Ce jeudi, des colons sionistes extrémistes ont attaqué la Mosquée Al-Aqsa avec le plein soutien des troupes du régime d’occupation. Cet acte de provocation ne fait qu’attiser la colère des Palestiniens.
Pendant ce temps, les restrictions imposées par le régime d’Israël à l’entrée des Palestiniens dans la Mosquée Al-Aqsa se poursuivent.
Par ailleurs, les milices sionistes se sont collectées aux Palestiniens lors d’une offensive à grande échelle en Cisjordanie. Ils ont fait usage de balles réelles. De citoyens palestiniens dans diverses parties de la Cisjordanie ont été interpellés sans explication.
Le ministère palestinien de l’Éducation a aussitôt condamné l’agression, faisant état d’une incursion dans une école de filles à Qods occupée, suivie de l’arrestation du directeur de l’établissement, l’interrogatoire du personnel et la confiscation des dossiers scolaires.
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Autre fait marquant de cette fin de semaine : le Centre d’information palestinien a rapporté que des militaires israéliens sont entrés, équipés de deux bulldozers, dans le village de Beit Tamar, mercredi matin, et ont procédé à la destruction des maisons.
Une autre attaque a eu lieu à l’est de Bethléem où la maison d’un citoyen palestinien a été saccagée.
Le régime d’Israël est très préoccupé par une troisième Intifada armée. Un journaliste israélien, très proche de l’establishment au pouvoir, affirme que la guerre de succession post-Mahmoud Abbas coïncide avec la détérioration de son statut. « Les scènes de violence en Cisjordanie rappellent aux Israéliens l’époque de la deuxième Intifada », a-t-il dit. Si tous les regards sont tournés vers la bande de Gaza, il y a certains événements qui se déroulent en Cisjordanie, et ils peuvent être inspirés par la guerre de mai dernier à Gaza, et peut-être d’autres faits. Mais il semble que l’entrée en Cisjordanie ne soit plus aussi sûre qu’elles l’étaient ces dernières années. »
Avi Issacharoff écrit effrontément dans un rapport paru dans Maariv que « bien que nous ne soyons pas confrontés à un soulèvement populaire et que les Palestiniens soient encore loin d’inonder les rues, cette “chose” peut être vue et ressentie dans les grands camps de réfugiés ».
« Les cocktails Molotov sont courants en Cisjordanie ces jours-ci et on peut y voir des dizaines d’hommes armés de diverses organisations palestiniennes : certains d’entre eux marchent le visage découvert. Cela rappelle l’époque de la deuxième Intifada. Ces manifestations coïncident avec le déclin du soutien au chef de l’Autorité palestinienne dans une large mesure, et sa position s’est considérablement affaiblie parmi les gens en Cisjordanie pour plusieurs raisons. Peut-être que la plus importante est ce qui s’est passé à Jérusalem [Qods] pendant le mois de Ramadan : des manifestations spontanées et populaires dans la vieille ville, l’annulation des élections législatives et présidentielles générales, le meurtre de Nizar Banat, l’un des critiques les plus virulents de l’Autorité palestinienne, ainsi que la guerre entre le Hamas et Israël en mai dernier », a-t-il noté.
L’orientaliste a révélé que « le Premier ministre Naftali Bennett a peut-être discuté avec le président américain Joe Biden lors de leur dernier sommet de la nécessité de sauver l’Autorité palestinienne de la faillite, même si la crise que celle-ci traverse ne se terminera pas par un soutien budgétaire ou des relations avec le Hamas et Israël. La guerre de succession se poursuit entre les héritiers potentiels d’Abbas ».
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Le journaliste israélien ajoute finalement dans sa note que cette guerre de succession coïncide avec la détérioration de la position d’Abbas : « Il est très âgé, il a 86 ans, et il n’a que deux conseillers, ce qui fait que l’Autorité palestinienne à du mal à respirer. Et la question qui hante encore de nombreux responsables palestiniens est la suivante : à quoi ressemblera le lendemain du départ du vieil homme ? Dans ce cas, des dizaines, voire des centaines de miliciens de Cisjordanie se sentiront moins déterminés à maintenir le calme, et c’est un défi pour Israël. »
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