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Visiblement, les tentatives de l’ONU de faire perdurer la crise de Tigré et de mettre des pressions sur le gouvernement éthiopien afin de le pousser à tomber dans une crise interrégionale, tombent à l’eau l’une après l’autre.
Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
RCA: Touadéra, prochaine cible de l'axe US-OTAN
Ce mercredi 13 octobre, des informations font état du fait que le président centrafricain aurait été la cible d’un attentat.
Selon reseauinternational.net, alors qu’il se rendait à Libreville à bord de l’avion présidentiel gabonais, le président centrafricain a dû rebrousser chemin en raison d’une alerte donnée par sa garde rapprochée russe au sujet de l’aéronef. Faustin-Archange Touadéra aurait-il échappé à un attentat ?
Tout porte à croire que oui. Invité à une séance de travail avec son homologue gabonais, Ali Bongo, à Libreville, Faustin-Archange Touadéra devait joindre la capitale gabonaise, à bord d’un avion de la société russe Wagner, en provenance du Soudan. Le voyage était prévu pour 7 heures du matin afin de regagner Bangui, dans la même journée.
Mais, au dernier moment, cette option a été abandonnée au profit du jet présidentiel gabonais qui serait dépêché de Libreville pour assurer le transport du président centrafricain. L’appareil, en retard, ne se pose sur le tarmac de l’aéroport international de Bangui Mpoko que vers 16 heures. Ce grand décalage sur le programme initial inquiète certains proches du président Touadéra qui, suspectant un piège, déconseillent à leur chef de faire le voyage. Mais lui insiste et monte à bord de l’aéronef qui décolle normalement autour de 16h30.
Il est vrai que l’axe US-OTAN procède depuis un certain temps à de nouvelles stratégies afin de s’emparer des pays africains trop « souverainistes et indépendantistes » à leur gout.
Le modus operandi de cet axe est la suivante : mettre des pressions politiques et diplomatiques sur le pays visé, l’accusant d’incapacité dans le maintien de la sécurité, la diabolisation de l’armée et de l’Etat, et toutes autres sortes de manipulations et pressions imaginables pour enfin procéder à un coup d’Etat, si le chef d’Etat ciblé ne se soumet pas aux diktats occidentaux comme cela a été le cas en Guinée, ou encore au Mali.
Mais une autre option est également possible pour cet axe : l’assassinat ciblé, ce qui est arrivé au président tchadien, le défunt Idriss Déby.
La RCA semble également être dans l’agenda de l’axe colonialiste.
L’échec de l’offensive de ces groupes armés réunis face aux FACA reste une pilule difficile à avaler pour l’axe occidental. Les FACA ont fait leurs preuves. À l’aide de certains partenaires internationaux, et des alliances intra-africaines, la Centrafrique a triomphé contre l'offensive.
De plus, l’échec des pressions contre le président centrafricain concernant le dialogue national et le succès de ce dernier à parvenir à un dialogue national constructif, constitue également un grand échec pour cet axe.
Touadéra a tout calculé : ses rencontres avec les chefs d’État de la région, les coopérations renforcées avec la Russie, la mise en place du dialogue républicain et la neutralisation de toutes tentatives de déstabilisation post-électorales.
Mais l’axe colonialiste a oublié qu’elle doit surtout faire face à une résistance farouche, qui ne veut que la pousser hors du continent, et ça, elle peut mettre en place toutes les politiques qu’elle veut, mais face à une population soudée, elle ne peut rien !
L'ONU : ce machin mis à pied par l’Éthiopie
Visiblement, les tentatives de l’ONU de faire perdurer la crise de Tigré et de mettre des pressions sur le gouvernement éthiopien afin de le pousser à tomber dans une crise interrégionale, tombent à l’eau l’une après l’autre.
L’ONU rappelle une deuxième responsable en Ethiopie en deux jours. Après avoir rappelé lundi la cheffe de mission de son Organisation internationale des migrations, les Nations Unies ont demandé à la responsable de son Fonds pour la population de venir à New York.
Tout cela quelques jours après que l’enregistrement d’un entretien de ces deux femmes avec un auteur proche d’Addis Abeba a été rendu public sur internet.
Selon les médias occidentaux, Maureen Achieng et Dennia Gayle respectivement cheffe de mission de l’Organisation internationale des migrations et représentante du Fonds des Nations Unies pour la population, ont confié que les collègues envoyés par le siège ne communiquaient pas avec les responsables de l’ONU à Addis Abeba. D’autre part, elles ont présenté certains supérieurs comme favorables au TPLF.
Lors de leur entretien avec Jeff Pearce, un écrivain défendant la conduite de la guerre contre le TPLF, le Front de libération du peuple du Tigré, par Addis Abeba, elles ont décrypté pour lui les dynamiques en cours entre les agences onusiennes locales, et les équipes dépêchées de New York.
Elles ont été placées en congé administratif en raison de cette interview non autorisée, et Dennia Gayle a été rappelée à New York.
Il est vrai que la guerre menée par l’axe US-OTAN contre l’Éthiopie est une guerre multidimensionnelle, qui comprend plusieurs aspect dont politique et médiatique.
Après tout, l’Éthiopie a très bien montré durant ces derniers mois qu’il reste inébranlable et avance droit dans ses politiques qui consistent à neutraliser toutes tentatives de déclenchement de guerre civile ou interrégionale, mais aussi à s’approcher davantage de l’axe de l’Est et ne plus se soumettre aux diktats occidentaux.
Ce qu’Addis Abeba a fait, et à juste titre, c’est d’empêcher les ONG et l’ONU de venir installer des couloirs humanitaires. Zoom Afrique l’a à maintes reprises dit et redit : ces acheminements sous prétexte d’aides humanitaires envers les pays et régions frappés par la guerre et la déstabilisation enclenché par ce même axe occidental, ne sont rien d’autres que des aides militaires et appuis logistiques pour les rebelles et terroristes interposés.
Ce qui suscite la rage auprès des pays occidentaux, c’est que leurs plans n’arrêtent pas d’être déjoués par l’Éthiopie. La population éthiopienne sait pertinemment quel jeu jouent les Occidentaux et comment ils procèdent pour tenter de retourner l’opinion publique éthiopienne et créer ainsi une déstabilisation encore plus accrue. En gros, l’Occident a essayé de relancer les mêmes scénarios qu’au Moyen-Orient, mais il est de nouveau dans l’échec total.
Guinée: une purge contre l'armée ?
Après son investiture, ou plutôt sa prise de fonction totalement illégale, lors duquel, cet axe colonialiste qui prétend être le défenseur des droits humains et qui plaide tant pour la démocratie, a gardé un silence total, le colonel Mamadi Doumbouya a procédé à d’importants remaniements au sein de la haute hiérarchie militaire.
Selon RFI, « les piliers de l'ancien régime déchu d’Alpha Condé ont été simplement mis à la retraite par les nouveaux maîtres de Conakry ».
Mais est-ce réellement qu’une simple mise à la retraite ? Bien sûr que non, puisqu’il s’agit clairement d’une purge contre une armée antioccidentale et souverainiste qui préférait se rapprocher davantage de l’axe de l’Est plutôt que de se soumettre aux diktats occidentaux.
Le colonel Mamadi Doumbouya, lui-même commanditaire de ce coup d’état a clairement peur que cette armée lui tourne le dos et lui rende la monnaie en procédant à un nouveau coup d’état. Les 42 généraux touchés par ce vaste remue-ménage à l’état-major général et les différents corps de l’armée, sont alors en quelques sortes « exclus » de l’armée afin d’éviter toute révolution contre ce nouveau « gouvernement », enfin, si nous pouvons l’appeler ainsi !
En effet, les militaires du coup d’État grandissent dans l’ombre de l’US Africom, commandement des forces armées des États-Unis pour les opérations sur le continent africain. Mamadi Doumbouya, le colonel en charge des forces spéciales de l’armée de Guinée-Conakry qui a démis le président Alpha Condé de ses fonctions ce 5 septembre par un putsch militaire, fait partie des militaires ouest-africains qui ont travaillé ces dernières années en étroite collaboration avec le département américain de la Défense. Mais le chemin n’est pas tracé et il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, bien que les médias mainstream veuillent faire croire que le peuple guinéen est satisfait de ce coup d’État, il est très clair qu’un peuple qui a réélu son président pour la troisième fois avec plus de 59,49 % des voix, n’est pas prêt d’accepter qu’un coup d’État prémédité et téléguidé par l’Occident, puissent être acceptable.