Alors que les médias mainstream et leurs décideurs se frottent les mains à l'idée d'avoir bientôt à assister à une "Guerre fratricide Maroc/Algérie", ce pour quoi l'axe US/Israël travaille d'arrache pied depuis 2019, tantôt en cherchant à embraser la rue algéro marocaine, tantôt via la normalisation avec l'entité ou encore cette question stratégique qui est le sort du Sahara et qu'Américains et Israël ont transformé en un champ de bataille pro Israël, il se passe des choses bien cuisantes sur le terrain des combat : A peine une semaine après le meurtre de trois Algérien non loin de Tindouf dans un raid que le monde entier dit être marocain mais qui selon toute vraisemblance ne peut qu'être l’ouvre criminelle d'Israël et de ses drones vendus à Rabat, une autre information fait état du prochain déploiement des batteries de missiles antimissiles sionistes Dôme de fer au Maroc à l'effet de faire face à toute "attaque de l'Algérie", vu que cette dernière a promis ne pas laisser sans réponse le meurtre de ses ressortissants qui pourraient avoir été pas des civiles mais effectivement des militaires. Parallèlement on parle également du déploiement des unités balistiques algériennes sur les frontière avec le Maroc, et on sait que l'Algérie a des missiles tactiques de très bonne qualité au nombre desquels figurent Iskandar et Tochka.
Mais ce premier raid "israélien" déguisé contre l'Algérie qui n'en est à vrai dire que le second, le premier étant celui qui a provoqué de très meurtriers incendies en Kabylie, laisse paraître une idée bien fixe : l'entité sioniste littéralement mise au pas par la tactique balistique asymétrique de la Résistance palestinienne au mois de mai, laquelle a consisté à saturer ou à leurrer ses radars via des roquettes ou des drones avant de la submerger par des missiles tactiques, et surtout terrorisés à avoir à faire face à des raids à l'essaimage et impliquant des drones, cherche un terrain où se mettre à l'épreuve. Disons que l'attaque fondatrice d'Ansarallah du Yémen contre Aramco, en septembre 2019 c'est l'idéal que l'entité s'acharne à simuler et pour lequel le Sahara avec ses vastes étendues et l'Algérie avec ses installations pétro gazières offrent un terrain d'essai propice. N'oublions que ce contrat de huit ans qu’Israël a fait signer au Maroc juste après la suspension du flux du gaz algérien vers le royaume et qui lui permet d'avoir le pignon sur la rue du Sahara répond en partie à cette volonté de tâter le terrain pour ce genre de scénario.
Alors une riposte algérienne pourrait effectivement consister à prouver au Maghreb tout comme cela été prouvé au Moyen Orient que les radars made in Lockheed Martin et Elbit sont des taupes et il faut à cette fin des engins "tactiques". cette semaine et pour la seconde fois en l'espace de 10 jours les parties algérienne et iranienne se sont rencontrés cette fois à Alger dans le cadre de la commission économique mixte. On aimerait croire qu'il y a un net boostage des liens économiques en vue mais on a du mal à ne pas voir la trace des tensions qui domine le Maghreb. Outre des missiles tactiques genre Fateh-110 qui pourraient largement démanteler le Dôme de fer alias passoire, l'Algérie pourrait renforcer son arsenal de drones par les prototypes iraniens.
Le drone « Arash » avec une portée de 1400 km dispose d’une capacité avérée anti-radar et peut écraser ainsi les défenses aériennes. Il est aussi considéré comme le drone suicide ayant la plus grande portée à l’échelle mondiale. C’est un appareil à turboréacteur et au combustible solide doté visiblement de dispositif de réception d’ondes radars et capable sur cette base de créer d’espace de vide à radar, ce qui fait de THAAD, de Patriot, de C-RAM ses proies faciles. Avec la roquette Fajir 1 il pourrait faire un tabac pour viser exactement les dortoires des officiers et des ilotes sionistes qui retranchés derrières l'armée marocaine continue à comploter contre l'Algérie. Cela évitera tout conflit fratricide et servira de leçon à l'occupation sioniste. A Erbil en Irak, la Résistance irakienne a ainsi procédé pour chasser le Mossad ...
Le drone suicide ou « munition flânerie » ou « drone kamikaze » est une catégorie de système d'arme dans laquelle le drone vole autour de la cible pendant un certain temps et après l'avoir localisé avec précision, attaque. Les munitions de vagabondage permettent des temps de réaction plus rapides contre des cibles dissimulées ou cachées qui émergent pendant de courtes périodes sans placer des plates-formes de grande valeur à proximité de la zone cible, et permettent également un ciblage plus sélectif car la mission d'attaque réelle peut être interrompue. Pour les armées disposant de ce type d'armement, la « portabilité » est l'un des principaux défis de son utilisation contre l'ennemi. Les récents exercices ont prouvé que l'armée iranienne a désormais surmonté ce défi et peut lancer le drone suicide Arash à partir de conteneurs portables que même des voitures normales peuvent transporter. Cela augmente la mobilité et la puissance de déplacement des drones suicides pendant le camouflage. Le drone Arash de la classe des munitions flâneuses a d'abord été fabriqué pour détruire et paralyser les systèmes radar ennemis et peut désormais cibler des infrastructures vitales sensibles....