Le 21 décembre 2021, soit à 13 jours du deuxième anniversaire de l’assassinat du haut commandant en chef de la Résistance, le général Soleimani, tué en martyr le 3 janvier 2020 à l’aéroport de Bagdad par les drones américains, l’un des fidèles compagnons de Solemani et lui-même, une grande figure de la Résistance, Hassan Irlou, est décédé des suites de la COVID-19.
Jusqu’à ce mardi, il faisait office d’ambassadeur d’Iran à Sanaa.
Sa mission, débutée en septembre 2020, a été marquée par un approfondissement sans précédent du poids et de la place d’Ansarallah au sein de l’axe de la Résistance.
Fraîchement évacué du Yémen il y a trois jours par la médiation de Bagdad puisque Riyad ne permettait pas à son avion de traverser le ciel saoudien, Irlou, atteint de Covid-19 était un vétéran et un blessé chimique de la guerre imposée par l’Amérique à l’Iran par Saddam interposé.
Ce diplomate iranien est malheureusement rentré dans le pays dans des conditions défavorables en raison du manque de coopération de l’Arabie Saoudite.
Que retenir de la mission de cette importante figure de la Résistance au Yémen et l’absence de coopération de la part de Riyad pour son transfert rapide vers l’Iran ?
Arnaud Develay, juriste international, s’exprime sur le sujet.
Arnaud Develay:
« Tout d’abord, je souhaiterais présenter mes condoléances à la famille du défunt ainsi que la nation iranienne pour l’un de ces fils qui a tout donné jusqu’au bout pour la Résistance, mais aussi pour les principes sur lesquels est fondé la République islamique d’Iran.
Son excellence Hassan Irlou était un vétéran, il avait subi des blessures importantes concernant ses poumons puisqu’après avoir été exposé à des gaz chimiques lors de la guerre imposée contre l’Iran, il en avait gardé des séquelles... »