres" américaines, un mythe qui "fait honte"

L’armée américaine a diligenté une enquête en interne sur l’affaire de Tokhar. Les fins limiers dépêchés par le Pentagone n’ont trouvé aucune preuve de négligence. Aucune sanction n’a été prise. À aucun échelon de la chaîne de commandement. Les familles des victimes n’ont pas reçu la moindre indemnisation. Pourtant, c’est normalement le cas lorsque l’armée américaine commet une erreur de cette nature.

La frappe de Tokhar fait partie d’une enquête plus vaste menée par le quotidien américain. Les résultats viennent d’être publiés. Le journal américain se fonde sur 1.300 archives de rapports d’incidents du Pentagone de 2014 à aujourd’hui. Des rapports internes et aussi des signalements de personnes sur place, voire des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrant la mort de civils.

Frappes pas si chirurgicales

Le journal revient ainsi sur de nombreuses situations où l’armée américaine a tu les dégâts de ses frappes. Des révélations soulignant le décalage entre la communication officielle autour de guerres "propres", aux "frappes chirurgicales", et la réalité, mise sous le tapis. "Il n’y a aucun moyen de déterminer ce bilan complet", indique l’enquête, "mais une chose est sûre: il est bien plus élevé que ce que le Pentagone a reconnu."

D’après Washington, 1.417 civils seraient morts lors de ses frappes aériennes pendant la traque de Daech*. 188 civils afghans auraient également été tués dans la guerre contre les Talibans** depuis 2018. Pourtant, l’enquête du NYT dévoile que de nombreux soupçons ont été balayés du revers de la main par l’armée américaine. Le journal insiste sur le fait que le nombre de décès de civils a été "considérablement sous-estimé", d'au moins plusieurs centaines.

Les États-Unis ont, par exemple, récemment été contraints de revenir sur leurs allégations selon lesquelles une voiture détruite par un drone à Kaboul, en août, était chargée de bombes, après que des rapports ont révélé qu’il s’agissait de civils. Si l’armée américaine a reconnu par la suite son erreur, aucune sanction n’a été prise en interne. Une pratique courante.

Ainsi, les archives évoquent également l’assassinat de nombreux enfants lors de frappes aériennes. Mais aucun document ne comporte de constatation d'acte répréhensible ou de mesure disciplinaire engagée dans l’armée américaine.

Des révélations mettant à mal le narratif de "guerres propres" mis en avant par Washington dans ses campagnes en Syrie, en Irak et en Afghanistan.

"Il n’y a pas de guerre propre", résumait pour Sputnik Pascal Le Pautremat, spécialiste des crises et conflits contemporains. "Ce ne sont que des effets de communication et des postures dialectiques qui n’engagent qu’eux, mais qui, d’un point de vue éthique et moral, font honte. Comment peuvent-ils le croire eux-mêmes?"

C’est pourtant le cœur du discours américain depuis le passage des interventions au sol aux interventions aériennes sous la présidence d’Obama. Et ce, pour écarter les soldats US des champs de bataille où ils tombaient en trop grand nombre, rendant ces interventions largement impopulaires au sein la population américaine.

Ainsi, les "bombes de précision", permettant d’effectuer des "frappes chirurgicales", ont remplacé les "bottes au sol". Elles auraient dû en théorie permettre aux États-Unis de garder une hauteur morale dans leurs nombreuses opérations militaires. En particulier au Moyen-Orient, où cette stratégie a été largement utilisée.

Une lubie selon Pascal Le Pautremat et nombre d’autres acteurs, y compris certains au sein même des forces armées américaines. "Réveille-toi, Amérique : il n'existe pas de "guerre propre", où le seul sang qui coule est celui de l'ennemi", dénonçait dans une tribune pour The Hillun ancien lieutenant-colonel de l'US Air Force, Robert Makros.

"Si la technologie offre aux combattants d'aujourd'hui des avantages que les pilotes de la Seconde Guerre mondiale n'auraient jamais pu imaginer, elle ne pourra jamais pallier les réalités pragmatiques de la guerre", poursuit l’ex-militaire.

Un positionnement en contraste avec le discours politique tenu depuis l’Administration Obama et défendu par toutes les équipes dirigeantes depuis. À croire que ces milliers de morts civils ont été volontairement occultés à des fins politiques et géostratégiques.

3-Fin de l'ultimatum russe et après ?

L’OTAN rejette le principe de toute négociation avec la Russie, le temps de la diplomatie prend fin

Alors que les États-Unis avaient un certain temps envisagé une conférence OTAN-Russie, que Peskov déclare sur tous les tons que les rapports entre Biden et Poutine sont respectueux et qu’ils envisagent une rencontre en réel, Stoltenberg rejette cette conférence et Biden oublie ses déclarations passées. Toute négociation concernant un non-élargissement de l’OTAN vers l’Est est catégoriquement exclue, l’on voit à quel point la conversation Poutine-Biden a été fructueuse. Comme le déclare Stoltenberg, « Comment voulez-vous négocier quoi que ce soit dans ce contexte ? ». Le « contexte » est celui de la fameuse « agression russe en Ukraine ». Manifestement, l’OTAN attend la reddition de la Russie pour entamer des « négociations ». L’on ne peut pas faire de la diplomatie, quand votre interlocuteur refuse le dialogue.

L’impasse des relations entre l’OTAN et la Russie n’a rien de surprenant. Le rapport des forces consécutif à la Seconde Guerre mondiale a changé, la Russie n’est pas l’URSS et elle a du mal à défendre son héritage, incompatible avec le cours décidé de l’intégration dans la globalisation économique. Les répétions successives rappelant que la Russie ne veut pas intervenir en Ukraine sont interprétées en Occident comme de la faiblesse et non pas de la sagesse ; le suivisme russe dans la furie covidienne affaiblit le pouvoir à l’intérieur du pays. Dans ce contexte, les tenailles peuvent être resserrées sur le pays, ce qui se passe actuellement, notamment en utilisant l’Ukraine.

Assez étrangement, alors que la Russie n’est objectivement pas en position de pouvoir imposer ses « lignes rouges », par ailleurs manquant de clarté, Poutine a insisté et finalement proposé un accord à Biden concernant l’OTAN, dans lequel celui-ci devait volontairement, de bonne volonté, restreindre sa puissance et accepter, sans très bien savoir pourquoi, de ne pas se développer à l’Est, vers la Géorgie et l’Ukraine. Autrement dit, alors que la tension est extrême en ce moment, la Russie proposait à l’OTAN une pause, un certain équilibre. Le temps passe et manifestement certains oublient ce qui a précédé Yalta et qui l’a rendu possible.

Comme si l’OTAN et le monde globaliste avaient intérêt à s’arrêter dans leur conquête, comme s’ils le pouvaient encore, même si certaines voix restent dubitatives, face à cette fuite en avant de l’autoritarisme globaliste.

Dans une interview donnée au journal français le JDD, la France étant la fille aînée de l’Atlantisme, Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN, oppose une fin de non-recevoir sans appel à la Russie : alors que la Russie amasse des forces armées aux frontières ukrainiennes, organiser une conférence OTAN – Russie, alors que les diplomates russes n’ont plus mis les pieds à l’OTAN depuis des années, serait un pas en arrière, inacceptable dans « ce contexte ».

Le contexte, très concrètement, concerne le soutien russe aux populations du Donbass et le rattachement de la Crimée. Mais cela n’empêche pas la Russie de devoir être plus transparente dans les mouvements de déplacement de ses troupes sur son territoire, dans l’organisation de manœuvres militaires … L’OTAN accepte donc toutes les concessions que la Russie est prête à prendre pour « améliorer » les relations, mais refuse de prendre le moindre engagement.

L’on peut également interpréter ces déclarations comme un appel de la Russie à accepter la reddition, puisque la restauration de relations « normalisées » avec l’OTAN, in fine, n’aura lieu qu’à cette seule condition. L’OTAN n’acceptant que la soumission, c’est sa vision de la normalité. Concrètement, en filigrane, l’on comprend qu’il s’agit d’un abandon par la Russie des populations du Donbass, d’un abandon de la Crimée. Avant que d’autres exigences ne voient le jour.

Ce jusqu’au boutisme de l’OTAN, soutenu par Biden, n’est pas du goût de tous. Par exemple, le ministre britannique de la Défense a déclaré sa très forte réticence à l’envoi de forces militaires en Ukraine, dans le cas d’une agression russe, puisque l’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN. Selon lui, il ne faut pas se bercer d’illusions :

« C’est un fait qu’elle n’est pas membre de l’OTAN, il est donc très improbable que quiconque envoie des troupes en Ukraine pour défier la Russie… Nous ne devrions pas faire croire aux gens que nous le ferions ».

Il est urgent pour la stabilité du continent européen, que la Russie ait un discours beaucoup plus ferme et suspende sa recherche de contact, cette course inutile aux négociations, qui ne mènent à rien pour l’instant. Si la fermeté n’est pas l’agressivité, elle doit en revanche permettre de restaurer le respect qui s’impose entre États et qui fait grandement défaut aujourd’hui.

source : http://russiepolitics.blogspot.com via réseau int.

4-Porte-avions: la France paie les USA

Quelques jours après que la Marine nationale et l’US Navy ont signé un « plan stratégique d’interopérabilité » pour les vingt prochaines années, la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], l’agence chargée des exportations d’équipements militaires américains dans le cadre de la procédure dit des Foreign Military Sales [FMS], vient de rendre un avis pour recommander au Congrés d’accepter la vente potentielle à la France de deux catapultes EMALS ainsi qu’un dispositif AAG [Advanced Arresting Gear], dont le fonctionnement repose sur un moteur électrique à induction couplé à des turbines hydrauliques afin de mettre en oeuvre les brins d’arrêt que les aéronefs doivent accrocher pour apponter.

Selon l’avis de la DSCA, le montant de cette vente potentielle est estimée à 1,321 milliard de dollars [soit 1,17 milliard d’euros au taux de change actuel]. Cette somme comprend également le soutien technique ainsi que d’autres services. Selon l’US Navy, les catapultes EMALS et le dispositif AAG représentent environ 25% des coûts du porte-avions USS Gerald Ford [qui sont de 13,5 milliards de dollars, ndlr]. Cela étant, le montant indiqué par le DSCA n’est qu’une estimation. L’agence américaine a l’habitude de « saler » la note dans les avis qu’elle rend. Aussi, est-il probable les catapultes EMALS et le dispositif AAG soient vendus à un tarif moins élevé.

La « vente proposée soutiendra la politique étrangère et la sécurité nationale des États-Unis en contribuant à améliorer la sécurité d’un allié de l’Otan, qui constitue une force importante pour la stabilité politique et le progrès économique en Europe », fait valoir la DSCA. Et celle-ci de souligner qu’elle favorisera « l’interopérabilité » entre l’US Navy et la Marine nationale.

Par ailleurs, poursuit la DSCA, cette vente « nécessitera » l’envoi en France « d’environ 40 représentants du gouvernement améicain et des entrepreneurs pendant dix semaines par an au cours des années 2033-2038 pour soutenir l’installation du système [EMALS/AAG] à bord » du PA NG, sa mise en service, sa certification, les tests de compatibilité des aéronefs, la certification du poste de pilotage et les essais en mer ».

Source : Opex 360

 

Les USA vont bombarder la Russie?

L'un des avions militaires les plus secrets de l'US Air Force repéré près des frontières russes

Un avion expérimental de reconnaissance électronique Bombardier Challenger 650 ARTEMIS, qui, selon diverses sources, est capable non seulement de collecter des informations sur le fonctionnement des systèmes de défense aérienne, mais aussi de les influencer, a été aperçu à moins de 60 kilomètres des frontières de l'espace aérien russe. Le but de l'apparition d'un avion de reconnaissance militaire américain ici reste inconnu, cependant, dans le contexte de tension extrêmement élevée dans les relations entre la Russie et les États-Unis, l'apparition d'un avion de reconnaissance électronique spécial suscite certaines inquiétudes.

Selon les experts, l'avion de reconnaissance électronique expérimental militaire américain Bombardier Challenger 650 ARTEMIS peut collecter des informations sur le fonctionnement des systèmes de défense aérienne russes, des stations radar, des navires, etc. Dans le même temps, compte tenu des spécificités de cet avion, il existe un sérieux risque que les États-Unis tentent d'intervenir dans le travail des systèmes de défense russes, bien qu'il n'y ait pas encore eu de commentaires officiels à ce sujet.

Auparavant, l'avion de reconnaissance électronique Bombardier Challenger 650 ARTEMIS avait déjà effectué des vols au-dessus de la mer Noire, mais son approche des frontières russes à une distance aussi minimale est enregistrée pour la première fois.

Source : avia-pro.net

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV