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E-Press du 30 juin 2021

"Somaliland", autre nom d'un second "Guantánamo Bay" à ciel ouvert sur des terres africaines accaparées par la combine israélo-américaine et devenu le tout nouveau centre de redistribution des terroristes. (Daily Sabah)

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Sommaire :

1- « Mighty Steps » : l’Iran et la Syrie s’engagent à s’opposer aux sanctions US

Dimanche, le nouveau ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, est arrivé à Damas et a rencontré son homologue syrien Faisal Mekdad.

M. Amir-Abdollahian a promis que Téhéran et Damas prendraient des « mesures puissantes » pour faire face aux sanctions imposées par les États-Unis aux deux alliés régionaux.

« Nous prendront ensemble des mesures puissantes pour lutter contre le terrorisme économique et réduire la pression sur nos peuples », a-t-il déclaré, cité par l'AP, sans toutefois préciser quelles mesures seront prises.

Il a décrit la Syrie comme une « terre de résistance », saluant la manière dont Téhéran et Damas ont pu travailler ensemble « sur le terrain et remporté des victoires communes ».

Les deux pays subissent des pressions en raison des sanctions américaines paralysantes qui interdisent leur participation à l'architecture financière mondiale et figurent également sur une liste du département d'État américain des « États parrains du terrorisme ».

Washington a endurci ses sanctions contre Téhéran à la suite du retrait du PGAC sous l’ancienne administration de Donald Trump en 2018.

La Syrie fait aussi l'objet de sanctions des États-Unis et de l'UE qui font pression sur le gouvernement syrien pour qu'il autorise ce que les pays occidentaux décrivent comme « une transition démocratique comme le demande le peuple syrien ».

Les sanctions américaines contre l'Iran ont causé de graves pénuries de carburant en Syrie qui dépend des expéditions de pétrole iranien.

La Syrie a connu de multiples attaques au cours des deux dernières années, Damas et Téhéran notant qu'Israël est plus que probablement responsable.

Sources : Sputnik

2- Afghanistan: déroute militaire ou realpolitik ?

Le porte-parole des talibans a déclaré qu’après la réouverture des principales banques afghanes, l’objectif pour le nouveau gouvernement était d’achever la construction du gazoduc TAPI (Turkmenistan-Afghanistan-Pakistan-India) qui doit couvrit les besoins énergétiques croissants des indiens en acheminant l’hydrocarbure depuis le champ gazier de Galkynysh.

Il s’agit d’un projet financé par la Banque Asiatique du Développement dont les deux principaux bailleurs de fonds sont les Etats-Unis et le Japon.

Long de 1 800 km, le « Gazoduc de la paix » a pour objectif à partir de 2023 d’acheminer, au cours des 30 prochaines années, plus de 33 milliards de mètre cube de gaz, dont à terme celui extrait des champs afghans d’Herat et de Kandahar.

Si la construction du tronçon afghan est toujours en suspens, les talibans n’ont cessé de garantir aux différents gouvernements impliqués dans le projet qu’ils en protégeraient l’intégrité.

Une posture imposée par leur nouveau parrain, le Qatar, mais aussi par la nécessité de développer économiquement le pays, surtout s’ils éradiquent comme ils l’ont fait en 1999 la production d’opium. Ce projet permet de comprendre pourquoi l’Inde, mais aussi la Chine et la Russie, se sont empressés de reconnaître diplomatiquement le nouveau pouvoir taliban.

Si Delhi cherche à sécuriser cette manne énergétique, Pékin et Moscou désirent, eux, contrecarrer la stratégie américaine.

Bien que la rentabilité de ce projet soit devenue trop faible pour les groupes américains, en revanche Washington s’appuie depuis 2020 sur celui-ci non seulement pour stimuler la coopération trilatérale avec le Turkménistan et l’Afghanistan, mais surtout pour détourner Ashgabat de sa dépendance économique à l’égard de la Chine et de la Russie qui sont les principaux clients de ses exportations gazières, tout en fragilisant le projet iranien IPI.

Cette triple offensive est devenue possible depuis que le gouvernement Turkmène a mis un terme à sa politique de neutralité en ouvrant un dialogue sur les questions de sécurité avec les Etats-Unis, l’Otan, et Israël ; mais aussi en se rapprochant de l’Azerbaïdjan qui déploie une politique diplomatique analogue, dans le but de desservir le marché européen depuis la Caspienne. Une dynamique qui va donc à l’encontre des intérêts stratégiques chinois, russes, et iraniens.

Le projet de gazoduc TAPI (Turkmenistan-Afghanistan-Pakistan-India) est un véritable serpent de mer dont les fondements du consortium ont été mis en place par le groupe américain Unocal associé à Halliburton peu avant l’arrivée au pouvoir des talibans en 1996.

Le but consistait alors à répondre aux gigantesques besoins indiens tout en détournant le Turkménistan de ses clients historiques russes et chinois.

L’ensemble des infrastructures traversant l’Asie Centrale devait être réalisé par le groupe Halliburton, dirigé alors par le futur vice-président de G.W. Bush, Dick Cheney.

Source : Jforum.fr

3- Collabos afghans : la combinaison orange de retour ?!

Cette histoire de réfugiés afghans fuyant leur pays et contraints de se disperser sur toute la planète alors que ce sont les Américains, leurs drones et leurs avions, qui les poussent à quitter leur pays natal plutôt que les talibans en tuant froidement les Afghans, commence à prendre des proportions un peu trop bizarres.

Concernant la France, alors que le contingent français ne comptait que 400 soldats, 3000 personnes auraient été évacuées ! Soit 2 600 de nationalités autres que françaises. Un pont aérien pour les non français ?! A quoi joue l'Occident ? Existe-t-il un flux international d'agents et de terroristes en transit vers des zones où l'Amérique cherche, en coulisses, à semer l'insécurité ?

Le cas africain est exemplaire : après l'Ouganda c'est en Somaliland, Zone grise du Pentagone, que ces supposés collabos sont envoyés.

Et pourquoi ? Parcourons le texte de l'AFP à ce sujet et relayé par RFI ce 29 août 2021. Après l’Ouganda cette semaine, c’est au tour du Somaliland d’ouvrir ses portes aux réfugiés en provenance d’Afghanistan, titre RFI.  

Depuis la prise du pouvoir par les talibans le 15 août, ils sont des dizaines de milliers à chercher à quitter le pays. Les États-Unis ont lancé un appel invitant la communauté internationale à accueillir temporairement des ressortissants afghans qui se trouvent toujours sur des bases militaires dans d’autres pays, comme le Qatar.

Le Somaliland, territoire autoproclamé indépendant, a annoncé, vendredi 27 août, avoir répondu présent à la demande américaine. La correspondante de RFI à Nairobi, Albane Thirouard, rapporte que pour l'instant, ce plan reste un accord « de principe ».

La République autoproclamée du Somaliland s’est dite prête à accueillir des réfugiés afghans, mais seulement pour une période transitoire. Le temps nécessaire pour organiser le transit de ces réfugiés vers d’autres pays d’accueil, comme les États-Unis.

Des discussions sont justement en cours avec des responsables américains, explique à l’AFP un porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Somaliland qui précise que l'accord est à un stade préliminaire, qu’aucun détail sur les modalités techniques ou dates d'arrivées n'a encore été fixé. Le nombre de réfugiés concernés n’est pas encore connu non plus.

Le Somaliland héberge déjà plusieurs milliers de réfugiés, originaires principalement d’Éthiopie, du Yémen et de la Syrie. En ouvrant maintenant ses frontières aux Afghans, Hargeisa suit les traces de Kampala, qui a déjà accueilli 51 réfugiés en transit.

Une occasion aussi pour le Somaliland de se positionner sur la scène internationale. Car la région, auto-déclarée indépendante de la Somalie en 1991 n’est pas reconnue officiellement. Mogadiscio la considère comme faisant partie de son territoire. Même si Hargeisa possède son propre gouvernement et organise ses propres élections. 

E-Press : « Somaliland » autre nom d' un second "Guantánamo Bay" à ciel ouvert sur des terres africaines accaparées par la combine israélo-américaine et devenenu le tout nouveau centre de redistribution des terroristes.

Voici un bon conseil inspiré d'un mélange d'un récit coranique parabolique et d'un récit anecdotique enfantin destiné à nos frères afghans qui semblent totalement ignorer les conséquences négatives de leur décision hâtive sous l'impulsion de la machine de propagande américaine à la portée de presque tout le monde dans un tout petit smartphone et dont la lumière artificielle de son écran tactile n'éclaire souvent que le visage.

Un conseil amical qui prouve que même un prophète comme Jonas peut s'exposer à mille dangers s'il se fie à son propre jugement personnel et décide, sur la base d'une impulsion, de quitter sa ville où son peuple attend de recevoir le châtiment promis. A la vue du châtiment, ils décident de se repentir et leur péché est expié par un décret divin jusqu'au Jugement dernier.

L'enchaînement des événements tels qu'ils sont racontés par RFI, le média français pseudo-pro-africain, conduisent sans le moindre doute ces Afghans simplistes en quête d'une vie meilleure au parc d'attraction nouvellement créé par la société USA et les Frères « Somaliland », qui a transformé un Pinocchio capricieux en âne car il resta tout simplement sourd aux bons conseils de son père-fabricant Gepetto et de tous ceux qui s'inquiétaient à son sujet. Lui, le pauvre simplet qu’il était, au lieu de profiter du giron paternel, termina dans le ventre d'une baleine ! 

Avec l’AFP via RFI

4-  La France risque encore de perdre des emplois…

L’accord franco-allemand censé relancer l’industrie spatiale européenne pourrait tourner à l’avantage de Berlin. Des emplois sont menacés sur le site de Vernon, auquel Macron avait pourtant apporté son soutien.

L’accord franco-allemand sur la politique spatiale, annoncé en grande pompe par Bruno Le Maire, pourrait finalement s’avérer dur à avaler côté français. En échange d’un financement accru, concernant notamment le développement du lanceur Ariane 6, Berlin devrait demander des délocalisations. L’usine de Vernon, dans l’Eure, est en particulier menacée, rapporte Le Démocrate vernonnais.

Le site travaille entre autres à l’élaboration du moteur Vinci, censé équiper à terme le lanceur Ariane 6. Une production que Berlin souhaiterait voir rapatrier outre-Rhin, vers le centre aérospatial allemand de Lampoldshausen. La perspective de ce transfert est explicitement évoquée dans les accords franco-allemands, affirme le syndicat CFE-CGC.

« En contrepartie d’un financement supérieur à celui de la France, l’Allemagne demande le rapatriement de la production des moteurs Vinci […]. Ça fait longtemps que les Allemands ont des velléités sur cette partie de la production. Les salariés sont inquiets », explique ainsi un délégué syndical au Démocrate vernonnais.

En échange du moteur Vinci, qui mobilise l’équivalent de 25 à 30 personnes à temps plein, le site de Vernon pourrait se voir confier la production de turbopompes à oxygène. Une maigre consolation puisque l’usine travaille déjà sur de telles pièces.

« L’État sera là pour Vernon » Ce transfert outre-Rhin constituerait surtout un camouflet pour Emmanuel Macron, qui s’était rendu à Vernon en janvier dernier, pour rassurer les salariés quant à la pérennité du site. « L’État sera là pour Vernon », avait alors claironné le Président, assurant que l’usine ne serait pas oubliée dans le plan France Relance, lequel devait allouer 500 millions d’euros au secteur spatial.

De fait, une aide de 15 millions d’euros a bien été consentie, afin de développer le moteur Prometheus, également fabriqué sur place. Trop peu pour compenser un potentiel départ du moteur Vinci, estiment cependant les syndicats.

« Ce n’est pas Prometheus ni le rapatriement des turbopompes qui va compenser la perte d’activité […]. On imagine que les conséquences futures pourraient aller jusqu’à la fermeture du site, dans plusieurs années », confie un syndicaliste au Démocrate vernonnais.

Le nombre d’employés à Vernon a déjà baissé, puisque l’usine compte aujourd’hui 864 salariés, contre 1.137 en 2017. L’hécatombe devrait continuer, puisque la société ArianeGroup compte supprimer 30% des emplois d’ici 2023, anticipant la fin du programme de développement d’Ariane 6.

La filière des lanceurs Ariane a été soumise à rude épreuve ces dernières années, devant notamment lutter contre la concurrence de SpaceX. La société américaine a même ravi à Arianespace sa première place en matière de mission spatiale commerciale.

Le fleuron français a aussi eu à pâtir d’un contexte social tendu en Guyane, où se situent son centre de recherche et sa base de lancement. En 2017, le Centre spatial guyanais (CSG) avait même été envahi par plusieurs milliers de manifestants.

Source: Sputnik

5- Chine : la chasse anti-riches !

Mardi 17 août, le président chinois Xi Jinping a présidé une réunion du Comité central des finances et de l’économie au cours de laquelle il a appelé à une redistribution des revenus « excessifs ».

L’appel, abondamment relayé par les médias d’Etat chinois, est adressé aux milliardaires du pays, à qui il est demandé davantage d’efforts pour réduire la pauvreté.

Le gouvernement veut mettre fin à cette « contradiction » qui voit une faible partie de la population capter la majorité de la richesse… dans un régime communiste.

Le Parti communiste chinois, par la voix de son leader le président Xi Jinping, semble aujourd’hui rappeler ces mots de l’Evangile aux ultra-riches chinois.

Après avoir soutenu pendant des années le secteur privé grâce à une politique économique protectionniste, Pékin demande désormais à ceux qu’il a aidé à façonner de lui rendre la pareille.

Dans d’autres pays, cette volonté du gouvernement de redistribuer les richesses se serait limitée aux paroles, mais en Chine, une déclaration du président Xi Jinping se traduit presque toujours dans les actes.

L’essoufflement d’un modèle à succès

La volonté manifeste du gouvernement chinois de prendre aux riches pour donner aux pauvres semble aujourd’hui en contradiction avec la politique qui a amené l’Etat à soutenir le secteur privé depuis la fin des années 1970.

Dans d’autres pays, cette volonté du gouvernement de redistribuer les richesses se serait limitée aux paroles, mais en Chine, une déclaration du président Xi Jinping se traduit presque toujours dans les actes.

Cette stratégie mise en place avec l’arrivée du président Deng Xiaoping était destinée à hisser la Chine au rang de puissance économique mondiale. Jusqu’alors profondément ancrée dans les idéaux du communisme avec la collectivisation des moyens de production et de la richesse, la Chine libéralise progressivement son économie et encourage l’initiative privée. La phrase du président Deng Xiaoping, « Il est glorieux de s’enrichir », devient le leitmotiv officiel de cette campagne de modernisation du pays. Dans un contexte où la répression brutale des étudiants lors de l’occupation de la place Tiananmen à Pékin en 1989 provoque l’isolement relatif du pays sur la scène internationale, on assiste à l’apparition d’entreprises nationales à succès et de fortunes se font rapidement.

Par exemple, l’absence de Google et de Yahoo sur le marché chinois de la technologie a favorisé l’émergence de Baidu qui règne actuellement en maitre dans le pays. Toutes ces mesures ont porté leurs fruits et la Chine possède aujourd’hui des géants dans tous les secteurs d’activité, qui disputent le leadership mondial aux mastodontes occidentaux. Une classe moyenne s’est développée dans le pays et Xi Jinping a même annoncé en grande pompe la disparition de l’extrême pauvreté en Chine en 2020. Pourtant les grandes inégalités dans le pays existent toujours et se creusent davantage au fil des ans. Selon un rapport de l’American Economic Review publié en 2019, la fortune des 10 % les plus riches de Chine représentait 41 % du revenu national en 2015. En 1978, cette proportion était de 27 %. C’est le signe que la croissance agressive prônée pendant tant d’années affiche désormais ses limites et qu’il faut revoir le processus de création et de redistribution de la richesse.

L’année dernière par exemple, alors que certains de leurs compatriotes subissaient de plein fouet les conséquences des restrictions liées à la crise sanitaire, les plus riches Chinois ont vu leur fortune augmenter, avec également l’apparition de 238 nouveaux milliardaires selon Forbes. Dans son classement annuel « Hurun Rich List » des individus les plus riches de Chine, publié en octobre dernier, la société Hurun Report estime de son côté que le nombre de milliardaires en Chine continentale a augmenté de 257 pour atteindre 878 milliardaires. Le pays dépasse désormais les Etats-Unis avec près de 1000 milliardaires répertoriés, si on ajoute les territoires spéciaux comme Hong Kong et Macao.

Source : Agenceecofin

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SOURCE: FRENCH PRESS TV