En réaction aux fausses allégations du ministre saoudien de l'Énergie accusant l'Iran de ne pas coopérer avec l'agence nucléaire des Nations unies, la mission iranienne auprès des organisations internationales à Vienne tout en rejetant les allégations de ce responsable saoudien a critiqué le régime saoudien pour avoir refusé d'adhérer au TNP et de placer ses activités nucléaires sous la supervision de l'AIEA.
Dans un communiqué publié mardi, l'attaché politique de la mission permanente de l'Iran auprès des organisations internationales basées à Vienne, Khodayar Roozbehani, a rejeté les allégations anti-iraniennes du ministre saoudien de l'Énergie contre la République islamique d’Iran lors de la 65e conférence générale annuelle de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Dans un discours au rassemblement de l'AIEA, le prince Abdulaziz bin Salman a condamné ce qu'il a appelé « l'échec de Téhéran à coopérer avec les inspecteurs de l'agence nucléaire de l'ONU ».
Le ministre saoudien a également accusé l'Iran de ne pas respecter ses engagements envers l'accord de garanties.
En réponse, le diplomate iranien a déclaré que « l'Arabie saoudite commente le programme nucléaire de l'Iran alors que ce pays bloque la supervision et la vérification complètes de son programme nucléaire par l'Agence ( AIEA) ».
"L'Iran, l'Agence (AIEA) et la communauté internationale seront absolument ravis si l'Arabie saoudite met en oeuvre les mêmes engagements de garanties que l'Iran honore actuellement".
André Chamy, juriste international et Pierre Dortiguier, politologue s'expriment sur le sujet.
