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E-Press du 7 septembre 2021

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
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Au sommaire

1- France/Iran: un nouveau départ raté!

Peu de temps après que Macron eut terminé son deuxième entretien téléphonique avec  Ebrahim Raïssi, où son homologue iranien a exprimé l'espoir que la France exercerait à nouveau sa souveraineté et développerait des liens avec l'Iran à l'abri de l'ingérence américaine. et sur la base d'intérêts mutuels que le Quai d'Orsay a brisé tous les espoirs.

Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré que l'Iran doit fournir des explications détaillées sur ses matières nucléaires secrètes et reprendre la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique "sans délai".

Le ministère des Affaires étrangères a indiqué que le directeur général de l'AIEA présentera un rapport sur la coopération de l'Iran au milieu de ce mois.

Aujourd'hui, lundi, Téhéran a confirmé que la prochaine réunion de l'Agence internationale de l'énergie atomique est une réunion normale, et que "toutes les parties doivent s'abstenir d'actions qui entravent les négociations de Vienne". Il est à noter que depuis avril dernier, les négociations nucléaires ont commencé à Vienne avec la participation indirecte de l'administration américaine, mais qu'après sept rounds de pourparlers, elle n'est pas parvenue à relancer l'accord signé en 20.

Source : PressTV

2- Japon/Chine: "Queen Elizabeth" sème la discorde

Malgré les avertissements précédents du gouvernement chinois, le porte-avions britannique "Queen Elizabeth" est entré dans les eaux japonaises pour un exercice conjoint.

Selon le Washington Post, le ministre japonais de la Défense a salué l'arrivée du porte-avions dans son pays, affirmant que le rôle des pays européens dans l'océan Indopacifique est crucial pour maintenir la paix et la stabilité dans la région.

Avant d'entrer dans les eaux japonaises, le navire britannique avait participé à un exercice impliquant les États-Unis, les Pays-Bas et le Canada dans le but de revendiquer un Indopacifique ouvert et libre.

L'agence de presse japonaise Kyodo a écrit à propos de l'exercice : « Le ministère de la Défense du Japon a annoncé que le Japon et la Grande-Bretagne ont organisé un exercice naval conjoint sur l'île d'Okinawa avec la participation de l'USA dans le Pacifique Sud, alors que les deux pays coopèrent dans la foulée de l'ascension fulgurante de l'armée chinoise

Selon Kyodo, le porte-avions de la reine Elizabeth et sa flotte qui l'accompagne ont quitté le Royaume-Uni en mai pour démontrer l'engagement accru de Londres dans la région indopacifique face à la présence croissante de la marine chinoise dans la région

En réponse, le porte-parole du ministère chinois de la Défense, Wu Qian, a déclaré que son pays respecte la liberté de navigation dans les eaux internationales mais s'oppose fermement aux activités qui poursuivent des objectifs provocateurs. Un porte-parole du ministère chinois de la Défense a déclaré : « La marine chinoise prendra toutes les mesures nécessaires pour contrer de tels comportements.

Par ailleurs, le journal chinois « Global Times » écrivait vendredi en référence à ces mouvements : « L'idée principale de la présence britannique en mer de Chine méridionale est dangereuse ».

"Si Londres essaie de consolider sa présence militaire dans la région d'importance géopolitique, cela ne fera que perturber la situation actuelle dans la région, et si de réelles mesures sont prises contre la Chine, cela échouera", a rapporté le journal Afrod.

Source : Fars news

 

3-Les « Cinq yeux » deviendraient les « Neuf yeux »

Les États-Unis, qui sont les leaders du groupe d’interception des communications et de localisation des « Cinq yeux » (avec l’Australie, le Canada, la Nouvelle Zélande et le Royaume-Uni), souhaitent inclurent d’autres pays dans cette Alliance .

Suite à la signature de la Charte de l’Atlantique (1941), les États-Unis et le Royaume-Uni ont constitué un système d’interception des communications de l’Axe qu’ils ont pérennisé en 1946 avec l’UKUSA Agreement. En 1948, ils y ont ajouté le Canada, puis en 1956 l’Australie et la Nouvelle-Zélande, formant les « Cinq yeux » (FVEY).

Par la suite, ils se sont appuyés sur un second cercle (c’est-à-dire pas à égalité avec les Cinq) le Danemark, la France, la Norvège et les Pays-Bas. Puis, ils ont constitué un troisième cercle avec l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, l’Italie et la Suède. Enfin, un quatrième cercle a vu le jour avec des participations épisodiques de la Corée du Sud, d’Israël, du Japon et de Singapour.

La Commission des Forces armées de la Chambre des représentants propose, afin de pouvoir intercepter toutes les communications en Russie et en Chine, d’élever le statut de l’Allemagne, de la Corée du Sud, de l’Inde et du Japon. Les « Cinq Yeux » deviendraient alors les « Neuf yeux ».

L’architecture de ce système n’est connue que depuis les révélations d’Edward Snowden (aujourd’hui réfugié politique en Russie). Ce dernier a également montré qu’il était utilisé pour espionner non seulement les puissances étrangères, mais ses propres citoyens. Il a en outre révélé l’existence de cinq programmes :

1-Prism (interception des communications Internet avec la complicité des principaux fournisseurs d’accès) ;

2-Tempora (extraction des communications par câbles sous-marins) ;

3-Muscular (surveillance des transferts internationaux de bases de données) ;

4-Stateroom (surveillance des communications locales à partir des ambassades et consulats en violation de la Convention de Vienne) ;

5-XKeyscore (traitement des données globales).

Les « Cinq yeux » sont un système non pas national, mais supranational. Ils échappent aux lois et constitutions des cinq États membres. Ils constituent de facto un Pouvoir plus important que celui des chefs d’État et de gouvernement des États-membres. Contrairement à une idée reçue, les citoyens des « Cinq yeux » sont aujourd’hui les populations les plus surveillées au monde, bien plus que les populations russes ou chinoises.

Source : Réseau voltaire

4-US/France: la voix qui ose un "NON"?

De Villepin accuse les USA d’avoir menti sur la situation afghane durant des années

Sur France Inter, Dominique de Villepin a tiré le bilan des 20 ans de présence occidentale en Afghanistan. L’ancien Premier ministre a pointé du doigt « trois cercles vicieux » ayant selon lui conduit à la débâcle.

Alors que les troupes américaines achèvent leur évacuation d’Afghanistan et que l’annonce d’un gouvernement taliban* est attendue d’ici peu, Dominique de Villepin est revenu sur les ratés de l’intervention occidentale dans le pays, sur France Inter.

L’ancien Premier ministre, resté célèbre pour son refus d’engager la France en Irak en 2003, estime que les Occidentaux sont tombés dans trois travers différents. Il a d’abord fustigé «la peur », qui a rattrapé les États-Unis et certains pays européens après les attentats du 11 septembre, les forçant à renier « leurs valeurs démocratiques », voire à recourir au « mensonge ». Des mensonges que Washington a multipliés pendant près de 20 ans passés en Afghanistan, selon lui.

« Ça fait des années que les militaires américains savent très bien qu'ils ne marquent pas de points en Afghanistan, que la situation est catastrophique. Les bulletins de victoire de l’armée américaine, les politiques américains affirmant “nous contrôlons les choses, les choses s’améliorent”, c'est un mensonge pur et simple », a ainsi déclaré Dominique de Villepin à France Inter.

Celui qui fut aussi ministre des Affaires étrangères a ensuite condamné l’illusion du recours à «la force » pour enrayer le phénomène terroriste sur un sol étranger. L’ingérence militaire, en particulier dans des États fragiles, ne peut que se retourner contre ses instigateurs, selon lui.

« La force militaire contre une organisation terroriste, dans des pays qui sont des États faillis ou défaillants, ne peut pas donner de résultats. Non seulement c'est inefficace, mais c'est contre-productif. Les sociétés s'organisent, s'agrègent pour contrer celui qui, très vite, au lendemain de son arrivée, devient l’envahisseur », a ainsi affirmé Dominique de Villepin à la radio publique.

Le ministre a rappelé que le principe de « résistance nationale » contre des troupes étrangères était un invariant historique, citant en exemple les soulèvements espagnols ou russes contre Napoléon.

Enfin, Dominique de Villepin a fustigé la « méconnaissance » des démocraties occidentales, qui se sont engagées en Irak et en Afghanistan sans réellement comprendre le fonctionnement de ces sociétés « complexes ».

Ces trois « cercles vicieux » ont précipité l’échec de l’intervention en Afghanistan, affirme l’ancien ministre. Bilan des courses: la présence militaire occidentale n’a « pas réglé la question terroriste », mais a même « aggravé les choses », selon Dominique de Villepin.

Le retrait des troupes américaines d’Afghanistan, qui a donné lieu à des scènes chaotiques dans les rues de Kaboul à mesure que les talibans* avançaient, a été fustigé par de nombreux observateurs.

À l’opposé du discours de Dominique de Villepin, certains partisans de l’intervention en Afghanistan ont aussi regretté la débandade américaine. Bernard-Henri Lévy, fervent partisan du droit d’ingérence, a notamment dénoncé « un Vietnam sans combat, un Saïgon auto-infligé », dans un entretien à L’Express.

D’autres ont vu dans ce désengagement chaotique le signe d’un affaiblissement de la puissance américaine. Au micro de Sputnik, Philippe de Villiers a ainsi parlé de « faillite de l’Amérique et de l’Otan », regrettant que la France soit toujours engagée aux côtés de Washington dans l'Alliance nord-atlantique. L’ancien diplomate René Cagnat a pour sa part déclaré à Sputnik que l’Afghanistan pourrait bien être un « cimetière pour la puissance américaine, comme il l’a été pour l’URSS ».

Source : Sputnik

 

5-Le talon d'Achille des porte-avions US?

Ce talon d'Achille des porte-avions américains critiqué par Military Watch

Selon le magazine Military Watch, l'aviation est la principale vulnérabilité des porte-avions américains après que les États-Unis ont misé sur les avions multirôles embarqués. Alors que la Russie, la Corée du Nord ou la Chine ont déjà mis en place des missiles antinavires à longue portée de nouvelle génération.

Ayant misé sur les chasseurs multirôles F-18 Super Hornet, les États-Unis ont sacrifié l'efficacité de leurs porte-avions, estime le magazine Military Watch.

Avec la mise en service du F-18 Super Hornet en 2001, Washington espérait réduire les coûts d'entretien des porte-avions. Cet avion de chasse est arrivé pour remplacer l’avion d'attaque au sol embarqué A-6 Intruder et l’avion de chasse embarqué F-14 Tomcat, qui, cependant, avaient un rayon d’action beaucoup plus grand.

« Le passage du Tomcat au Super Hornet a réduit la portée de l'aviation de 77%, ce qui était acceptable juste après la fin de la guerre froide, car l'exploitation du F-14 exigeait des coûts élevés », indique l'auteur de l'article.

Mais le besoin de ces avions est de plus en plus évident en raison de la capacité croissante des concurrents. Ainsi, la Russie, la Corée du Nord et la Chine sont évoquées en exemple. L'expert rappelle que ces pays ont déjà mis en place de nouvelles classes de missiles antinavires à longue portée qui permettent aux opérateurs de se trouver loin de la côte, est-il expliqué dans le magazine.

De ce fait, US Navy devra probablement attendre que le nouveau chasseur embarqué de sixième génération soit mis en service, car il est peu probable que son aviation ait la supériorité aérienne à longue distance pour le moment.

Auparavant, Military Watch avait déjà écrit que des détails concernant le développement d'un chasseur de nouvelle génération pour l'US Air Force étaient apparus, indiquant comment l'avion pourrait répondre aux exigences des opérations militaires en Europe et en d'Asie de l'Est. L'avion devrait entrer en production au milieu des années 2020.

Les États-Unis et la Chine sont actuellement considérés comme étant dans une course pour développer le premier avion de chasse au monde avec des capacités de sixième génération, bien que la Russie développe un intercepteur de sixième génération dans le cadre du programme MiG-41 et teste l'intégration des technologies de sixième génération à son chasseur de cinquième génération Su-57, indique l’auteur de l’article.

La montée de la Chine en tant qu'une des deux principales puissances militaires du monde, et de l'Asie de l'Est en tant que centre de l'économie mondiale, a poussé les États-Unis à mettre l'accent sur les exigences du théâtre du Pacifique pour sa prochaine génération de chasseur, résume Military Watch. Et la principale différence entre les théâtres militaires d'Asie de l'Est et d'Europe réside dans les distances en jeu, les premiers étant beaucoup plus vastes et obligeant les pays à mettre beaucoup plus l'accent sur la guerre navale et aérienne en raison des mers et des océans qui séparent les grandes puissances.

Les chasseurs américains actuels de haut niveau, les F-22, F-15EX, F-35 et F-18E sont tous mal adaptés aux opérations en Asie, et tous dépendent très fortement du ravitaillement aérien dans les conflits simulés contre la Chine ou la Corée du Nord.

Source: Sputnik

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV