Au sommaire :
1- Le Mossad constate que la Syrie sait désormais frapper Tel-Aviv… en plus du Hezbollah et de Gaza
Ce samedi 11 septembre, DEBKAfile, site proche du renseignement de l’armée israélienne, passe aux aveux, en reconnaissant que l’interception à 87 % des missiles tirés par Israël par la DCA syrienne au-dessus du territoire syrien, le 2 septembre, n’était pas une surprise. Cette interception a aussitôt été accompagnée par une « riposte balistique » contre l’entité, une première depuis 2011. Les SA-5 étant à même de faire un trajet d’environ 400 km depuis le territoire syrien jusqu’à Tel-Aviv.
Une série de villes côtières du centre d’Israël au nord et au sud de Tel-Aviv ont été secouées jeudi soir, 2 septembre, par une série d’explosions environ cinq minutes après qu’un des raids de routine présumés de Tsahal depuis le Liban, a visé un autre site pro-iranien près de Damas.
Le porte-parole de Tsahal a déclaré que l’explosion provenait d’un missile de défense aérienne syrienne au-dessus de la mer au large du centre d’Israël et faisait l’objet d’une enquête. Cependant, de multiples explosions ont été entendues dans un large éventail de villes, de Netanya au nord, en passant par Herzliya, Rosh Ha’Ayin, Ramat Gan, Givatayim, Tel-Aviv et Rishon Letzion.
Aucune sirène d’avertissement n’a été déclenchée, car, a-t-on expliqué, aucune zone peuplée n’avait été menacée. Tout de même, une demi-douzaine d’éclats d’obus de missile ont été découverts dans un jardin arrière de Neve Shalom au sud de Tel-Aviv.
Cette avancée est militairement importante, car elle montre des réalités bien amères pour l’entité factice sioniste : cela montre que l’entité créée en 1948 n’a plus aucun arrière stratégique, elle est partout menacée de bombardements.
Pour sa bourgeoisie locale, le temps d’envisager de négocier le démantèlement de l’apartheid et le droit de retour pour les Palestiniens de 1948 est peut-être arrivé.
Cela montre aussi que les ennemis de l’État syrien ont toujours été objectivement du côté de l’impérialisme et que la Syrie est restée le seul État arabe « sur la ligne de front » face à la pointe avancée au Levant de l’ancien colonialisme européen, relooké un temps par les cowboys aujourd’hui en déconfiture post-afghane.
Avec ITRI
2- France : prise de contrôle du mouvement anti-pass sanitaire
Les manifestations contre les « pass sanitaires » se multiplient en Europe. Il s’agit de s’opposer à une discrimination entre les citoyens selon leur état de santé.
À Paris, deux manifestations concurrentes auront lieu, ce 11 septembre 2021. L’une est organisée par Floriant Philippot, un républicain ayant débuté à gauche au Mouvement des Citoyens de Jean-Pierre Chevènement puis étant passé à droite au Front national de Marine Le Pen. L’autre par Jérôme Rodriguez, un Gilet jaune qui fut éborgné en janvier 2019 par la police durant une manifestation et qui eut la chance d’être indemnisé le 11 mars dernier.
La première manifestation entend promouvoir la souveraineté française. La seconde ambitionne de réunir tous les opposants au président Emmanuel Macron.
Or, les affiches diffusées par Jérôme Rodriguez sont ornées d’un poing levé : le logo déposé de Black Lives Matter, l’organisation racialiste états-unienne. Le mouvement de Jérôme Rodriguez va bientôt dégénérer et emporter avec lui une partie des opposants au président Macron pour le plus grand bénéfice de ce dernier.
Le cours des événements catastrophiques en France s'accélère et en l'absence d'un colmatage tardif de toutes les brèches laissées ouvertes par l'inadvertance et le laxisme, les éléments israéliens infiltrés et soutenus par tous les moyens par le CRIF, songent à passer au second plan : que la France se mette docilement et volontairement sous la tutelle d'Israël sachant qu'un de ces jours, le régime d'occupation condamné à l'errance - punition de ses trahisons perpétuelles - va devoir se trouver une seconde terre promise et émigrer en masse vers le continent vert.
Anne Hidalgo, la maire sioniste de Paris, y joue un rôle clé et alors qu'elle dit s'inquiéter pour la France, elle se présente aux présidentielles de 2022.
Avec Voltairenet.org
3- 11/9 : "eh oui c'était le Mossad... "
Après les attentats du 11 septembre, de nombreux pays occidentaux se sont rendus en Israël pour apprendre comment il sécurisait son aéroport, se rappelle Danny Yatom, l’ancien directeur du Mossad, au micro de Sputnik. Ils ont aussi voulu savoir comment classer les gens et comment repérer ceux qui pourraient représenter un danger pour la société.
« Je me souviens que j'étais dans mon bureau. Quand j'ai vu un avion entrer en collision avec le World Trade Center, j'ai immédiatement dit que ce n'était pas un accident. C'était une attaque terroriste. Certaines personnes en doutaient encore. Quand le deuxième avion a frappé le bâtiment, tout le monde s'est rendu compte que j'avais raison », relate-t-il.
À cette époque, il avait déjà quitté le Mossad, mais il était encore une figure importante de sécurité israélienne.
« De leur propre enquête, les Américains sont arrivés à la conclusion qu'il y avait quelques indices qui montraient que les terroristes étaient en train de préparer une attaque contre des cibles américaines. Mais personne ne pensait que l’assaut serait mené au cœur des États-Unis. Les Américains pensaient être à l'abri de telles attaques et que personne n'oserait le faire », explique l’interlocuteur de Sputnik.
Et quand les choses se sont calmées, les États-Unis ont commencé à analyser ce qui n'allait pas. Cela a entraîné un changement de politique. Mais également, c'est l'attitude des États-Unis et de nombreux autres États à l'égard d'Israël qui s'est modifiée.
« La tragédie a changé les approches offensives et défensives des États-Unis. Cela a changé leurs procédures de sécurité. Ils sont devenus plus méticuleux dans le contrôle des voyageurs, ont commencé à s'appuyer davantage sur la technologie et le manomètre et ont mis en œuvre de nombreuses réglementations sur ce qui était interdit ou autorisé sur un vol », détaille Danny Yatom dans l’interview pour Sputnik.
Peu après son départ du Mossad, il s'est engagé en politique et a vu diverses délégations du monde entier venir en Israël à la recherche de conseils.
« Ils voulaient savoir comment nous sécurisons notre aéroport [considéré comme l'un des plus sûrs au monde, NDLR]. Ils étaient curieux de voir comment nous vérifions ceux qui montent à bord d'un avion, comment nous classons les gens et comment nous déterminons qui peut représenter un danger et qui non », a expliqué l’ex-directeur du Mossad.
Maintenant, 20 ans après les attentats du 11 septembre, il dit que le monde n'est pas devenu plus sûr, mais que les politiciens et le public sont devenus plus conscients des dangers posés par les radicaux. Ils ont également compris que, pour maintenir la sécurité de leur pays, ils devaient veiller à ce que la stabilité soit aussi assurée dans d'autres parties du monde.
Qui plus est, cela a servi de prétexte à de nombreux États occidentaux pour lancer des campagnes militaires dans des pays comme la Syrie, l'Irak et l'Afghanistan. Les États-Unis ont déjà quitté l'Afghanistan à la fin du mois d'août. Washington envisage de prendre une mesure similaire en Irak, en retirant ses forces d'ici la fin de cette année. Danny Yatom dit comprendre les raisons de leur décision, mais prévient que la bataille contre les extrémistes est loin d'être terminée.
Pour rappel, le 11 septembre a coûté la vie à près de 3.000 personnes et 25.000 autres ont été blessées. Sans oublier les 2.000 milliards de dollars de dommages.
Source : Sputnik
4- F-35 : la Chine en brise la furtivité...
Après avoir pris part aux manœuvres « Large Scale Exercise 2021 » au côté du groupe aéronaval britannique formé autour du HMS Queen Elizabeth [CSG 21], le porte-avions américain USS Carl Vinson a mis le cap vers la mer de Chine méridionale, où, pour appuyer ses revendications territoriales, Pékin y a déployé des capacités d’interdiction et de déni d’accès.
Dans un communiqué diffusé le 10 septembre, l’US Navy a expliqué que la mission de l’USS Carl Vinson et de son escorte consistait à défendre la liberté de navigation, et donc « la sécurité et la stabilité dans la région ».
Pour rappel, début août, le porte-avions américain a embarqué pour la première fois, dix avions de 5e génération F-35C du Strike Fighter Squadron [VFA] 147 « Argonauts ». Et, par rapport aux déploiements précédents, son groupe aérien compte sept E/A-18 Growler de guerre électronique [contre cinq habituellement] et cinq appareils de guet aérien E-2D Hawkeye [au lieu de quatre, NDLR]. En outre, en comptant les F/A-18 Super Hornet, l’USS Carl Vinson compte 67 aéronefs au total.
Ces moyens supplémentaires en matière de guerre électronique, de détection et de commandement & contrôle [C2], combinés aux capacités du F-35C [fusion de données, furtivité] « maintiendra le groupe aéronaval en sécurité » en lui donnant la possibilité de « détecter et de détruire les capteurs de l’adversaire » avant d’être repéré par ce dernier.
Justement, commentant le déploiement du groupe aéronaval américain en mer de Chine méridionale dans les colonnes du Global Times, proche du Parti communiste chinois [PCC], un expert militaire, Fu Qianshao, a laissé entendre que l’Armée populaire de libération [APL] a déployé un « certain nombre de systèmes radar anti-furtivité, de sorte que le F-35C peut être détecté ».
Pour rappel, la « seconde chaîne d’îles » englobe l’île Bonin et les îles Marshall, dont Guam, quand la première relie les îles Ryuku, Taiwan, le nord des Philippines et Bornéo.
Cependant, l’analyste chinois n’a pas précisé le type des radars « anti-furtivité » qui auraient été déployés par l’APL. Toutefois, en avril, le groupe public China Electronics Technology Group a dévoilé le YLC-8B, un radar de surveillance « anti-furtivité » à longue portée en bande UHF 3D. Mais il n’est pas dit qu’il soit déjà en service.
En revanche, l’APL a peut-être déployé le SLC-7, un radar de surveillance 3D en bande L, doté d’une antenne active et ayant une portée maximale de 400 km. Ce modèle, qui serait en mesure de détecter des avions furtifs, a fait sa première apparition lors de l’édition 2016 du « China air Show ». À l’époque, il n’était pas encore entré en production.
Par ailleurs, il a récemment été fait grand cas du radar actif à réseau phasé à très haute fréquence de type JY-27 qui, de conception chinoise, aurait été en mesure de détecter des F-22A Raptor, l’avion furtif de supériorité aérienne de l’US Air Force.
Selon les médias chinois, il aurait en effet repéré l’un de ces appareils qui effectuait une liaison entre la Corée du Sud et le Japon [mais sans doute emportait-il des réservoirs externes, ce qui aurait facilité la tâche…]. En mai, il a été avancé qu’un JY-27 mis en œuvre par l’armée vénézuélienne aurait détecté un F-22A Raptor évoluant à proximité de l’espace aérien du Venezuela. Ce qui n’a jamais pu être confirmé.
Cela étant, en janvier 2019, il fut rapporté que l’un des cinq radars JY-27 vendus par la Chine à la Syrie avait été détruit par une frappe israélienne. C’est en tout cas ce qu’avait suggéré l’imagerie satellitaire à l’époque. Une source militaire avait alors affirmé, sans livrer de détails, que le système syrien avait été visé par un F-35I « Adir ». Et l’état-major israélien s’était refusé à tout commentaire.
Quoi qu’il en soit, la technologie qui est probablement la plus prometteuse pour la détection d’aéronefs furtifs est celle des radars « passifs hybrides ».
Source : Opex.360
5- La Russie réarme Minsk
La Biélorussie et la Russie ont conclu un accord pour la livraison d’armes jusqu’en 2025. Il s’agit notamment d’avions et d’hélicoptères. Et ce, alors que les tensions diplomatiques entre Minsk et ses voisins s’accentuent.
En parallèle de leurs manœuvres militaires conjointes Zapad-2021, Minsk et Moscou se sont entendus sur la fourniture d’armements. Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a annoncé l’achat de matériel pour l’équivalent de plus d’un milliard de dollars, jusqu’en 2025.
« Je suis très reconnaissant aux dirigeants russes, à l'armée et à l'industrie de la Défense d'avoir donné leur accord pour une liste d'armes qui arriveront d’ici 2025. Il s'agit notamment d'une douzaine d'avions […] de plusieurs dizaines d'hélicoptères et de TOR-M2. Ces gros volumes prouvent que nous prenons très au sérieux la zone Ouest, où nous sommes en contact direct avec les troupes de l’OTAN », a déclaré le chef d’État biélorusse à la presse.
Alexandre Loukachenko a également confié avoir discuté avec Vladimir Poutine des systèmes de défense antiaérienne S-400, ainsi que de leur déclinaison de dernière génération, les S-500, dont les récents essais se sont montrés probants. Plusieurs États, comme la Turquie, se sont d’ailleurs positionnés pour en acquérir.
En déplacement dans l’ouest du pays, Alexandre Loukachenko a de plus félicité ses troupes, qui participent à des exercices conjoints avec l’armée russe, impliquant près de 200.000 hommes.
L’annonce de ces achats survient dans un contexte diplomatique tendu. La Pologne a en effet déployé des militaires à sa frontière avec la Biélorusse et décrété l’état d’urgence dans plusieurs régions, début septembre. Varsovie craint notamment un afflux de migrants, en provenance du Moyen-Orient ou d’Asie centrale, et accuse Minsk d’instrumentaliser la situation.
La tension entre les deux États a également été exacerbée par l’affaire Tsimanouskaya. L’athlète biélorusse a en effet trouvé refuge en Pologne après les J.O. de Tokyo, alors qu’elle était en délicatesse avec les autorités sportives de son pays pour avoir critiqué ses entraîneurs.
Au nord, les relations de Minsk avec ses voisins baltes se sont aussi rafraîchies. La Lituanie et la Lettonie accusent en outre le Président biélorusse de ne pas maîtriser, voire de manipuler les flux migratoires. La Biélorussie se plaint en retour d’une certaine incompétence des pays baltes en la matière, et dénonce les mauvais traitements infligés par les gardes-frontières aux migrants.
L’Ukraine s’est aussi invitée dans la danse, promettant d’envoyer 38 tonnes de barbelés à la Lituanie qui en manquait pour renforcer sa frontière.
Source : Al Manar