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E-Press du 28 octobre 2021

E-Press du 28 octobre 2021

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Au sommaire de l’émission : 

1- Raïssi : première tentative « colorée » échoue 

« Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré mercredi que les ennemis qui ont lancé la récente cyberattaque contre le système de livraison de carburant du pays n’ont pas atteint leurs objectifs grâce à la vigilance de la population et à l’agilité des responsables pour réparer les dégâts. S’adressant à une réunion du cabinet à Téhéran, Raïssi a souligné la nécessité de prévoir, de prévenir et de se préparer contre les cyberattaques. Il a noté que la cyberattaque contre les stations-service qui a eu lieu mardi visait à perturber les activités quotidiennes des personnes afin que les auteurs puissent atteindre leurs objectifs spécifiques. La cyberattaque n’a pas pu dérouter les responsables, car ils ont immédiatement géré la situation, a noté le président, ajoutant que les gens faisaient également preuve de vigilance et ne laissaient pas les auteurs les abuser. Il a ordonné au ministère du Pétrole de compenser les éventuels impacts subis par les populations lors de la perturbation du système de distribution d’essence. Raïssi a souligné que tout citoyen iranien, quelles que soient sa foi, sa religion, sa race et son origine ethnique, a des droits spécifiques et que le gouvernement a le devoir de les servir. 
Près de 80 % des stations-service en Iran ont été autorisées à livrer de l’essence aux véhicules après qu’une cyberattaque contre le système de distribution de carburant du pays a interrompu ses opérations mardi. 

« À l’heure actuelle, 80 % des stations-service peuvent désormais fournir de l’essence à un prix non subventionné, ce qui représente environ 3 000 stations sur 3 700 dans le pays », a déclaré à la FNA le porte-parole de la Société nationale iranienne de raffinage et de distribution de pétrole (NIORDC), Fatemeh Kahi. 

Elle a ajouté que plus de 220 stations-service à travers l’Iran ont également été autorisées à fournir de l’essence subventionnée. 
Source : PressTV 

2- USA : le genre X...

Une case « X » a été ajoutée au passeport américain pour les personnes non binaires, intersexes et celles ne se reconnaissent pas dans les critères de genre proposés jusque-là. L’annonce en a été faite ce 27 octobre par le département d’État américain. Les États-Unis ont annoncé le 27 octobre avoir délivré le premier passeport avec le genre « X » à une personne qui ne se reconnaît pas dans les choix traditionnels « masculin » ou « féminin », conformément aux promesses de Joe Biden pour mieux prendre en compte les droits des minorités sexuelles. « [Le département d’État américain] a ajouté une case X pour les personnes non binaires, intersexes », a annoncé son porte-parole Ned Price. Pour le responsable américain, cette mesure, qui concerne également ceux qui ne se reconnaissent pas dans les critères de genre proposés jusque-là, est destinée à « promouvoir la liberté, la dignité et l’égalité de toutes les personnes ». Au moins onze autres pays, dont le Canada, l’Allemagne et l’Argentine, mais aussi l’Inde ou le Pakistan, proposent le choix « X » ou « autre » dans leurs passeports, selon l’organisation Employers Network for Equality and Inclusion, dont le siège est à Londres. (...) 

Source : RT 

3- Europe : les Riches se soulèvent... 

Après que le nombre de participants à la 3e « Marche blanche silencieuse » a triplé, les médias tentent désormais de diffamer les participants. Cette émission montre à quel point les affirmations des médias sont ridicules et donne un aperçu de la 3e Marche blanche silencieuse.

Récemment, nous avons parlé sur Kla.TV de l’augmentation du nombre de participants à la 2e Marche blanche silencieuse au Luxembourg, par rapport à la 1re Marche blanche [www.kla.tv/20126]. Ces marches silencieuses ont lieu en signe de protestation contre les mesures restrictives de Covid. Lorsque la 3e Marche blanche a eu lieu le 15 octobre, l’intérêt de la population était grand.

L’atmosphère de la Marche blanche silencieuse était joyeuse, pacifique et pleine d’espoir. L’unité entre les participants était palpable dans l’air. Il s’agit là d’un signe important pour le petit Luxembourg, qui ne pouvait plus être ignoré, et les médias luxembourgeois en ont donc également parlé abondamment. Même le nombre de participants qui était d’environ 4000 personnes a été rapporté par les médias et la police à l’unisson, ce qui signifie trois fois plus que lors de la deuxième marche. Étant donné que la minimisation du nombre de participants, comme lors de la première marche silencieuse, n’a manifestement plus fonctionné, les divers médias de masse se sont mis à diffamer les participants et à vouloir les diviser. Par exemple, dans une interview du député Fernand Kartheiser, qui a une attitude positive à l’égard des marches silencieuses, RTL a demandé que les militants de la Marche blanche se distancient des théoriciens du complot.

Pendant ce temps, le « Tageblatt », le deuxième plus grand quotidien du Luxembourg, titrait son reportage sur la 3e Marche blanche silencieuse par « Le pire virus ». D’une part, ils n’ont pu éviter d’écrire dans leur rapport qu’un esprit d’optimisme était palpable et que de nombreux citoyens concernés avaient rejoint la marche de protestation. En revanche, le Tageblatt a vivement attaqué les participants à la marche et a utilisé à plusieurs reprises des mots-clés diffamatoires tels que « négationnistes radicaux de la COVID-19 », « populistes », « théoriciens du complot », « opposants radicaux à la vaccination ». Il est frappant de constater que ces termes sont souvent répétés : ils étaient manifestement destinés à ce que les lecteurs les relient à la marche blanche silencieuse.

Mais on se demande comment les médias savent exactement qui est un populiste, un théoricien du complot, etc. lors de ces marches silencieuses – car aucun discours n’a été prononcé. Les organisateurs avaient également précisé à l’avance qu’il ne s’agissait pas d’une manifestation et avaient même demandé aux gens de ne pas porter de messages sur des banderoles, des T-shirts et des pancartes, mais simplement d’apparaître en blanc. Même sur place, il a été demandé aux personnes qui avaient des affiches de ne pas les brandir. Ce qui a été accepté sans problème.

Source : Réseau international 

4- Bayraktar à Donbass contre Poutine 

Dans son dernier compte-rendu [daté du 26 octobre], et au cours des dernières vingt-quatre heures, la Mission spéciale de surveillance de l’Organisation pour la coopération et la sécurité [OSCE] a encore relevé 205 violations du cessez-le-feu le long de la ligne de contact, qui sépare les forces gouvernementales ukrainiennes des séparatistes pro-russes dans le Donbass [sud-est de l’Ukraine].

Cela étant, depuis le début de cette année, les violations du cessez-le-feu augmentent significativement. Lors du premier trimestre 2021, l’OSCE en a compté 8 676, dont deux tirs d’artillerie [ou de chars]. Et elle a constaté la présence de 527 armes théoriquement interdites par les accords de Minsk près de la ligne de front.

Pour le second, le nombre de violations a quasiment triplé [26 757 cas], quand celui des tirs d’artillerie a été multiplié par 100 [212 constatés, ndlr]. Et malgré le brouillage de ses drones de surveillance et d’observation, la mission de l’OSCE a repéré 673 armes qui n’étaient pas censées se trouver près de la ligne de contact.

Parmi ces dernières, les observateurs ont déterminé que les séparatistes mettaient en œuvre des lance-roquettes multiples BM-21 GRAD 9K51 de 122 mm camouflés de telle sorte qu’ils pouvaient passer pour des camions inoffensifs. Une photographie en a été prise le 14 septembre dernier, près de Pokrovka, localité située à 36 km de Donetsk… mais à moins d’un kilomètre de la ligne de contact. (...) 

Source : Opex360 

5- L’Europe gèle et flambe ! 

Une dizaine d’États membres de l’UE rejettent la proposition française de découpler les prix du gaz et de l’électricité. Un coup dur pour une France dont la majorité de l’électricité est produite à bas coût grâce au nucléaire.

Face à la flambée des prix de l’électricité et du gaz, les Français vont devoir se contenter de leurs chèques énergie. Sans surprise, la réforme du marché européen de l’énergie plébiscitée par Bruno Le Maire n’est pas passée. Tant à Bruxelles, où dès la mi-octobre Kadri Simson, commissaire à l’Énergie, avait renvoyé le ministre français dans les cordes, qu’au niveau des vingt-sept « partenaires européens » eux-mêmes, dont il aurait fallu obtenir un soutien unanime.

« Nous ne pouvons soutenir aucune mesure qui entre en conflit avec le marché intérieur du gaz et de l’électricité, par exemple une réforme ad hoc du marché de gros de l’électricité », conclut ainsi une déclaration commune signée de neuf pays à l’issue du Conseil des ministres de l’Énergie de l’Union européenne.

Emmenés par Claude Turmes, ministre luxembourgeois de l’Énergie, ils étaient même onze (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Estonie, Finlande, Irlande, Lettonie, Luxembourg, Pays-Bas et Suède) à s’opposer à la proposition de Bruno Le Maire, uniquement soutenu par ses homologues espagnol et grec.

L’urgence est de protéger les consommateurs vulnérables les plus exposés aux hausses des prix de l’énergie. Et pour sortir de notre dépendance aux énergies #fossiles, il faut accélérer les mesures nationales & européennes sur l’#EfficacitéEnergétique et les #renouvelables https://t.co/SqNJNnxOiS

— Claude Turmes (@ClaudeTurmes) October 25, 2021

Celui-ci défendait notamment un découplage du prix de l’électricité de celui du gaz, dans la mesure où la France produit la quasi-totalité de sa consommation intérieure grâce à son parc de centrales nucléaires et de barrages hydroélectriques. Une singularité au sein de l’UE, dont 37 % de la production électrique est encore assurée par des énergies fossiles (charbon et gaz). « On prend de plein fouet cette augmentation des prix du gaz alors même qu’on a notre indépendance en matière de production électrique : c’est totalement aberrant », déclarait le ministre, fin septembre, qualifiant d’ » obsolètes » les règles qui régissent le marché unique de l’électricité.

La « boîte à outils » de Bruxelles jugée amplement suffisante

Mais à l’inverse de Bruno Le Maire, ces onze ministres dont les pays n’ont pas ou plus de production électrique nucléaire, jugent que ce marché européen « construit conjointement et progressivement au cours des dernières décennies […] a bien fonctionné pendant vingt ans avec des prix réellement compétitifs ». Ils estiment ainsi qu’« il serait extrêmement dangereux d’interférer » avec ce marché, dans la mesure où « cela pourrait détruire toute confiance » en celui-ci. 

Source : Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV