Un adolescent palestinien de 15 ans s'est fait sauvagement assassiner ce lundi à Tulkarem en Cisjordanie alors qu'il fonçait au volant de sa voiture sur la foule de militaires sionistes qui pilonnaient comme des fous les manifestants cisjordaniens. L'adolescent, né sous Mahmoud Abbas et bercé le long de sa vie par l'illusion abbassien de coexistence avec les sionistes, était bouleversé par de terrifiantes images de cet autre adolescent palestinien buté à bout portant la veille à Qods alors qu'il était tombé à terre. Le jeune Palestinien a été tué alors qu'il était tombé par terre et les sionistes l'accusaient d'avoir cherché à les attaquer.
Les effectifs des gardes-frontières sionistes ; ce corps récemment créé par une armée sioniste qui reconnaît avoir perdu tout contrôle sur le front intérieur et s'attend même à ce que le soulèvement en Palestine historique finisse par l'emporter, eux et les colons, ont tiré sur le jeune Palestinien à une distance zéro, près du rond-point d’Al-Masara, dans le quartier de Bab Al-Amoud, dans la ville occupée de Qods.
Les forces israéliennes ont également tiré des gaz lacrymogènes sur des civils palestiniens dans la région, selon l'agence de presse palestinienne Wafa.
شرطة الاحتلال الإسرائيلي تطلق النار على شاب فلسطيني في #باب_العامود. #فلسطين pic.twitter.com/nhmCde3to0
— قناة الميادين (@AlMayadeenNews) December 4, 2021
Les médias israéliens prétendent que le jeune Palestinien a poignardé un colon ultra-orthodoxe de 20 ans dans le cou et le dos. Selon des activistes sur les réseaux sociaux, le jeune Palestinien s’appelle Mohammad Chawkat Salimat (25 ans). Il est originaire de la ville de Salfit. Son image alors qu'il gisait par terre avait mis hors de lui l'adolescent de 15 ans de Tulkarem qui décide alors de le venger.
Ce même jour et par crainte de voir d'autres Palestiniens la Carlo à la main surgir de quelque part pour liquider les sionistes, l'armée d'occupation littéralement débordée par la lutte des Cisjordaniens, des Palestiniens des territoires de 48 qui agissent désormais ensemble, se resserrent les coudes contre l'occupation, avait par ailleurs fermé les portes de la mosquée Al-Aqsa et arrêté encore un autre jeune Palestinien, selon le même rapport.
Il convient de noter que durant le mois de novembre, la Cisjordanie et Qods occupée ont connu une recrudescence des opérations de résistance au cours desquelles 4 Palestiniens sont tombés en martyrs et un réserviste israélien a été tué.
Ces opérations-martyrs croisées prouvent une chose : la Résistance est devenue la seconde nature chez le Palestinien qu'il soit né en Palestine historique, en Cisjordanie ou encore à Gaza. Cela s'appelle la réunification qui s'oppose à la fracture à l'atomisation d'une entité factice faite de mille et un morceaux collés à coup de dollars. Ce lundi, on apprenait aussi le suicide d'un ex-officier sioniste qui s'est donné la mort en se dardant de 20 coups de couteau, car, dixit sa sœur, il avait participé à la guerre de 2006 contre le Liban et il voyait partout des commandos du Hezbollah.
L'entité israélienne est-elle en mesure de surmonter ce péril existentiel qui s'appelle la Renaissance de la Palestine historique alors que, quasi larguée par Washington, elle patauge dans différentes crises ?
Vendredi, à quelques pas de la Palestine historique, Gaza testait un énième missile côte-mer bien plus lourd que d'habitude, mais l'armée a préféré ne pas y réagir. Un responsable au sein de la Résistance palestinienne révélait ce même jour sous le couvert de l’anonymat qu'au cours de la guerre des 11 jours « Épée de Qods », Israël avait offert de transformer Gaza en un « second Dubaï », via « la reconstruction des infrastructures, le redémarrage des services publics, dont ceux du port et de l’aéroport, l’édification d’une cité industrielle et touristique à la frontière égyptienne avec la bande de Gaza, la création d’opportunités d’emploi pour la jeunesse palestinienne, et tout ceci en échange d'une trêve durable » ou ce qui revient au même en retirant l'épée de Damoclès balistique pendu au-dessus de l'entité. Le tir de missile antinavire ce vendredi contenait les éléments de la réponse palestinienne, désormais unie et indivisible à Qods, en Cisjordanie et à Gaza.