TV
Infos   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   Amériques   /   Asie   /   Europe   /   E-PRESS   /   L’INFO EN CONTINU

E-Press du 23 novembre 2021

E-Press du 23 novembre 2021

Télécharger 📥

Au sommaire :

1-Guadeloupe : derrière la contestation sanitaire, l’explosion d’une colère plus profonde

Les émeutes contre la vaccination obligatoire en Guadeloupe sont alimentées par certaines tensions sociales qui couvent depuis des mois, voire des années sur l’île.

Les barricades commencent à tomber en Guadeloupe, après une semaine électrique marquée par des appels à la grève générale. Les renforts de police et de gendarmerie annoncés par le gouvernement et débarqués dimanche ont entrepris de dégager des routes les morceaux de tôles, les conteneurs à poubelles ou encore les arbres servant de boucliers aux manifestants, mobilisés contre l’obligation vaccinale aux soignants et contre le passe sanitaire imposés ici comme partout en France. La crainte de nouvelles violences urbaines a cependant contraint le rectorat à suspendre ce lundi l’accueil des élèves dans les écoles, collèges et lycées. Un couvre-feu est toujours en vigueur jusqu’à mardi matin. 

La peur d’une nouvelle vague de tensions s’explique également par les toutes premières conséquences judiciaires de cette révolte. Trente personnes seront notamment jugées ce lundi en comparution immédiate à Pointe-à-Pitre, soupçonnées d’avoir participé aux violences urbaines, incluant incendies et pillages. L’autre raison étant le caractère protéiforme de cette insurrection, qui selon les acteurs locaux, va beaucoup plus loin qu’un simple désaccord autour de la politique vaccinale et même de la lutte contre le Covid-19. Depuis l’été, le taux de vaccination a en fait beaucoup progressé en Guadeloupe, avec désormais un taux de près de 90 % des soignants vaccinés, et approchant 50 % dans la population générale. Le président de la République Emmanuel Macron a assuré, en marge d’une visite à Amiens, qu’il y avait en Guadeloupe « une adhésion croissante à la vaccination », malgré l’opposition d’une « toute petite minorité ». « Il faut que “l’ordre public soit maintenu”, a-t-il encore affirmé.

Interrogée vendredi par l’AFP, Maïté M’Toumo, secrétaire générale de l’UGTG, a estimé que l’obligation vaccinale est “la goutte d’eau qui a fait déborder le vase”. Selon cette responsable qui demande des négociations avec le gouvernement, la mise en place d’une obligation vaccinale pour les soignants serait “la preuve qu’en Guadeloupe on se fait imposer des règles qui vont à l’encontre des intérêts du peuple”.

Le manque de confiance en matière de santé publique est criant. “Outre la perte de confiance dans la parole de l’État due notamment à une gestion du début de crise avec des contradictions sur l’utilité du masque, il y a un lourd passé historique”, analysait fin septembre auprès de L’Express le député guadeloupéen Olivier Serva. “La commission d’enquête parlementaire sur l’utilisation du chlordécone a clairement mis en lumière la parfaite connaissance par l’État des conséquences de l’utilisation de ce pesticide, d’ailleurs aussitôt interdit en France en 1990 et maintenu aux Antilles jusqu’en 1993, poursuivait le député. Ce qui permet à nos territoires de battre des records de cancer de la prostate.”

Mais la colère est aussi liée à un contexte économique et social très difficile. Conditionner l’injection à la conservation de son emploi et donc de son salaire avait déjà été perçu comme une injustice en métropole lors de son instauration. Ce mécontentement est encore plus grand, sur une île où le taux de chômage est important. D’après l’Insee, 17 % des Guadeloupéens sont sans-emploi, un taux deux fois supérieur à celui de l’Hexagone. Chez les 15-29 ans, et malgré quelques progrès ces dernières années, plus d’un tiers sont au chômage.

“On ne peut pas priver ces personnes de salaire, sachant les difficultés que nous rencontrons au niveau de la Guadeloupe. Nous avons plus de 40 ans de retard par rapport à l’Hexagone concernant notre développement économique”, a vivement critiqué samedi le président de région, Ary Chalus (LREM), sur Franceinfo. “Ce blocage n’est pas seulement dû à cette obligation vaccinale, mais aussi à tous les problèmes que nous rencontrons depuis tantôt (...) Vous savez qu’avec cette situation sanitaire la Guadeloupe a beaucoup perdu, que ce soit en matière de taxe sur les carburants, sur les transports, les collectivités, et notamment pour la Région c’est près de 30 millions que nous avons perdu”, avait-il déjà averti au tout début de la grève générale.

“Le vrai sujet, c’est que cela [cette révolte, NDLR] vient de très loin. La Guadeloupe a été abandonnée en matière de service public depuis des années”, a également reconnu le candidat à la primaire de la droite Philippe Juvin, au micro de RMC, ce lundi matin.

Source : lexpress.fr

2-Hypersonique chinois : nouvelles révélations

De nouveaux détails fuitent sur le test d’un missile hypersonique chinois mené en juillet

Annoncé d’abord en octobre par le Financial Times, le test d’une arme hypersonique chinoise mené le 27 juillet au-dessus de la mer de Chine méridionale a surpris le Pentagone qui se demande désormais comment Pékin a pu avancer à ce point dans ce domaine, écrit le quotidien britannique.

Se référant à des sources au sein du renseignement, le Financial Times a rapporté de nouveaux détails sur le test d’une arme hypersonique qui a eu le 27 juillet au-dessus de la mer de Chine méridionale.

D’après le quotidien, Pékin a fait preuve d’ « une capacité qu’aucun pays n’a démontrée auparavant ». Notamment, son planeur hypersonique a tiré le projectile au-dessus de la mer de Chine méridionale tout en se déplaçant à une vitesse cinq fois supérieure à celle du son.

Cette avancée technologie a laissé perplexe les scientifiques du Pentagone qui ne comprennent pas comment les militaires ont réussi à tirer un missile à partir d’un véhicule se déplaçant à des vitesses hypersoniques, poursuit le média.

Les experts du Pentagone se demandent également de quels types d’armes il s’agit précisément, car le missile n’a frappé aucune cible avant de plonger dans l’eau. Certains pensent qu’il s’agissait d’un missile air-air. D’autres supposent que c’était une arme capable de détruire des systèmes de défense antimissile afin qu’ils ne puissent pas abattre l’arme hypersonique en temps de guerre.

Le planeur hypersonique a été propulsé vers l’espace sur une fusée d’un système de bombardement orbital qui est capable de survoler le pôle Sud et de mettre ainsi l’arme hors de portée des systèmes de défense antimissile américains, qui se concentrent sur les menaces de missiles balistiques venant du pôle Nord.

Le média ajoute que le système de bombardement orbital donne à la Chine plus de moyens d’atteindre des cibles américaines. Il rappelle que la Russie a déployé un « système de bombardement orbital fractionné » pendant la guerre froide, mais qu’il était moins avancé et ne transportait pas de planeur hypersonique.

Tout comme mi-octobre, lorsque le Financial Times avait écrit pour la première fois sur le test du 27 juillet, Pékin a refusé ce lundi de confirmer ces nouvelles informations. ZhaoLijian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, a de nouveau évoqué un test d’un véhicule spatial réutilisable. »Ce qui s’est détaché de l’appareil ce sont des parties qui brûlent dans l’atmosphère lorsqu’elles sont lâchées", a ajouté le diplomate.

Or, selon le quotidien, le test de ce dernier a eu lieu 11 jours avant le prétendu essai d’armes hypersoniques.

En août, le Financial Times avait indiqué que la Chine avait lancé un missile hypersonique à capacité nucléaire qui avait fait le tour de la Terre en orbite avant de descendre vers sa cible, finalement ratée. Même si Pékin l’a démenti, les États-Unis s’étaient alors dits « très inquiets » de ce que fait la Chine en matière de missiles hypersoniques.

Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, avait alors accusé la Chine de continuer à « accroître les tensions dans la région et au-delà », ce qui était « l’une des raisons pour lesquelles » Washington considérait la Chine comme « le défi de stimulation numéro un ».

Outre Pékin, les États-Unis, la Russie et au moins cinq autres pays travaillent sur la technologie hypersonique. Cependant, si la Russie a récemment lancé une arme hypersonique Zirkon depuis un sous-marin nucléaire, les États-Unis n’envisagent d’équiper leurs sous-marins de ce type d’arme que vers 2028.

Source : Sputnik

3- La Répression

Aux Pays-Bas, la police aurait tiré à balles réelles sur des civils manifestant violemment contre les mesures sanitaires prises par le gouvernement. D’après les vidéos circulant en ligne, les policiers néerlandais ont fait usage de leurs armes pour tuer et non pour des tirs de sommation. Plus étrange est la participation de membres de l’AIVD (Algemene Inlichtingen- en Veiligheidsdienst), la principale agence de renseignement néerlandaise, dans la répression des manifestations de Rotterdam. Des informations indiquaient que l’AIVD participait depuis des mois à un programme de fichage systématique des personnes et des groupes exprimant leur opposition aux vaccins et passes sanitaires. Une pratique redoutable de par son efficacité et rappelant un peu trop celles de la défunte STASI de l’ex-République démocratique d’Allemagne (RDA).

En Guadeloupe, la population est en état d’insurrection contre les mesures sanitaires prises par le gouvernement. Blocage des établissements hospitaliers, jets de pierres contre les forces de l’ordre, grèves, pneus brûlés et désobéissance civile. Paris envoie des renforts policiers et militaires et le préfet local y décrète le couvre-feu. C’est la première fois qu’un couvre-feu est instauré en raison de « mouvements sociaux et actes de vandalisme ». Un nouveau palier dans la répression des populations est franchi en temps de paix. L’État central y envoie le GIGN et le RAID, les meilleures unités d’élite de la Gendarmerie et de la police pour mater l’insurrection d’une population qui ne réclame ni indépendance ni de nouveaux droits, mais juste la fin de la « connerie ». C’est la répression.

Ces deux exemples confirment que le prétexte COVID-19 n’est qu’un outil de manipulation politique de masse visant le renforcement du contrôle des populations et l’affranchissement du semblant de démocratie. Le message est simple : soit vous vous soumettez à nos mensonges flagrants et les mesures stupides ou irrationnelles qui les accompagnent, soit on vous écrase, par la force si nécessaire.

Il ne s’agit plus de croire ou de ne pas croire en une narration souffrant de graves lacunes en matière de cohérence, mais de se soumettre dans tous les cas de figure à des acteurs non étatiques ayant relégué ce qui reste des États-Nation (un concept obsolète) en simples machines de répression et de contrôle au profit des multinationales. C’est une forme de corruption institutionnelle qui préfigure un avenir dans lequel des conglomérats financiers auront la primauté absolue sur les États.

Le sujet est grave. Il y aura toujours des dérives. Par expérience, la casse n’est pas toujours spontanée. Il existe un marché de casseurs à louer. Le noyautage de la petite délinquance et du grand banditisme par le capital où les services de l’État ne sont pas une nouveauté. Les faux semblants et les actes de vandalisme, réels ou sous faux drapeaux, serviront à réprimer les honnêtes gens pour leur opinion, leur pensée, leur objection ou même leur capacité de résilience face à la bêtise institutionnelle.

Ce n’est pas une insurrection, c’est une révolte des laissés pour compte souffrant du chômage, d’une inflation réelle à deux chiffres, un manque d’eau potable, de racket, de l’exclusion et des déprédations des mafias du foncier qu’on veut transformer en cobayes à traire jusqu’à ce que mort s’ensuive. Et quand ces gens-là se révoltent, le gouvernement ne trouve d’autre solution que la force comme au bon vieux temps des colonies. Cela fait des semaines que les grèves en Guadeloupe sont passées sous silence. Que des tribunes sont censurées, que des personnes sont harcelées pour délit d’opinion, que les patrons de presse, grands amis des politiques et des pontes du régime, font mine d’ignorer.

Autre détail troublant : les processus de prise de décision en matière sanitaire aux États-Unis où l’apprenti sorcier Fauci sombré dans le délire, mais également dans les pays d’Europe occidentale se basent depuis quelque temps sur les conclusions d’équipes israéliennes dont on ignore la composition réelle, la qualification ou même le type de recherches qu’elles effectuent (la pratique courante de faux rapports est un sport de choix en Israël). C’est un scénario revisité d’un improbable dialogue aux enfers entre Faust et Mengele. Un cauchemar souriant et paisible dans le meilleur des mondes. Un monde où on vous contraint à vous faire piquer régulièrement pour accroître le rythme des bénéfices des Big Pharma à la seconde sous peine d’être abattu par un commando d’élite comme un dangereux terroriste. C’est la fabrique de la peur qui vient de se recycler. Le mythe du terroriste islamiste ayant été épuisé puisque tous les pays de la zone MENA sont à terre, il fallait un puissant anxiogène universel avant de revenir à la confrontation globale. Les populations, portion congrue, tout juste bonnes à consommer et faire marcher le cycle non vertueux, doivent être maintenue dans la terreur douce. Les forts en tête seront ciblés et éliminés. Les autres seront des cobayes d’une expérimentation à ciel ouvert. Une sorte de palestination du monde sur fond d’une confrontation entre blocs géants. L’humain ne compte plus.

La contrainte, c’est pour votre bien. Une balle dans la tête en cas d’objection. Merci aux piètres menteurs qui font semblant de gouverner.

Source : Stratégika 51

4-Les USA nucléarisent l’Australie sur le dos de Paris !

Invité de l’émission « Le Grand Jury RTL – LCI – Le Figaro », le 21 novembre, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est revenu sur la décision de l’Australie d’annuler le contrat relatif à l’achat de 12 sous-marins Shortfin Barracuda auprès de Naval Group au profit de 8 navires à propulsion nucléaire, censée être obtenus dans le cadre d’une alliance formée avec le Royaume-Uni et les États-Unis.

« Les Australiens peuvent avoir perdu beaucoup plus qu’ils ne le croient », a lancé M. Le Drian. « C’est un projet de projet pour l’instant. Les trois se sont mis d’accord. Mais sur quoi ? Sur le fait que dans dix-huit mois, il y aura un projet. […] Il ne reste plus que seize mois [l’alliance AUKUS a été scellée le 15 septembre, ndlr]. Pour l’instant, il n’y a rien », a-t-il ensuite développé. Et d’ajouter : « Le sujet qui a été posé par le Premier ministre australien [Scott Morrison, ndlr] était de dire : “je fais ça parce que j’ai peur de la Chine et j’ai peur que ça aille trop vite”. Or, nous, notre premier sous-marin, on le livrait en 2030/33. Je ne sais pas à quelle date sera livré le premier sous-marin nucléaire à l’Australie ».

Pour le moment, il est vrai que la Royal Australian Navy [RAN] est dans l’inconnu. Comme prévu, elle devrait mettre à niveau ses six sous-marins de la classe Collins… Sauf que, initialement, il était question de prolonger leur durée de vie opérationnelle jusqu’à la livraison des premiers Shortfin Barracuda. Or, désormais, il hautement probable qu’ils seront maintenus en service au moins jusque dans les années 2040/50. C’est, en tout cas, ce qu’a laissé entendre le chef d’état-major de la marine australienne, l’amiral Mike Noonan, lors d’une audition parlementaire, en octobre.

Le fait que l’Australie n’a aucune compétence en matière d’industrie nucléaire pose également un problème de taille. Et lui faudra faire évoluer sa législation pour que la RAN puisse exploiter les huit sous-marins qui lui dont désormais promis.

En outre, et à cette fin, celle-ci devra également acquérir les compétences nécessaires. D’où l’idée que des sous-marins américains ou britanniques puissent être basés en Australie, le temps qu’elle se familiarise avec une telle technologie…

Quoi qu’il en soit, ce 22 novembre, soit plus deux mois après l’annonce de la création de l’alliance AUKUS, l’acquisition de sous-marins nucléaires par l’Australie vient de franchir une nouvelle étape avec la signature d’un premier accord liant les trois pays concernés.

En effet, le ministre australien de la Défense, Peter Dutton, a signé un accord autorisant l’échange d’informations classifiées sur la propulsion nucléaire navale » au sein de l’alliance AUKUS, via un « mécanisme permettant au personnel australien d’accéder à une formation auprès » des États-Unis et de la Grande-Bretagne afin d’apprendre « à construire, exploiter et soutenir de manière sûre et efficace des sous-marins à propulsion nucléaire ».

« Avec l’accès aux informations fournies par cet accord, associé aux décennies d’expérience dans le domaine de la propulsion nucléaire navale de nos partenaires britanniques et américains, l’Australie sera également en mesure d’être un dépositaire responsable et fiable de cette technologie », a commenté M. Dutton.

« Je remercie nos partenaires d’AUKUS pour leur engagement à conclure rapidement cet accord crucial qui garantit des progrès continus pour nos ambitions en matière de sous-marins nucléaires et nos efforts collectifs pour garantir que l’Indo-Pacifique reste stable, sûr et prospère, et exempt de coercition », a conclu le ministre australien.

Cet accord doit encore être examiné par les parlementaires des trois pays partenaires afin d’entrer en vigueur. Reste maintenant à voir le temps que prendront ces procédures.

Source : Opex 360

5-Ukraine : le Sultan se venge

Le commandement d’élite des forces spéciales de l’armée turque (Özel Kuvvetler Komutanlığı, ou ÖKK) - conçu pour s’engager dans la guerre non conventionnelle, les opérations transfrontalières secrètes, le sabotage et la surveillance - a affecté des conseillers spéciaux à l’armée ukrainienne et a commencé à entraîner les troupes ukrainiennes dans le cadre d’un programme pluriannuel. Plan, selon une note classifiée obtenue par Nordic Monitor.

La note, soumise en juin 2016 au chef d’état-major général Hulusi Akar, aujourd’hui ministre de la Défense, dressait une évaluation détaillée de l’engagement de la Turquie dans la formation de l’armée ukrainienne. La note était préparée pour se conformer aux ordres d’Akar du 27 mai 2016, dans lesquels il demandait des conclusions après le retour d’une équipe militaire d’une visite de coordination et d’évaluation en Ukraine.

L’armée turque a envoyé une équipe spéciale en Ukraine composée de représentants de diverses forces pour évaluer la manière de coordonner l’entraînement militaire conjoint. La visite a eu lieu du 6 au 10 avril 2016.

Selon la note, l’engagement de ÖKK avec les troupes ukrainiennes couvrait la formation des forces spéciales ukrainiennes par les équipes de ÖKK, en commençant par un programme en Turquie. Kiev a demandé à la Turquie d’envoyer deux officiers au grade de colonel ou de major suivre une formation linguistique en Ukraine, une demande qui a été approuvée par l’état-major turc en 2016.

Une note secrète soumise à l’ancien chef d’état-major Hulusi Akar, aujourd’hui ministre de la Défense, révèle comment les forces spéciales turques ont entraîné le personnel militaire ukrainien à la guerre non conventionnelle :

Un mémo secret détaille l’engagement des forces spéciales turques avec l’armée ukrainienne pour une formation à la guerre non conventionnelle

La Turquie a également donné son feu vert pour accueillir et former une douzaine de membres des forces spéciales ukrainiennes dans le cadre de cours de tir de précision et de tireurs d’élite d’une durée de plusieurs semaines, ainsi que pour le parachutisme en chute libre et d’autres capacités des forces spéciales jusqu’en 2018.

La note couvrait également la mission de conseillers militaires spéciaux de l’armée turque pour former et conseiller l’armée ukrainienne. Des exercices militaires conjoints entre les forces spéciales des deux pays étaient prévus pour 2018.

Le plan de 2016 a ensuite été élargi pour inclure plus de troupes et impliquait également les forces terrestres, aériennes et navales.

La semaine dernière, Nordic Monitor a rapporté que le personnel du commandement des forces navales ukrainiennes avait reçu une formation de « stage de la marine » sur une corvette turque.

Un mémo secret détaille l’engagement des forces spéciales turques avec l’armée ukrainienne pour une formation à la guerre non conventionnelle

Le ministre turc de la Défense Hulusi Akar et son homologue russe, Sergey Shoygu, se sont rencontrés à Istanbul en janvier 2020.

La Turquie et l’Ukraine ont récemment signé plusieurs accords visant à accroître leur coopération dans les domaines économique et militaire. Le dernier accord-cadre de coopération militaire, signé par le ministre turc de la Défense Akar et son homologue de l’époque, Andrii Taaran, en octobre 2020, permet aux militaires ukrainiens de recevoir une formation en Turquie ou vice versa.

Avec l’accord, le personnel des forces armées et les étudiants militaires des deux pays pourront échanger des visites pour l’éducation et la formation militaires. Parmi les domaines de coopération figure l’échange de renseignements. La clause de renseignement militaire de l’accord couvre l’échange de renseignements militaires sur des pays considérés comme nuisibles aux intérêts mutuels de la Turquie et de l’Ukraine.

Source : southfront.org

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV