L'Iran cherche une vérification pratique de la mise en œuvre des obligations des États-Unis en vertu de l’accord nucléaire et de la résolution 2231, a déclaré Saïd Khatibzadeh qui a martelé : " L'une de nos grandes lignes sera la poursuite des pourparlers et je ne parle pas de la stratégie de l'autre partie."
« La délégation iranienne est entrée à Vienne avec la ferme volonté de parvenir à un accord et d’avoir des pourparlers fructueux. Si l’autre partie vient à la table des négociations avec la même détermination que la délégation de la RII, nous pouvons dire que nous serons sur la bonne voie pour lever les sanctions américaines. Ce qui semble important, c’est que si les États-Unis viennent à Vienne dans le but de venir à bout des problèmes que les parties présentes aux négociations ne sont pas arrivées à mener à bien lors des pourparlers précédents, les impasses seront ainsi plus faciles à dépasser, et si les États-Unis désirent continuer sur la voie précédente, l'Iran aura certainement plusieurs choix. »
En réaction aux récents propos de l’émissaire des Etats-Unis pour l’Iran, Robert Malley, sur les pourparlers directs Iran/Etats-Unis à Vienne, Khatibzadeh a indiqué : « Si les États-Unis viennent lever effectivement les sanctions, ils peuvent avoir une nouvelle opportunité de retour à la table de négociations de Vienne. Ceux qui disent conserver certaines sanctions de l’époque de Trump contre l’Iran, font partie de la campagne de pression maximale de Trump. Je leur conseille de revenir à Vienne avec une volonté ferme.
« Nous sommes maintenant au début des pourparlers au sein du nouveau gouvernement et les parties adverses devraient saisir cette opportunité car elle ne restera pas pour toujours », a-t-il ajouté.
Pierre Dortiguier, expert des questions politiques s'exprime sur ce sujet.