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E-Press du 19 décembre 2021

E-Press du 19 décembre 2021

Au sommaire :

1-Le Sionisme déteste l'histoire!

L'un des devoirs du sionisme international est de liquider la mémoire collective d'une société, surtout lorsqu'elle est susceptible de compromettre ses plans soigneusement élaborés. Voici un exemple d'information rapportée par des sites sionistes sous le titre Berlin : 290 rues portent le nom d'antisémites.

Les médias sionistes vous rassurent : le chef de la police n'appelle pas à changer les noms, mais dit que "les résultats devraient déclencher une discussion sur des siècles d'antisémitisme en Allemagne."

L'historien allemand du XIXe siècle qui a inventé l'expression, popularisée plus tard par les nazis, "les Juifs sont notre malheur" a une rue qui porte son nom à Berlin, déplore l'auteur avant d'enfoncer le clou comme suit: Il en va de même pour un fonctionnaire du 15e siècle qui a soutenu une purge meurtrière des Juifs de sa région, et pour un athlète de compétition qui était la coqueluche du régime nazi.

Au total, au moins 290 rues ou places de la capitale allemande portent le nom de personnes qui ont épousé des opinions antisémites, selon une nouvelle analyse, menée par le préfet de police de la ville, chargé de la lutte contre l’antisémitisme.

Samuel Salzborn, un spécialiste des sciences politiques, qui a été nommé au poste de commissaire l’année dernière, ne demande pas que les noms des rues soient modifiés. Il a déclaré au radiodiffuseur allemand RBB que son bureau avait lancé cette étude pour « créer une base systématique pour une importante discussion sociale ».

Cette discussion porte notamment sur la manière de prendre en compte le fait que l’antisémitisme ait été une opinion courante pendant des siècles en Allemagne, ce qui signifie que de nombreuses personnes ayant apporté des contributions importantes à la société en général peuvent avoir exprimé des opinions antisémites.

Par exemple, Martin Luther, le théologien allemand du 16e siècle à l’origine du protestantisme, a appelé à persécuter et bannir les Juifs. La Martin luther strasse traverse un quartier branché de Berlin.

Le rapport mentionne plusieurs rues qui portent le nom de personnes qui ont participé activement à la résistance au régime nazi, mais qui avaient auparavant exprimé des opinions antisémites.

Un exemple important est Martin Niemöller, un pasteur qui s’est opposé au nazisme et qui a écrit en 1946 le célèbre poème First They Came, qui énumère de nombreuses victimes du nazisme et dénonce le silence des autres Allemands face à la persécution.

La Pastor-Niemöller-Platz, une place publique et une station de métro dans la partie nord de Berlin, lui rend hommage.

Mais Niemöller a exprimé des opinions antisémites, accusant les Juifs de déicide. Harold Marcuse, professeur d’histoire allemande moderne à l’Université de Californie, Santa Barbara, a écrit en 2003 que Niemöller « était certainement un antisémite raciste. »

Niemöller, qui a finalement été emprisonné avec des détenus juifs, par les nazis pour s’être opposé à eux, a reconnu en 1963 son antisémitisme et s’en est excusé. Il est mort en 1984 à l’âge de 92 ans. D’autres personnes dont les noms se retrouvent dans les rues de Berlin, qui compte 4 000 routes au total, ont des antécédents plus clairs.

Otto Dibelius, un évêque décédé en 1967 qui, avant la montée du nazisme, avait écrit sur la « solution » au « problème juif », a une rue de deux pâtés de maisons à son nom.

La proposition de Dibelius était d’arrêter l’immigration des Juifs et d’attendre que le nombre de Juifs allemands s’effondre.

Pendant ce temps, une rue de quatre pâtés de maisons portant le nom de Heinrich von Treitschke, qui a inventé l’expression « les Juifs sont notre malheur », se termine par un centre commercial qui comprend un magasin de vêtements Zara.

L’étude de l’auteur, un politologue nommé Felix Sassmannshausen, suggère que le changement de nom pourrait être approprié dans certains cas.

Dans d’autres, a-t-il ajouté, l’ajout d’une plaque ou d’un autre marqueur de l’histoire antisémite de l’homonyme de la rue pourrait être une bonne mesure.

2-Réacteurs nucléaires à l'arrêt, la France perdante?

Réacteurs nucléaires à l'arrêt : la France devra-t-elle importer de l'électricité cet hiver ?

EDF a confirmé que les deux réacteurs nucléaires de la centrale de Chooz ont été mis à l’arrêt le 18 décembre pour des défauts de soudure. Résultat, la France pourrait devoir importer de l'électricité en provenance de ses partenaires européens, selon RT.

D'après une information rapportée par l'AFP cité par RT, EDF a décidé d'arrêter les deux réacteurs de la centrale nucléaire de Chooz (Ardennes) « par mesure de précaution », et de prolonger l'arrêt des deux réacteurs de la centrale de Civaux (Vienne).

Cette annonce fait suite à la découverte de fissures sur les soudures des tuyauteries du circuit d'injection de sécurité. Un circuit qui permet de refroidir le réacteur en cas d'accident. Avec 15 réacteurs arrêtés sur 56, le parc nucléaire français n’a jamais été aussi peu productif, alors que l'hiver approche.

Les propositions des candidats toujours selon l'AFP, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), un établissement public expert en matière de sûreté nucléaire et radiologique, a annoncé le 16 décembre que « des actions de contrôle pourraient s’avérer nécessaires sur les autres réacteurs en exploitation ».

L'IRSN a également confirmé que les investigations sur les quatre réacteurs d’EDF devraient durer plusieurs semaines. Pire encore, d'après un membre de l'IRSN cité par Le Parisien, « une anomalie générique relative aux réacteurs de ce type ne peut à ce stade être exclue ».

L'arrêt d'autres réacteurs réduirait d'autant plus la production d'un parc nucléaire français, déjà particulièrement amoindri, notamment en raison des reports d’opérations de maintenance décidés par EDF en 2020 eu égard au Covid-19. Avant même ces fermetures, le gestionnaire de réseau électrique Réseau de transport d'électricité (RTE) prévoyait déjà un hiver en « vigilance particulière », craignant d’importants pics de la consommation, notamment en janvier et février, au moment où les températures risquent d’être les plus basses.

L'énergie atomique compte pour 77% de la production électrique française, et la crise sanitaire a affecté le calendrier de maintenance des centrales. La France va-t-elle devoir importer de l'électricité ? Avec ces réacteurs à l’arrêt au 18 décembre, le réseau français aura peut-être besoin d’importer de l’électricité supplémentaire. Si RTE a affirmé le 17 décembre que la sécurité d'approvisionnement de la France en électricité était « bien assurée la semaine prochaine », selon Le Parisien, le pays pourrait devoir faire appel à ses partenaires européens – Allemagne en tête – et donc indirectement à la Russie qui alimente plus d’un tiers des centrales à gaz européennes.

Source : RT France

3-Yémen : le virage russe?

Nouvelle position russe sur la guerre du Yémen. Ansarallah salue.

Le membre du bureau politique de l’organisation yéménite houthie Ansarallah a salué la position de la Russie lors de la dernière séance du Conseil de sécurité de Nations unies sur la situation au Yémen.

« La position du représentant de la Russie durant la séance du CS a été une position responsable ; elle présente un diagnostic véridique de la réalité à laquelle est confrontée la République yéménite, en l’occurrence l’arrogance des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne et leur engouement pour leurs propres intérêts et pour leur rôle auquel ils se sont engagés dans le cadre de leur mission dans l’offensive contre le Yémen », a écrit Mohamad-Ali al-Houthi sur sa page Twitter.

Durant la séance du CS qui avait eu lieu le mardi 14 décembre, l’ambassadeur russe adjoint de la Russie à l’ONU, Dmitri Polianski a fait état d’un glissement politique concernant les deux accords de Stockholm (entre les deux gouvernements de Hadi et de Sanaa) et de Riyad (entre le gouvernement de Hadi et le Conseil transitoire du sud).

Selon lui, le processus politique s’approche d’un point de non-retour après quoi il sera impossible de rassembler les différentes parties de l’État yéménite.

« La communauté internationale devrait reconnaître que les protagonistes sont entêtés et qu’ils ne sont pas disposés à entamer les négociations sous l’égide des Nations unies », a-t-il souligné.

M. Poliansky a estimé que les efforts du délégué spécial de l’ONU pour le Yémen n’ont pas réussi et il n’est plus possible non plus de se référer au cadre actuel du compromis dicté par la résolution 2216, laquelle avait été adoptée en 2015 et n’a plus rien à voir avec la situation sur le terrain. En appelant à trouver une solution qui puisse ramener le conflit vers un parcours politique pacifique.

Le délégué russe a vivement critiqué les membres occidentaux du Conseil de sécurité : « par malheur, nous devons reconnaître que nos compagnons occidentaux ont manifesté plusieurs fois qu’ils étaient prêts à sacrifier facilement l’unité du CS sur le dossier yéménite pour subvenir uniquement à leurs intérêts égoïstes. Ils utilisent le langage des sanctions et refusent de trouver des solutions ».

Selon lui, les sanctions du Conseil de sécurité devraient être exclusivement au service de l’intérêt de pousser l’opération politique au Yémen et non pas pour forcer la pression sur certains protagonistes du conflit.

C’est la première fois que la Russie exprime une position critique à l’égard du comportement de l’ONU et des acteurs occidentaux sur la guerre du Yémen.

L’Arabie saoudite a lancé à la tête d’une coalition arabe une guerre contre le Yémen en 2015, pour imposer son homme de main le président démissionnaire contesté Abd Rabbo Mansour Hadi et imposer sa mainmise dans ce pays qu’elle considère être son arrière-cour. Elle impose aussi un embargo très sévère en application de la résolution de l’ONU qui avait été votée aussi par la Russie.

Grâce au soutien militaire et politique que lui procurent les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, elle s’est permis les pires massacres contre les centaines de milliers de civils, détruisant le pays sans relâche, poussant des millions de yéménites vers la pire famine et situation sanitaire.

4-Guerre civile aux USA en 2024

Trois généraux américains ont conseillé les autorités américaines sur la façon d'éviter une guerre civile aux États-Unis.

L'armée américaine est profondément préoccupée par la situation politique intérieure du pays et craint que les prochaines élections présidentielles qui auront lieu en 2024 ne s'accompagnent d'affrontements sanglants entre ceux qui ne sont pas d'accord avec les résultats du vote et ceux qui le sont, une émeute plus que probable susceptible de déclencher une guerre civile d'envergure.

C'est la conclusion à laquelle sont arrivés les généraux de division Antonio Taguba et Paul Eaton, ainsi que le général de brigade de l'armée américaine Stephen Anderson à l'occasion de la prise du Capitole en janvier 2021.

Rappelons que le 6 janvier de cette année, des citoyens américains en désaccord avec les résultats des élections présidentielles, ainsi que des représentants individuels de l'armée, ont attaqué le Capitole à Washington. L'un des dix principaux accusés de l'émeute était lié à l'armée américaine, écrivent les généraux dans le Washington Post.

Dans la chronique du Washington Post, ils ont suggéré un plan d'action pour faire face aux problèmes internes qui affligent les États-Unis en ce moment. Ils notent que plus de 100 vétérans militaires ont écrit et publié une lettre exprimant leur soutien à l'ancien président américain Donald Trump, qui continue à ce jour d'affirmer que sa victoire électorale lui a été volée.

Taguba, Eaton et Anderson pensent que si l'administration actuelle du président ne change pas sa politique, dans une société déjà divisée, les officiers et les soldats peuvent directement refuser d'obéir à Joe Biden. Selon les généraux, une guerre civile est alors possible, débouchant sur une attaque d'autres États contre les États-Unis.

L'armée américaine est convaincue que malgré les serments de tous les militaires qui ont juré de défendre la constitution américaine face à une élection contestée, ils peuvent se retrouver divisés entre ceux qui sont d'accord avec les résultats et ceux qui les considèrent comme truqués.

Les généraux n'ont pas manqué de citer le secrétaire à la Défense de Trump, Christopher Miller, celui qui a délibérément refusé d'organiser la défense du Capitole le jour des événements du 6 janvier, et a souligné que la défense du pays avait été assurée. par les forces de Mark Milli, celui qui a limité l'accès de Donald Trump aux armes nucléaires sur fond de troubles internes au pays. Selon les agents de l'article, l'armée américaine a été prise par surprise et cela ne devrait plus jamais se reproduire.

Les généraux américains, qui conseillent les autorités, exhortent les autorités compétentes à prêter attention aux « rebelles potentiels » ou même à organiser un « faux coup d'État » pour identifier les vulnérabilités de la Maison Blanche afin d'éviter d'assister à une guerre dans le pays en 2024.

Source : Topwar

5-Avion "nucléaire" russe refait surface!

Le « conseil de guerre nucléaire » russe a volé près de la frontière ukrainienne.

Sur fond de comportement provocateur de l'Ukraine, l'avion russe permettant le contrôle des forces armées en cas de conflit nucléaire, l'Il-96-300PU a survolé près de la frontière ukrainienne, et cette dernière a bien pu être observée depuis le territoire ukrainien, ce qui indique que la Russie a envoyé à Kiev un signal très clair est d'abandonner les provocations dangereuses qui constituent une menace pour la partie russe.

On sait que l'avion a décollé de Voronej, après quoi il s'est immédiatement dirigé vers la frontière ukrainienne, effectuant au moins 8 cercles sur la section entre les colonies de Liski et Valuyki. Après près de deux heures de vol près de la frontière ukrainienne, l'avion s'est envolé vers Moscou.

Il est à noter que les camps de terrain russes sont situés dans la zone de vol de l'avion militaire russe et que du côté ukrainien, il existe des forces assez importantes des forces armées ukrainiennes. Les experts n'excluent pas qu'en raison de la tension croissante, la Russie intensifie la surveillance de certaines sections de la frontière ukrainienne, d'autant plus que des forces de l'OTAN sont censées être déployées ici.

Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie ne commente pas officiellement le vol de l'avion Il-96-300PU à 50 kilomètres de la frontière ukrainienne.

source : avia-pro.net

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SOURCE: FRENCH PRESS TV