Analyses de la rédaction :
-L'Algérie réitère sa volonté de concrétiser le projet du gazoduc TSGP
Le Secrétaire général du ministère de l'Energie et des Mines, Abdelkrim Aouissi, a réitéré lundi à Alger, lors d'un entretien avec le Secrétaire général du ministère nigérian des Affaires étrangères, Gabriel Tanimu Aduda, la volonté de l'Algérie de "concrétiser rapidement" le projet du gazoduc Trans-Saharan Gas-Pipeline (TSGP), indiqué un communiqué du ministère.
Lors d'un entretien au siège du ministère, les deux parties "ont passé en revue les relations de coopération énergétique bilatérale et les opportunités d'investissement et d'échange d'expérience entre les deux pays, notamment l'exploration et la production des hydrocarbures, la pétrochimie, le transport et la commercialisation du GNL ainsi que la production, le transport et la distribution de l'électricité", selon la même source.
M. Aouissi a réitéré, à cette occasion, "l'intérêt et la volonté de l'Algérie de concrétiser rapidement le projet Trans-Saharan Gas-Pipeline, inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD)".
Le TSGP devra relier le Nigéria à l'Algérie en passant par le Niger. Il aura un impact certain sur le développement socio-économique de toutes les régions traversées et permettra leur alimentation en gaz naturel et la création de postes d'emploi, relève-t-on dans le communiqué.
Dans cette perspective, les deux parties "ont convenu de réactiver rapidement le groupe de travail mixte en vue de poursuivre les discussions entre les experts des deux pays sur ce projet et d'identifier d'autres axes de coopération".
Les deux parties se sont également félicitées du niveau de dialogue et de concertation entre les deux pays, notamment au sein de l'Opep et du Forum des pays exportateurs du gaz (GECF) en vue de contribuer à la stabilité des marchés pétroliers et gaziers dans l'intérêt mutuel des producteurs et consommateurs, ajoute le communiqué.
Source : Aps.dz
- L’Algérie réitère son soutien à la cause palestinienne
Le président de la République algérien, Abdelmadjid Tebboune a annoncé, lundi, une contribution financière de l'Algérie de l'ordre de 100 millions de dollars à l'État de Palestine.
"Par fidélité à la glorieuse histoire révolutionnaire de l'Algérie et à l'engagement immuable de tout le peuple algérien soutenant la cause palestinienne juste en toute circonstance, l'État algérien a décidé de remettre ce chèque comportant une contribution financière de la part de l'Algérie de l'ordre de cent (100) millions de dollars à l'Etat palestinien", a déclaré le Président Tebboune lors d'une conférence de presse conjointe animée avec Mahmoud Abbas, qui effectue une visite d'Etat en Algérie.
Source : liberte-algerie
-Le Maroc augmente son budget militaire
Dans le cadre de la modernisation de l’arsenal des forces armées royales (FAR), le Maroc renforce les capacités de ses militaires. En témoigne l’augmentation de 4 % de ses dépenses pour un budget global de 50 milliards de dirhams.
Lors de la présentation de son budget devant la chambre des conseillers, le ministre délégué chargé de l’Administration de la Défense nationale, Abdellatif Loudiyi, a passé en revue la politique militaire mise en place par le royaume pour moderniser son armée en vue de faire face aux défis sécuritaires.
Selon lui, ce montant demeure insuffisant au regard de l’ampleur des missions qu’accomplissent les Forces Armées Royales.
Pour rappel, le Maroc a sollicité ces derniers mois, l’expertise de la France, des États-Unis et d’Israël pour renforcer et moderniser son arsenal militaire. Le ministre a cité entre autres, l’achat de cinq drones espions Hermes 900 du fabricant israélien Elbit Systems, et plus récemment le Skylock Drone de Rafael Advanced Defense Systems.
Par ailleurs, les FAR modernisent actuellement la flotte aérienne avec la commande de la dernière version sophistiquée des chasseurs F-16. Idem pour les hélicoptères d’attaque AH-64E, (Apache), commandés par le Maroc auprès de Boeing.
Tous ces contrats sont signés avec des clauses de formation des cadres militaires marocains dans tous les domaines relatifs aux armes achetées. Ceci étant, le Royaume ambitionne également de devenir plus autonome dans l’entretien et dans la réparation du matériel militaire, a rassuré le ministre.
Source : bladi.net
-Maroc : l’arrestation des militants provoquera une révolution contre Rabat
La militante marocaine des droits de l’Homme, Saida Eulmi a affirmé que la peur ressentie par le Makhzen face au danger et à l'émergence de nouveaux mouvements qui tentent d'arracher la démocratie, pousserait Rabat à lancer une campagne pour faire avorter les forces vives, soulignant que "l'arrestation d’activistes civils et politiques n'arrêtera pas la révolution qui renversera, à coup sûr, cet état autoritaire.
Dans une publication postée, samedi, sur sa page Facebook, la militante a expliqué que la véritable raison derrière "l'établissement de PV contre Fatima Zahra uld Belaid, et son arrestation arbitraire", s’expliquait par son adhésion aux rangs des forces vives réagissant contre l'injustice sociale, la détention politique et la dégradation économique au Maroc.
Une telle arrestation intervient au moment où la jeune femme attendait sa lettre de nomination et son droit constitutionnel au travail, précise Mme Eulmi.
Les militants, a-t-elle écrit, "se rendent compte que le Maroc a été pillé par une poignée de citoyens puissants et des lobbies de la corruption, et qu'il ne leur reste que la prison...".
Source : Aps.dz
- Libye : jugement "définitif" en faveur de la participation de Seif al-Islam Kadhafi aux élections présidentielles
(Selon la chaîne "Libya Al-Ahrar" (privée). Bien qu’aucune déclaration officielle n'ait été publiée dans l'immédiat)
Un tribunal libyen a décidé, dimanche, de réintégrer définitivement Seif Al-Islam Kadhafi dans la course à l'élection présidentielle, rejetant l'appel de la Commission électorale visant à l'exclure de la liste des candidats, selon les médias locaux.
La chaîne "Libya Al-Ahrar" (privée) a rapporté que "le tribunal (de la ville) de Sebha (sud) a rejeté l'appel de la Haute commission électorale nationale contre le recours de Seif al-Islam, et a définitivement statué en faveur de sa réintégration dans la course à la présidentielle."
Jusqu'à 17h42 GMT, aucun communiqué officiel n'a été publié concernant la question de la candidature de Seif al-Islam, fils de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
Le même tribunal avait décidé, jeudi, la réintégration de Seif al-Islam, 49 ans, dans la course à la présidentielle prévue le 24 décembre, après son recours contre son exclusion décidée par la commission électorale.
La candidature de Seif al-Islam se heurte à un rejet officiel et populaire en Libye. Condamné à mort par la justice libyenne en 2015 pour "crimes de guerre", il est également poursuivi par la Cour pénale internationale pour "crimes contre l'humanité", pour avoir tenté de réprimer les manifestations contre le régime de son père.
Avec cette candidature, Seif al-Islam revient sur la scène politique de son pays plus de 10 ans après l'assassinat de son père, Mouammar Kadhafi. (1969-2011).
Le 24 novembre, la Commission électorale a annoncé une "liste préliminaire" de 73 candidats à la présidence, dont le général à la retraite Khalifa Haftar, ainsi qu'une autre liste comprenant 25 personnes exclues, dont Seif al-Islam Kadhafi.
Mardi, le tribunal de première instance de la ville de Zawiya (ouest) a décidé d'accepter un recours introduit contre Haftar et de l'exclure de la liste des candidats.
Le président de la commission électorale, Imad Al-Sayeh, a annoncé, dimanche, que la commission avait fait appel de tous les recours introduits contre ses décisions auprès des tribunaux de première instance, concernant les candidats aux élections présidentielles.
Source : aa.com