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Le ciel du Maghreb engloutira l'aviation israélienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Batterie de défense antiaérienne S-300 à la disposition de l'armée algérienne. ©algeriepatriotique

Pourquoi Israël fait-il appel au fils du général Haftar et se dit prêt à l’aider à remporter les prochaines élections présidentielles et législatives en Libye ? La réponse est simple : le projet de déclencher une guerre fratricide algéro-marocaine auquel travaille depuis des années l’axe USA/Israël se complique. Et comment ?  Il y a quelques jours, l’entité israélienne a lancé une première attaque aux drones contre les forces algériennes non loin de Tindouf au Sahara occidental. Cette attaque a fait trois morts. Alger a promis de riposter, et elle ripostera sauf que cette riposte pourrait prendre largement de court les sionistes en ne visant pas les Marocains, mais ces officiers de l’armée terroriste d’Israël, qui opèrent depuis des mois a l’effet de faire du Sahara une base aux opérations de drone anti-Algérie, car ils croient qu’un remake de la guerre du Haut-Karabakh est possible au Sahara, les Bayraktar, les Harop, les MQ-9 et Cie se trouvant en face, là encore, d’un système de DCA made in Russie composée de Pantisir de Buk entre autres. 

Mais le problème est que la guerre du Karabakh Bakou l’a remportée pas vraiment à coup de Bayraktar s’abattant sur la DCA russe des Arméniens, mais à l’aide des milliers de terroristes infiltrés depuis Idlib, qui avancent dans le Haut-Karabakh secondés par drones et chasseurs. Or, la composante terrestre manque cruellement à Israël surtout que l’Armée algérienne a renforcé ses arrières cours : dans le Nord du Mali, Alger a introduit le facteur russe Wagner en soutien à l’armée malienne qui se bat contre les réseaux terroristes soutenus par Barkhane. Idem au Niger où les coopérations militaires et sécuritaires vont bon train entre l’État et le voisin algérien. Plus au Nord en Tunisie qui suis les Frères musulmans fournissaient le gros des terroristes en partance en Syrie en 2011 et bien les choses ont nettement changé depuis le coup de balai du président même si les agents liés aux ambassades étrangères en ont été aujourd’hui à s’attaquer au QG de la garde nationale. Reste donc la Libye où le Frère Erdogan a introduit dès 2020 une belle dose de terroristes et à qui manque un Haftar pour emballer le terrorisme à des fins de déstabilisation et d’infiltrations contre les frontières algériennes.  

Dimanche 7 novembre, les médias israéliens ont révélé que Saddam Haftar, fils du général Khalifa Haftar, commandant de la soi-disant armée nationale libyenne, qui contrôle la majeure partie de l’est de la Libye, s’est rendu à Tel-Aviv à bord d’un avion privé Falcon qui venait de Dubaï il y a quelques jours.

Le général Haftar a mis en place des camps pour entraîner les forces affiliées à la milice qu’il a établie en Virginie avec le soutien de la CIA pour renverser le régime du colonel Mouammar Kadhafi. La même approche de la part de son fils avec cette principale différence que ce dernier cherche un soutien direct du régime israélien.

Le journal israélien Haaretz a confirmé que Saddam Haftar a demandé aux responsables israéliens, qu’il a rencontrés à l’aéroport de Ben Gourion de Tel-Aviv, un soutien militaire et politique à son père lors des prochaines élections présidentielles en décembre, en échange de la reconnaissance d’Israël par ce dernier et l’établissement des relations diplomatiques avec ce régime.

Si cette histoire est vraie, et elle semble l’être puisque ni le général Haftar ni son fils ne l’ont démentie, elle confirme l’information selon laquelle Israël, en coordination avec la France et les États-Unis, a joué un rôle majeur dans les coulisses de l’intervention de l’OTAN pour bombarder la Libye en soutien à ce qu’on appelait à l’époque la révolution libyenne et le renversement du colonel Mouammar Kadhafi.

N’oublions pas que Bernard Henry Levy, qui fut l’un des principaux partisans de cette révolution, avoue dans ses mémoires avoir aidé Israël à venger de la Libye de Kadhafi qui lui était hostile et avait fermé au nez les portes de l’Afrique. Il a aussi révélé que la direction de cette révolution s’est engagée à établir des relations officielles avec Tel-Aviv. Disons que ce qu’Israël a perdu en Tunisie il le recherche en Libye. 

Il est vrai que le peuple libyen a payé cher sa sécurité et sa stabilité à la suite de ces interventions militaires et aériennes de l’OTAN dirigée par les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France ; interventions qui ont coûté la vie à des dizaines de milliers de leurs enfants.

Signe des temps, ce contingent terrestre anti-ANP, Israël compte l’accompagner par des escadrons supplémentaires de S-400.

Le Maroc devrait moderniser ainsi deux de ses bases aériennes pour recevoir une flotte des derniers chasseurs F-16 Block 72 qu’il a commandés en 2019 aux États-Unis et qui ont coûté environ 4,7 milliards de dollars, pour un total de 25 avions de combat.

Les deux bases aériennes sont situées dans les villes de Sidi Slimane et Ben Guerir. Selon des sources spécialisées, la base de Ben Guerir est la seule installation pouvant accueillir des avions F-16 Block 52+ au Maroc.

Le gouvernement marocain devrait recevoir une nouvelle cargaison d’avions de combat en 2024 et la modernisation des bases aériennes coûtera au pays plus de 4,7 milliards de dollars.

Selon la société Lockheed Martin, qui fabrique ce type d’avions de combat, le Maroc est sur le point d’en obtenir un nouvel escadron, qui est similaire à son homologue F-35.

Décidément, la prochaine bataille contre l’Algérie, Israël l’imagine un peu comme celle de la Syrie, agents terroristes plus frappes aériennes. Mais est-ce si facile que les sionistes semblent le croire ? Un premier combat aérien Israël/Algérie a eu lieu dans les années 80 quand les chasseurs algériens ont repoussé les F-16 israéliens qui allaient bombarder l’OLP en Tunisie. À l’époque l’Algérie n’avait pas encore ses S-400... elle en a désormais et ce serait une méga dissuasion que d’abattre un premier F-16 sioniste dans le ciel du Sahara.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV