Israël serait prêt à accepter un retour à un accord nucléaire négocié par les États-Unis avec l’Iran, a déclaré le ministre des Affaires militaires Benny Gantz à Foreign Policy.
Il a ajouté qu’Israël voudrait voir un « plan B dirigé par les États-Unis » qui comprendrait une large pression économique sur l’Iran au cas où les pourparlers échoueraient.
Le ministre israélien des Affaires militaires a ajouté que : « Israël n’a pas la capacité de mettre en place un régime de sanctions anti-Iran et que cela doit être dirigé par les États-Unis. »
Quelles sont les raisons de cette capitulation israélienne manifestée par Benny Gantz ?
Où sont-elles passées les palabres de l’ère Netanyahu ?
Arnauld Develay, juriste et analyste politique, s’exprime sur le sujet.
Arnauld Develay:
« Il faut prendre en considération les déclarations de Gantz qui ne sont que le prolongement d’une visite opérée à Washington par le Premier ministre Bennett qui visait à faire tout ce qui était en son pouvoir pour faire traîner la reprise des négociations sur l’accord nucléaire de 2015... »