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E-Press du 21 décembre 2021

E-Press du 21 décembre 2021

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Au sommaire :

1-L’ambassadeur d’Iran à Sanaa décédé

Ce 21 décembre 2021, soit à J moins 13 du deuxième anniversaire de l’assassinant du haut commandant en chef de la Résistance, le général Soleimani, tué en martyr le 3 janvier 2020 à l’aéroport de Bagdad par les drones américains partis de la base US à Ramstein et ce, sur base d’informations fournies par l’entité sioniste, l’un des fidèles compagnons de Solemani et lui-même, une des grandes figures de la Résistance, Hassan Irlo, est décédé des suites de Covid-19.

Jusqu’à ce mardi, il faisait office d’ambassadeur d’Iran à Sanaa. Dans son message de condoléances, la Résistance yéménite, Ansarallah, voit en lui un martyr de la Résistance. Au fait, sa mission débutée en septembre 2020 a été marquée par un approfondissement sans précédent du poids et de la place d’Ansarallah au sein de l’axe de la Résistance, mais encore dans une région ultra stratégique qu’est la mer Rouge. Fraîchement évacué du Yémen il y a trois jours par la médiation de Bagdad puisque Riyad ne permettait pas à son avion de traverser le ciel saoudien, Irlo, atteint de COVID-19 a été donné comme ayant quitté Sanaa après une « brouille avec les Houthis ».

Honteux mensonge qu’Ansarallah a aussitôt démenti dans les termes les plus vifs. Hassan Irlou, était un vétéran et un blessé chimique de la guerre imposée par l’Amérique à l’Iran par Saddam interposé, guerre qui fut une école de combat en soi, et ce, en dépit des pertes et des dégâts qu’elle a infligés aux nations irano et irakienne, guerre qui a paradoxalement uni les deux nations jusqu’à la fin des temps, comme l’a fait l’assassinat de Soleimani et de son compagnon irakien Abou Mahdi.

En janvier 2021, et à l’occasion des célébrations marquant le premier anniversaire de la mort en martyr de Soleimani, Irlo disait : « Le Yémen est le cœur battant de l’axe de la Résistance. C’est le front où celle-ci a le dessus absolu ce qui met du baume au cœur de les déshériter du monde.

L’infini dévouement du peuple yéménite, ses efforts ont un impact géopolitique énorme et feront du Yémen une grande puissance régionale. La morte ne martyr de Soleimani et d’Abou Mahdi n’a en rien affaibli l’axe de la Résistance, au contraire, il l’a renforcé et les signes en sont nombreux.

L’histoire du Yémen est marquée par des batailles épiques par le jihad et la Résistance et dans cette histoire, le martyr Sayyed Hossein BAdreddin al Houthi, le frère du leader d’Ansarallah a porté du sang neuf a ce sens intarissable de dévouement, de bravoure guerrière, bref aux valeurs pour lesquelles le peuple yéménite ne s’est jamais laissé envahir ni colonisé par les agresseurs.

C’est par cette résistance, cette pugnacité que le Yémen a su depuis toujours neutraliser les projets coloniaux et sionistes. La RII se tient toujours et se tiendra encore aux côtés des Yéménites, elle rejette toute forme d’agression de violation et apporte son soutien à une solution négociée et équitable à cette crise. Les États-Unis devront bien comprendre que leur présence dans la région touche à sa fin et que le front de la Résistance poursuit son combat avec force et fermeté et que le spectre de Soleimani continuera à planer jusqu’à la fin des temps sur l’Amérique, ses forces et mercenaires. Que les USA me blacklistent cela prouve sa peur et son inquiétude de voir l’Iran si sérieusement engagées dans les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre au « Yémen ».

Source : PressTV

2-Première attaque anti-américaine en Allemagne !

Un camion a percuté plusieurs véhicules militaires américains sur une autoroute dans le Haut-Palatinat, en Allemagne, il y a des blessés, indique la police.

Plusieurs personnes ont été blessées ce lundi 20 décembre lorsqu’un camion semi-remorque a percuté de plein fouet, vers 9h15, un convoi militaire américain sur l’autoroute allemande A3 dans le district de Neumarkt, entre Ratisbonne et Nuremberg, provoquant un incendie, a annoncé la police de Ratisbonne.

Il y a des membres des forces armées américaines parmi les blessés, a indiqué un porte-parole de la police. Huit personnes intoxiquées par la fumée auraient été hospitalisées, ajoute l’agence de presse DPA. D’après l’agence, il n’y a toujours pas d’informations précises sur l’état du chauffeur du camion qui était chargé de sciure.

Plusieurs véhicules sont impliqués, dont deux camions-citernes qui faisaient partie du convoi militaire, précise la police qui suppose un accident et non une attaque. L’accident a eu lieu sur la bande d’arrêts d’urgence de l’autoroute qui reste fermée dans les deux sens entre Beratzhausen et Velburg, relatent les médias locaux.

De nombreux véhicules de secours et d’urgence se sont rendus sur les lieux, d’après le journal de Bavière centrale Mittelbayerische.

Source : Sputnik

3-OTAN : des frappes chirurgicales russes ?

Global Times : « La Russie portera à l’OTAN des frappes chirurgicales en réponse à une provocation »

La Russie frappera avec une précision chirurgicale en réponse aux provocations frontalières et au déploiement de missiles américains sur le territoire ukrainien. C’est l’avis partagé par l’analyste Yang Jin, basé à Pékin.

Il est peu probable que les tensions entre la Russie et l’OTAN s’apaisent dans les années à venir, les pays occidentaux refusant d’accepter les garanties de sécurité de Moscou. En outre, le bloc militaire de l’OTAN dirigé par les États-Unis continuera de s’étendre vers l’est et obligera ainsi la Russie à riposter. C’est ce qu’a rapporté la publication chinoise Global Times. PolitRussia présente une relecture exclusive de l’article. « La Russie a déclaré vendredi qu’elle voulait une garantie juridiquement confirmée que l’OTAN abandonne toute activité militaire en Europe de l’Est et [en particulier] en Ukraine », a noté l’expert de la publication chinoise.

Yang Jin a déclaré que Moscou prenait la question de la sécurité au sérieux, car l’OTAN était allée trop loin au cours des dernières décennies et n’avait effectivement laissé à la Russie aucune marge de manœuvre pour de nouveaux compromis. Selon l’expert, l’OTAN agit exclusivement dans l’intérêt des États-Unis : l’organisation ne se préoccupe pas du tout de l’Ukraine et de tous ses problèmes. Le seul but de cette alliance militaire est d’affronter la Russie. « L’organisation ne se préoccupe absolument pas de la sécurité de l’Ukraine, donc tant que la Russie restera puissante, l’OTAN n’arrêtera pas son expansion », a déclaré Yang Jin.

La création de tensions aux frontières de la Russie entraînera des représailles de la part de la Fédération de Russie. L’expert chinois estime qu’une confrontation militaire massive est peu probable même si les États-Unis rejettent complètement toutes les propositions russes. Il y a un haut degré de probabilité que ce soit le cas.

Si l’armée américaine et ses partenaires de l’OTAN poursuivent leurs provocations et décident de déployer des systèmes de combat stratégiques en Ukraine, la Russie répondra par des mesures vraiment sévères. Yang Jin suggère qu’une frappe de représailles russe serait d’une précision chirurgicale.

« Si l’OTAN ose déployer des systèmes antimissiles ou d’autres systèmes d’armes stratégiques en Ukraine, Moscou lancera une frappe chirurgicale pour les détruire. C’est ainsi que la Russie gère les provocations lorsque les lignes rouges sont franchies », a estimé Yang Jin.

PolitRussia a précédemment fait état d’une activité accrue des avions de reconnaissance de l’US Air Force près de la Crimée et de Kaliningrad.

Source : politros.com

4-L’Armée napoléonienne est morte !

Un général français a exprimé des doutes quant à la capacité de « l’armée française excellente en apparence » à tenir plus de 48 heures dans un conflit de haute intensité

En France, l’efficacité de l’armée française dans les situations de conflit récentes a fait l’objet d’un débat intense. Il a été noté qu’avec les conflits armés dans différentes régions du monde (y compris au Mali) qui entrent dans une phase prolongée, les méthodes de guerre précédentes ne semblent pas être efficaces ou justifiées. Les généraux français eux-mêmes soulignent qu’« il est possible de stagner pendant des années et de dépenser d’énormes ressources sans atteindre le résultat souhaité ». À cet égard, le déploiement du contingent français au Mali et la fin peu glorieuse de l’opération de l’OTAN en Afghanistan en sont des illustrations.

Le général français Eric Laval a récemment déclaré que « l’armée française est aujourd’hui excellente en apparence, mais la question est de savoir si elle pourra tenir plus de deux jours dans un conflit sérieux ». « Il y a des doutes que notre armée, belle en apparence, puisse tenir plus de 48 heures dans un conflit moderne de haute intensité ». Cette déclaration du général Laval a déclenché une discussion sérieuse tant sur la capacité de combat de l’armée française que sur les tactiques utilisées.

Les experts militaires français ont attiré l’attention sur la déclaration du chef d’État-Major des Forces armées du pays (CEMA), Thierry Burkhardt, qui a évoqué en octobre « l’importance de gagner la guerre avant qu’elle ne commence ». Pour ce faire, a déclaré le commandant français, il faut être prêt à faire face à toute guerre, surtout une guerre de haute intensité.

Le commandant en chef de l’armée de terre française (CEMAT), Pierre Schill, a déclaré qu’il était crucial que les forces armées connaissent un « processus de transformation ». Il s’agit d’une succession de réformes et d’options de modernisation qui sont prévues pour la période allant jusqu’à 2025. Pierre Schill : « Il s’agit de la plus grande et de la plus importante modernisation de notre armée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ».

Les officiers supérieurs français estiment qu’il est aujourd’hui impossible de gagner un conflit de haute intensité sans s’assurer au préalable une supériorité opérationnelle. Selon l’État-Major français, cela peut être réalisé par le numérique, l’utilisation de l’intelligence artificielle, les systèmes sans pilote tout en conservant « l’homme comme colonne vertébrale des capacités de l’armée ». En d’autres termes, l’accent mis sur les nouvelles technologies est sans aucun doute nécessaire, mais il serait improductif de réduire la taille de l’armée à cause de cela.

En outre, il convient d’examiner les possibilités de revoir les programmes de déclassement de certains types d’équipements militaires. Cela « pourrait s’avérer utile en cas de conflit armé majeur ».

Source : topwar.ru

5-Les bombes nucléaires en Biélorussie !

La Biélorussie évoque le déploiement d’armes nucléaires sur son territoire si l’OTAN la menace

Si l’OTAN décide de déployer des armes nucléaires sur le territoire de la Pologne, alors la Biélorussie pourrait autoriser la Russie à en faire de même sur son territoire, a prévenu le ministre biélorusse des Affaires étrangères lors d’un entretien avec RT Arabic, confirmant ainsi la déclaration de Loukachenko.

La Biélorussie envisage le déploiement d’armes nucléaires sur son territoire si l’OTAN la menace, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Vladimir Makeï dans une interview accordée à RT Arabic. « Ce qu’a dit le président Alexandre Loukachenko, à savoir que nous envisageons la possibilité de déployer des armes nucléaires sur le territoire de la Biélorussie, est l’une des réponses possibles aux futures démarches de l’Alliance atlantique en Pologne », a-t-il précisé.

Loukachenko prend la parole : alors que la Russie continue de mettre l’OTAN en garde contre les activités de l’Alliance le long de ses frontières, le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg a évoqué le 19 novembre la possibilité d’un déploiement d’armes nucléaires dans les pays de l’Europe de l’Est si un jour l’Allemagne refusait de garder ce type d’armement sur son territoire.

« Je m’attends à ce que l’Allemagne continue à faire partie du partage nucléaire, car il est si important pour l’ensemble du cadre de défense européen […]. L’Allemagne peut bien sûr décider s’il y aura des armes nucléaires sur son territoire, mais l’alternative est que nous finissons avec des armes nucléaires dans d’autres pays d’Europe, également à l’est de l’Allemagne », a-t-il informé. En réponse, le président biélorusse a prévenu que des armes nucléaires russes pourraient être déployées dans son pays. « [Dans ce cas] je proposerai à Poutine de réinstaller des armes nucléaires en Biélorussie », a lancé Alexandre Loukachenko dans une interview à Sputnik.

Les propos du secrétaire général de l’OTAN aggravent la confrontation et peuvent provoquer un conflit sérieux, avait estimé début décembre le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. À son avis, la déclaration du président biélorusse devait être considérée comme un avertissement à l’Occident.

À l’époque de l’URSS, la République soviétique socialiste de Biélorussie abritait sur son territoire de nombreux armements nucléaires, dont le pays s’est débarrassé après l’effondrement de l’Union soviétique conformément au Traité sur la Non-Prolifération des Armes nucléaires (TNP).

Source : Al-Manar

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SOURCE: FRENCH PRESS TV