Premier raid israélien sous couverture marocaine au Sahara occidental : trois Algériens tués.
Analyses de la rédaction :
Jamais l'Algérie n'a eu autant besoin de se rapprocher militairement de la Résistance. À peine 48 heures après que la pays eut fermé son robinet de gaz sur l'Occident, l'entité sioniste a eu le quitus US/OTAN pour passer à l'acte et frapper par armée de l'air marocaine (Israël) un convoi algérien en plein Sahara occidental. Selon Sputnik, les "chauffeurs algériens auraient été pulvérisés" dans ce raid qui a eu lieu à coup de missiles air-sol made in Israël, ceux-là même qui suivant une très curieuse coïncidence, ont également frappé dans la nuit de 2 à 3 novembre la banlieue et le nord-ouest de la capitale syrienne, depuis le nord de l'entité sioniste.
Des rapports médiatiques en Algérie et en Mauritanie ont fait état de la mort de trois civils algériens, pris pour cible, lundi 1er novembre 2021, par un drone marocain. Les victimes, originaires des villes de Laghouat et Ouargla, selon le site Menadefense (qui évoque pour sa part des tirs d'artillerie), sont décédées lors de l’impact d’un missile air-sol.
Une source sahraouie proche du Front Polisario a indiqué que les routiers étaient à l’arrêt au moment de l’attaque dans une zone située entre la localité de Bir Lahlou, sur le territoire du Sahara occidental régi par le Front Polisario, et celle d’Aïn Ben Tili dans le territoire Mauritanien. Les trois victimes avaient emprunté la route qui mène de Tindouf, en Algérie, à Zouérat. Il semble qu’ils aient dévié de leur itinéraire et se sont retrouvés à mi-chemin entre Bir Lahlou et Aïn Ben Tili, qui sont distantes de tout juste 30 kilomètres. Il faut comprendre qu’il n’y a pas de routes asphaltées qui relient les villes dans la région, les routiers empruntent des pistes en plein désert, il est donc possible qu’ils soient entrés en territoire sahraoui.
Vidéo publiée sur Twitter mettant en scène le premier raid aérien "israélien" contre l'Algérie au Sahara occidental
En effet, depuis que Rabat poussé par les USA et ce, en prélude à sa normalisation avec Israël a réoccupé la zone tampon de Guerguerat, des raids et frappes anti Front Polisario ont eu lieu, en dépit des démentis officiels du Maroc qui 'a cessé de prétendre à un calme olympien dans la zone. Et pourtant cela fait un an que les drones israéliens prennent régulièrement pour cible les Sahraouis dont les commandants du front Polisario. Le raid du premier novembre présente toutefois une rupture car il semblerait que face à l'impunité, et ceci est un principe sioniste, l'entité israélien a fait un pas de plus en avant et eu recours, sous couverture marocaine à une frappe aérienne directe.
Cela cadre d'ailleurs bien au contexte en cours, alors même que le ministre de la Guerre sioniste s'était subtilisé pendant quatre jours cette semaine pour se rendre dans un pays non présenté publiquement. Certaines sources ont affirmé qu'il se serait agit de Singapour, d'autres ont mis en avant le nom de l'Arabie mais vu cette première attaque aérienne l'Algérie et son intégrité, tout porte à croire que Gantz aurait débarqué au Maroc pour préparer le coup. Quoiqu'il en soit, les choses sont désormais claires et bien qu'Alger ni Rabat n'aient réagi à la guerre au Sahara occidental, déjà commencée en 2020, tend à déborder les frontières pour toucher directement l'Algérie. Car une usine à drone kamikaze israélienne ou un contrat pétrolier de 8 ans que Rabat vient de signer avec lsraël pour lui permettre une longue présence au Sahara occidental, tout ceci n'est qu'une couverture. D'ailleurs le Tindouf vers où les trois Algériens s'orientaient à bord de leur camion a été trop lié ces temps-ci dans la littérature israélo-marocaine, au Hezbollah pour qu’Israël ne soit pas directement impliqué . Mais que faire? Il semblerait que l'Etat algérien qui a littéralement pris de court le camp occidental par ses énormes capacités de contre attaques aussi bien au Maghreb et on pense au coup de force anti-Israël du président tunisien largement soutenu par Alger qu'en Afrique où Alger a littéralement barré la route à l'expansion sioniste a poussé l'axe US-Israël à passer à l'étape supérieure et à déclencher une escalade.
Eh bien l’incident du mois dernier en plein exercice navale algérienne en méditerranée où deux sous marins algériens ont chassé un sous marins sioniste montre la voie : Alger devra riposter. Et Comment? La première guerre du Sahara Occidental a duré de 1975 jusqu’en 1991. Elle a opposé le Maroc et la Mauritanie, lesquels ont annexé cet ancien protectorat espagnol (1884-1975) dès son évacuation au Front Polisario (Frente Popular de Liberación de Saguía el Hamra y Río de Oro), une guérilla asymétrique qui a fini par gagner. Rabat , soutenu par la France (soutien aérien tactique, logistique, reconnaissance, renseignement), les pays du golfe Persique (fonds spéciaux, acquisition d’armes et de munitions, soldes des personnels militaires) et Israël (expertise, génie militaire, stratégie) dut renoncer face à une guérilla extrêmement mobile en érigeant un mur de sable, appelé “Berm” long de 2700 kilomètres au Sahara occidental. Cette stratégie statique face à un adversaire mobile n’a pas permis de gagner le conflit mais a consacré un statu quo. Le statut de ce territoire de 266 000 kilomètres carrés au nord-ouest de l’Afrique reste en suspens depuis le cessez-le-feu de 1991. Maintenant que l'entité y est en chair et en os, il faudrait en finir avec ce statut suivant l'adage biblique "œil pour œil" "dent pour dent". Il y a deux jours l'ambassadeur algérien à Damas appelait à un approfondissement des liens à tous les niveaux avec la Syrie... il est grand temps que les conseillers militaires de la Résistance, y compris du Hezbollah soient invité à Tindouf...
Source : PressTv
Guerre de quatrième génération quand les Algériens s'en mêlent
« C'est quand on a pris connaissance que l'Algérie mène une campagne farouche contre Israël, quant à son retour au sein de l'Union africaine, que nous avons réagi », confie un analyste israélien.
Loin des feux de la rampe et des somptueux studios de télévision, et surtout sans injonctions quelles qu'elles soient, les Algériens continuent de défendre l'étendard national et de livrer des luttes sans merci sur la Toile. Conscients des complots et des visées sionistes et leur allié du moment, Rabat, des Algériens de tous bords, tiennent à marquer leur présence. C'est ainsi qu'on les retrouve dans la plupart des réseaux sociaux, où les discussions sur les décisions souveraines de la diplomatie algérienne alimentent continuellement les débats. Pratiquement, il n'y a pas de publications ou de posts concernant Israël ou le Maroc, où des Algériens n'interviennent pas pour défendre les positions de la diplomatie nationale. Et c'est peine perdue pour les pages et les réseaux affiliés au Maroc et à l'entité sioniste, car les internautes algériens, rejoints même par des Marocains, Tunisiens, Égyptiens et autres, ne lésinent pas sur les mots ni sur les vérités historiques, pour démonter en pièces les allégations des uns et des autres. (…)
Source : lexpressiondz
Le président procède à des changements au sein de la garde nationale
La Tunisie vient de démanteler coup sur coup des réseaux terroristes ; le ministère tunisien de l’Intérieur a annoncé dans un communiqué qu’une cellule takfiriste implantée dans le gouvernorat de Tataouine et appartenant à l’organisation terroriste Daech, a été démantelée.
Cette cellule terroriste planifiait des attaques ciblant des sécuritaires et des militaires dans la région à travers l’utilisation d’engins explosifs de fabrication artisanale, indique la même source.
Ainsi plutôt les unités de la direction de lutte antiterroriste de la Garde Nationale ont arrêté un élément takfiriste, originaire de Bizerte qui diffusait sur la toile des idéologies terroristes afin d’inciter les jeunes à intégrer l’organisation terroriste Daech.
Dans le même contexte, les unités sécuritaires spéciales ont démantelé un réseau féminin actif dans les gouvernorats de Kef et Tozeur, et opérant dans l’embrigadement des femmes dans des groupes terroristes.
Parallèlement, le président tunisien procède à des changements au sein de la garde nationale ; Le ministre de l’intérieur, Taoufik Charfeddine a opéré, ce dimanche, un large mouvement dans le corps des officiers supérieurs de la garde nationale.
Ce mouvement a touché plusieurs directions centrales, dont la direction des renseignements généraux et des recherches, l’unité des recherches en terrorisme, la brigade du contrôle des explosifs, ainsi que plusieurs autres directions centrales.
C’est un effort destiné à rendre souveraine une armée qui du fait d'un accord de 10 signé avec le Pentagone en 2020 est sous l'influence nocive US. d'ailleurs Afrique intelligence le reconnait :
Les entreprises américaines Ultra Electronics Advanced Tactical Systems et ATI Engineering Services se sont vu attribuer des contrats pour la Tunisie à un moment où le commandement des Etats-Unis en Afrique se cherche un rôle à jouer.
Il est vrai que l'Independence politique ne peut s'obtenir qu'à condition qu'un Etat soit militairement indépendant. Pourtant, les États-Unis continuent leurs ingérences politiques en Tunisie. La sous-secrétaire d’Etat américaine en charge des affaires du Proche-Orient, Yael Lempert a rencontré le mercredi 20 octobre dernier, le ministre tunisien des Affaires étrangères, Othmane Jerandi à Tunis. Lempert a réitéré à cet égard que les États-Unis attendaient avec impatience la mise en place d’un processus largement inclusif pour ce ils appellent un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Source : PressTV
Situation en Libye : les ministres des affaires étrangères d’Algérie, de Tunisie et de Libye se concertent à Alger
En marge des festivités commémoratives du 67e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération, une réunion de consultation a été tenue, ce lundi 1 novembre à Alger, par les ministres des affaires étrangères des trois pays maghrébins, à savoir l’Algérie, la Libye et la Tunisie. La situation en Libye à l’ordre du jour de cette rencontre, afin de se concerter et coordonner les positions, a indiqué un communiqué commun à l’issu de cette rencontre.
A cette occasion, « le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Dr Najla El-Manqoush, ainsi que le Ministre des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Tunisiens de l’étranger, M. Othman Jerandi, ont transmis les plus chaleureuses félicitations des dirigeants de leur deux pays frères au Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, exprimant leur joie de participer le peuple algérien aux événements commémorant ce jalon historique qui a enregistré les plus belles images de solidarité effective, de fraternité sincère et d’unité de lutte commune entre les peuples des trois pays« , lit-on dans le communiqué.
De son coté, « le Ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra, a exprimé sa profonde gratitude pour la participation de ses frères et homologues de l’Etat de Libye et de la République tunisienne aux célébrations de la glorieuse révolution algérienne, rappelant les épopées où s’est mêlé le sang des frères algérien, tunisien et libyen, notamment les événements de Sakiet Sidi Youssef et la bataille d’Essien, qui ont constitué un gage de la lutte commune et consacré l’unité du sort et de l’avenir du Maghreb peuples, saluant dans ce contexte la profondeur et la distinction des liens fraternels et la volonté qui a poussé les dirigeants des trois pays à incarner des relations stratégiques fortes et prometteuses. »
Source : inter-lignes.com
