Entre juillet 2006 et la guerre contre la Résistance libanaise jusqu’à la bataille de « l’Épée de Qods » avec la Résistance palestinienne en mai dernier, le régime sioniste a perdu cinq guerres. Ce sont cinq batailles perdues contre l’axe de la Résistance c’est pourquoi Israël préfère se tenir à carreau et ne plus l’affronter.
À l’heure actuelle, Israël est largement menacé par plusieurs fronts ; le front Nord est le front le plus dangereux pour le régime sioniste, et le front de Gaza le moins stable et le plus critique. Et la Cisjordanie est devenue une arène effrayante pour les sionistes, où il y a une possibilité d’explosion à tout moment. De plus, la situation des Israéliens dans les territoires de 1948 est tout sauf favorable.
Les cas mentionnés sont liés à la menace stratégique contre le front intérieur israélien, et depuis les frontières extérieures, outre le sud du Liban, l’Irak et le Yémen seront d’autres composantes de la menace israélienne en cas de guerre multilatérale. D’autre part, le renforcement de la puissance militaire et technologique de l’Iran en tant que leader de l’axe de la Résistance s’ajoute aux inquiétudes de Tel-Aviv.
Pendant cette guerre, le Front intérieur palestinien s’est également uni d’une manière sans précédent, et les Palestiniens vivant dans les territoires de 1948 ont rejoint le front de combat contre l’ennemi sioniste. Israël craint que cette coordination ne soit renforcée lors de la prochaine guerre. Le régime sioniste a explicitement avoué que l’une des raisons pour laquelle il avait accepté le cessez-le-feu avec la Résistance palestinienne dans la bande de Gaza était le fait qu’il avait peur que le conflit se transforme en une guerre sur plusieurs fronts.
En effet, l’ennemi sioniste craint une augmentation de la force militaire des combattants de la Résistance dans la région et estime qu’en cas de guerre régionale, le ciel de la Palestine occupée sera rempli de milliers de missiles et de drones offensifs qui cibleront n’importe où dans les territoires occupés - du nord au sud et d’est en ouest.
Israël est d’avis qu’une éventuelle guerre régionale exposerait le front interne d’Israël à un danger sans précédent et à d’énormes dégâts, en particulier au niveau des infrastructures internes telles que les centrales électriques et les réservoirs d’eau et de gaz.
Sur le front libanais, l’ennemi sioniste cherche à tester le pouvoir dissuasif de la Résistance. Il a tenté il y a quelques mois de changer les règles de conflit avec le Hezbollah et, pour la première fois depuis 15 ans, il a ciblé des zones sur le sol libanais ; attaque qui s’est heurtée à une réponse immédiate du Hezbollah.
Il est clair que le régime sioniste a peur d’entrer dans un conflit militaire avec la Résistance sur n’importe quel front ; parce qu’il sait qu’il devra faire face à une réponse multiforme et que l’entrée dans une guerre régionale fera reculer Israël de plusieurs décennies et sera une défaite stratégique majeure pour les sionistes.
Le scénario de la destruction d’Israël en cas de guerre régionale est désormais très réaliste ; surtout compte tenu des déclarations des dirigeants de l’axe de la Résistance sur la nécessité d’unir tous les fronts contre l’ennemi.
Selon Rai Al-Youm, le site Internet israélien Walla News citant des sources de l’armée israélienne a annoncé : « Selon les directives du chef d’état-major de l’armée israélienne, le plan vise à réduire la capacité des Palestiniens à lancer des roquettes à différentes portées en direction des villes israéliennes. L’utilisation de missiles permet au Hamas de continuer à perturber la vie quotidienne israélienne et à intimider l’opinion publique israélienne, de sorte que les Palestiniens ont fait de gros efforts ces derniers mois pour dissimuler des missiles afin de compliquer le travail des renseignements israéliens et les efforts offensifs de l’armée israélienne par voie aérienne, terrestre et maritime. »