Bagdad a annoncé l’organisation d’un sommet régional « fin août » avec pour objectif de « réduire les tensions et de promouvoir la paix », d’après un diplomate irakien.
Selon RT, une source irakienne a indiqué que le président français Emmanuel Macron avait refusé à son homologue syrien d'être invité à assister au sommet de Bagdad.
"Le sommet de Bagdad est organisé à l’initiative de l'Irak et de la France. L'une des conditions de Macron pour que le sommet réussisse était de ne pas inviter le président Assad à l'événement", indique la même source.
Alors que le 16 août, Faleh al-Fayadh, chef des Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi) avait invité Bachar Al-Assad à assister au sommet de Bagdad, comment expliquer l’ingérence française dans cette affaire régionale ?
Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales s'exprime sur le sujet.
Ayssar Midani :
« Malheureusement la France n’arrête pas de s’ingérer dans les affaires de la région, Macron aussitôt qu’il a fini son voyage au Liban il s’est précipité pour aller en Irak et encore une fois essayer de dicter ses conditions. La France est aujourd’hui hors la loi internationale elle n’arrête pas de faire des ingérences mais aussi des agressions contre l’état syrien contre la souveraineté contre le peuple syrien en soutenant les terroristes... »