Le régime sioniste paiera cher le martyre d’un prisonnier palestinien, a mis en garde le Jihad islamique, et ce, alors que deux officiers israéliens ont été détenus en dehors des territoires occupés. Khaled al-Batsh, membre du bureau politique du Mouvement du Jihad islamique a mis en garde le régime sioniste sur les conséquences du martyre de chacun des prisonniers en grève de la faim dans les prisons du régime israélien, a rapporté Palestine al-Yawm ce samedi 6 novembre. Le haut dirigeant du Jihad islamique s’adressait à un rassemblement de Palestiniens devant le bureau de la Croix-Rouge à Gaza en guise de solidarité avec les prisonniers palestiniens.
Il a appelé les médiateurs à prendre des mesures immédiates pour secourir les prisonniers en grève de la faim et à faire arrêter les actions illégales contre les détenus dans les prisons sionistes.
La grève de la faim de six prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes se poursuit, a affirmé Palestine Al-Yawm précisant que l’un d’entre eux, nommé « Kaid al-Fasfus » est en grève depuis 115 jours consécutifs.
À cet égard, l’autorité chargée des affaires des prisonniers et des anciens prisonniers palestiniens confirme que l’état de santé des prisonniers en grève de la faim est critique, avertissant qu’al-Fasfus risque de mourir en martyre à tout moment en raison de son état physique catastrophique.
Le reportage expose les pièces d’identité de l’un des officiers enlevés. Par ailleurs le visage des deux hommes est mis à découvert sans pourtant mentionner le lieu où ils sont actuellement détenus. Enlevés lors d’opérations distinctes, les deux officiers sont présentés comme étant « David Barry » et « David Ben-Rozi ». Selon le rapport, David Barry est un agent infiltré tandis que Ben-Rozi est un expert en pétrochimie. Les deux hommes demandent dans un message vidéo au régime israélien de les sauver, Ben-Rozi soulignant que leur situation est affreuse. Appelant à la libération des Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, le mouvement d’al-Harriya, méconnu du grand public, n’a pour l’instant pas réagi à la nouvelle.
Tortures inhumaines sur les détenus palestiniens dans les prisons israéliennes
Torturant les six évadés palestiniens après leur capture, les gardiens de la prison israélienne criaient : « Brisez leur les os... il n’y a pas de loi », a témoigné un détenu. Les déclarations audio d’un prisonnier qui a participé à l’excavation du tunnel dans la prison de Gilbao en 2014, ainsi que celles d’un ancien prisonnier de la prison de Gilbao sur la torture des prisonniers ont en outre été diffusées dans ce reportage qui divulgue par ailleurs que le recours aux chiens pour torturer les détenus palestiniens est chose courante ; d’où la sévérité des blessures. D’après les statistiques, 4 500 prisonniers palestiniens sont détenus dans 19 prisons israéliennes, dont 544 ont été condamnés à la réclusion à perpétuité.