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Le maudit convoi militaire de Barkhane bourré de munitions pour tuer les Sahéliens, désormais bloqué au Niger !
Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. Après le Burkina, le Niger entre en Résistance !
Barkhane n’aurait jamais cru que la lutte anti-occupation ne restera pas confinée dans les frontières maliennes et qu’elle finirait par franchir les frontières burkinabées puis du Niger.
À peine quelques jours après l’héroïque résistance des habitants de Kaya au Burkina où les soldats, officiers, blindés et drones mirage 2000 ont été chassés par une jeunesse prise de souveraineté et de liberté et on pense au petit Aliou, c’est le peuple nigérien qui rallie la Résistance...
Belle leçon aux Yankees qui croit pouvoir en se cachant derrière la France lui emboîter le pas et occuper le Sahel...
Et si les Nigériens, peuple résistant de nature en faisait autant avec les bases américaines au Niger ! Que s’est-il passé ?
Au Niger, le convoi militaire français parti de Côte d’Ivoire et se rendant au Mali, en transitant par le Burkina Faso et le Niger, a de nouveau été bloqué par des manifestants ce 27 novembre.
Le blocage a eu lieu cette fois dans la ville nigérienne de Téra. Un convoi militaire français d’une centaine de véhicules, parti de Côte d’Ivoire avec pour destination Gao, au Mali, a été temporairement bloqué par des manifestants ce 27 novembre dans la ville de Téra, dans l’ouest du Niger, selon des informations de l’état-major.
Voici la version de l’état-major français : « Le convoi s’est arrêté hier soir à Téra. Ce matin, quand ils ont voulu reprendre leur progression vers Niamey (à 200 km de là, ndlr), ils ont été arrêtés par un millier de manifestants et un groupe violent parmi eux a tenté de s’emparer des camions », a détaillé le porte-parole de l’état-major français, le colonel Pascal Ianni. « Les soldats français ont effectué des tirs de sommation », a poursuivi le porte-parole. Mais tout comme au Burkina Faso, ces fameux tirs de sommation ont également fait de nombreux blessés. Donc le même procédé qu’au Burkina Faso.
Le convoi a finalement pu quitter Téra à la mi-journée et reprendre sa progression vers Niamey. « Nous prenons toutes les précautions pour sécuriser le convoi et éviter les tensions », a assuré le colonel Ianni, en démentant fermement de « fausses informations » circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles l’armée française aurait tué des dizaines de civils nigériens à Téra. De même que Paris a tenté de démentir toutes les informations et même le rapport de l’ONU concernant la tuerie dans une cérémonie de mariage à Bounti au Mali.
En Afrique de l’Ouest, principalement dans le Sahel ou dans les fameux territoires occupés appelés outre-mer, en Guyane française, les forces de l’ordre reçoivent l’ordre d’attaquer, de blesser et de tuer impunément, sans intervention de la Communauté internationale.
La politique méprisante de la France ou des États-Unis à l’égard des Africains ou d’Israël à l’égard des Palestiniens est exactement pareille, à savoir une politique d’apartheid.
Le monde entier devrait bien se rendre compte d’une chose, c’est que, la révolte auquel on assiste en Afrique contre les occidentaux n’est pas due à de la manipulation médiatique en provenance des pays du bloc de l’Est, c’est les occidentaux qui l’ont engendrée eux-mêmes, avec la politique impérialiste des États occidentaux. C’est toujours aussi bizarre que l’Afrique qui est un continent aussi riche détient un grand nombre de pauvres, et particulièrement dans les pays qui ont encore le Franc CFA. Les populations en Afrique ont très bien compris qui est leur ennemi commun et ce soulèvement auquel on assiste n’est qu’un début !
2. RCA : la Minusca totalement décrédibilisée
En Centrafrique, la population se demande toujours à quoi sert la Minusca, mais surtout, comment peut-elle protéger les Centrafricains alors qu’elle n’arrive pas à se protéger elle-même.
Les rebelles de la CPC ont facilement désarmé le contingent camerounais de la MINUSCA à Sido.
Des sources crédibles ont appris que, hier, sur l’axe BODJOMO-BOGUILA, 15 rebelles de la CPC ont envahi le village de SIDO, y rencontrant un contingent camerounais de la MINUSCA patrouillant sur le terrain. Leur affrontement s’est terminé par le fait que les rebelles ont pris les armes des Casques bleus, sans rencontrer aucune résistance. Puis ils ont relâché les Casques bleus non armés et inoffensifs. Le véhicule de ce contingent camerounais est retourné à MARKOUNDA sans armes puisque toutes les armes légères et de gros calibres ont été remis aux rebelles.
Les Centrafricains ne comprennent pas pourquoi le pays a besoin de Casques bleus qui ne peuvent se protéger eux-mêmes, et encore moins une population civile?
Des manifestations ont alors eu lieu près du siège de la MINUSCA. Les Centrafricains disent « Non à la Minusca, Non au coup d’État en gestation ».
Le 26 novembre 2021, une autre manifestation des Centrafricains a eu lieu près du siège principal de la MINUSCA à Bangui.
Les manifestations contre la mission de l’ONU se poursuivent depuis longtemps en République centrafricaine. Cette vague de mécontentement parmi les résidents est causée par un certain nombre de crimes commis par des éléments de cette mission onusienne : multiples accidents mortels, complicité avec certains groupes armés, inaction de la MINUSCA face aux actes crapuleux des rebelles.
Aujourd’hui, il y a une nouvelle raison pour la manifestation. Les Centrafricains soupçonnent un complot français contre la RCA. Pour rappel, le 22 novembre 2021, dans une déclaration à la presse, le Mouvement Talitha Koum Centrafrique a déclaré que la résolution 2605 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui proroge le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine, masque en fait une manœuvre de coup d’État en préparation contre le régime du président Touadéra.
En brandissant des pancartes avec les inscriptions « Coup d’État qui ne dit pas son nom », « Un coup d’État en préparation », « ONU combat les Centrafricains », « Le Conseil de sécurité est au solde de la France », « Tous sauf la France », les habitants de Bangui disent « Non à la MINUSCA » et « Non au coup d’État en préparation ».
Dans leur ferme intention de repousser la mission de l’ONU du territoire de la République centrafricaine, la population civile se rend régulièrement à des manifestations, fait des graffitis « MINUSCA MEURTIER » sur les murs de la base de la MINUSCA, et met également une grande bannière avec cette inscription sur la place de la capitale.
La seule option qui va rester pour la Minusca, c’est bel et bien la porte de sortie. Et l’effet domino va également être lancé à travers toute l’Afrique. Ce n’est qu’une question de temps pour que les populations africaines poussent les Occidentaux hors du continent africain.
3. RDC : les forces armées ougandaises dans l’est du pays
Selon RFI, les forces armées ougandaises ont été autorisées à pénétrer dans les territoires de l’est de la République démocratique du Congo. Le président congolais Félix Tshisekedi a accepté la demande formulée par son homologue ougandais Yoweri Museveni. L’objectif est notamment de poursuivre le groupe armé ADF qui sévit dans la zone. Mais au regard de l’histoire récente entre les deux pays c’est une décision sensible, qui n’a pas encore été annoncée officiellement par les deux chefs d’État.
Nous avons contacté Luc Michel, géopoliticien à ce sujet.