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Paris largué par une Amérique qui l'instrumentiste...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président francais, Emmanuel Macron. (Archives)

Lors de la dernière séance d’audience de l’accusé de l’attentat du 13 novembre en France, les aveux d’Abdelsalam, ont été tous sauf de vrais aveux. Certains analystes y voyant une confession taillée sur mesure propre à justifier la présence militaire française au Moyen-Orient post-US.

Au sixième jour du procès des attentats du 13 novembre, mercredi 15 septembre, le principal accusé, Salah Abdeslam, a tenté de justifier les attaques par l’intervention militaire de la France contre Daech en Irak et en Syrie. Dans une salle d’audience à l’ambiance pesante, le seul membre des commandos du 13 -novembre encore en vie a blâmé les « avions français qui ont bombardé [Daech], les hommes, les femmes, les enfants », dit l’AFP citant l’accusé.

En visite récente en Irak Macron a d’ailleurs très clairement dit que son pays ne veut quitter l’Irak même si les USA en feraient autant. Mais la France a-t-elle réellement frappé Daech en Syrie et en Irak ? Avec une LaFarge cimentier de Daech et des officiers français sous commandement US à Hassaké ou à Deir ez-Zor où les « alliés » pillent le pétrole la version a du mal à convaincre les Moyen-Orientaux. Surtout que la France évoque le sujet du soutien en matière de sécurité à l’Irak alors qu’elle vient de bloquer l’invitation de la Syrie au sommet de Bagdad malgré les liens de sécurité entre l’Irak et la Syrie.

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Le coup australien prouve le contraire : le ministre français des Affaires étrangères ne digère pas la rupture subite du contrat qui liait la France et l’Australie concernant la livraison de sous-marins. En effet, 

L’annulation du contrat FSP (Future Submarine Program) par les Australiens séduits par une offre conjointe des États-Unis et du Royaume-Uni n’a pas tardé à tourner en crise diplomatique ouverte. À Paris, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, qui avait négocié entre 2014 et 2016 le contrat de 31 milliards d’euros, s’est fâché tout rouge au micro de France Info.

En termes peu diplomatiques, il a lancé : « C’est vraiment […] un coup dans le dos. Nous avions établi avec l’Australie une relation de confiance, cette confiance est trahie. » Vraiment pas content, il a ajouté : « Je suis aujourd’hui en colère, avec beaucoup d’amertume, ça ne se fait pas entre alliés. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV