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Une base de drone israélienne au Maroc, Alger contre-attaque

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'armée marocaine. (Photo d'Archives)

Plutôt cette semaine l'entité sioniste a tenu à lancer un nouveau défi sécuritaire à  l'Algérie en annonçant la création d'une base de drone suicide au Maroc, histoire de revendiquer plus ou moins les incendies ravageurs ayant frappé le mois dernier la région de Kabylie. À l'époque certaines sources avaient évoqué une possible frappe au drone vu le bilan particulièrement élevé de militaires algériens ayant péri dans le feu. Or cette supposée usine dont l'emplacement reste inconnue et qui selon la presse devrait être construite pourrait ne pas être qu'une base aérienne reconvertie à l'usage des drones kamikazes  

 Lors de la visite d’une importante délégation israélienne au Maroc le 22 décembre dernier, survenue après les accords de normalisation des relations entre les deux pays, les deux parties ont signé plusieurs conventions de coopération dans les domaines de l’hydraulique, des finances et de l’aéronautique.

Selon le site Afrique Intelligence, le projet a fait l’objet de longues négociations avec le constructeur israélien Blue Bird Aerosystems et permettra à ce groupe de fabriquer au Maroc des drones Kamikazes à moindre coût et renforcer ainsi ses capacités d’exportation du  drone israélien qu’il peut voler pendant une heure, parcourir 150 kilomètres et transporter une ogive qui explose une fois en contact avec la cible, désignée par une caméra de reconnaissance. Considéré comme une arme d’attaque, le drone peut aussi effectuer des missions de reconnaissance.

La coopération dans le domaine militaire et du renseignement entre le Maroc et Israël est antérieure aux accords du 10 décembre 2020. En juillet dernier, un consortium de médias internationaux a révélé un énorme scandale d’espionnage mettant en cause les services marocains qui ont utilisé depuis 2017 le logiciel d’espionnage israélien Pegasus pour mettre sur écoute des dizaines de milliers de téléphones d’opposants et de responsables civils et militaires et de journalistes étrangers.

L’Algérie était le pays le plus touché par cette opération avec 6000 téléphones ciblés. Cette affaire est l’un des « actes hostiles » direct d'Israël qui trouve à travers le Maroc et la crise qu'il traverse dans ses relations avec l'Algérie une occasion à se manifester. Et l'Algérie qui se sait tôt ou tard avoir à faire face a Israël va-t-il rester les bras croisés ? 

Les sources militaires russes rapportent ce mardi l'acquisition par un pays hostile aux politiques US/ Israël d'une redoutable arme anti F-35. 

Selon Avia.pro, la Russie a envoyé l'un des radars les plus fiables dans un pays tier" : "La partie russe a commencé à fournir des radars Kasta-2E2 considérés comme l'un des radars les plus efficaces au monde, à l'un des pays du Moyen-Orient ou d'Afrique. Des pays comme l'Iran ou les Émirats Arabes Unis s'intéressent au radar russe Kasta-2E2, cependant, il est probable que le candidat soit l'Iran dans la mesure où les radars qu'il a déjà déployé en Syrie orientale sur les frontières irako jordanienne et qu'il fabrique lui lui-même ont déjà réussi à verrouiller sur les F-35 Adir d'Israël. 

« La situation dans la province syrienne de Deraa s'est déjà stabilisée et l'armée russe peut facilement déployer son radar ici. Cela vous permettra de contrôler les chasseurs israéliens et de répondre rapidement à toute menace. Pour le moment, il n'y a pas de commentaires officiels de l'armée russe concernant la fourniture d'armes. Mais au Maghreb aussi les tensions entre l'Algérie et le Maroc sont grandes et Israël y est pour beaucoup. » 

Alors les radars anti-furtivité déjà en Algérie ? 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV