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Echo Afrique du 12 août 2021

Monsieur Aguibou BA, Directeur Général de l’INPG, de Monsieur Abdelkader GUENOUNE, Directeur Général de l’IAP et Monsieur Serigne DIEYE, Ambassadeur du Sénégal en Algérie.

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Analyses de la rédaction :

1- Pétrole : L’IAP signe une convention de partenariat avec le Sénégal

C'est un des plus grands champs gaziers d'Afrique. Le GTA, pour Grande Tortue Ahmeyim, les noms donnés aux blocs d'exploration, s'étend de part et d'autre de la frontière maritime du Sénégal et de la Mauritanie. Les réserves sont estimées à 1 400 milliards de m³ de gaz, ce qui fait du projet GTA l'un des plus importants en cours de réalisation en Afrique. Les deux pays sont convenus de se partager les recettes, estimées entre 80 et 90 milliards de dollars sur 20 ans.

La première phase du projet, qui en compte trois, est achevée à 58%, selon BP qui pilote l'opération. En raison de l'épidémie du Covid-19, le chantier a pris un an de retard, les travaux d'installation n'ont commencé que cette année, et ce n'est qu'en 2023 que le site livrera ses premiers m³. Ce premier chantier colossal situé à 65 km de la côte, au nord-ouest de Dakar, a nécessité un investissement de 3,6 milliards de dollars (environ 2,9 milliards d'euros).

Cette phase consiste à installer une douzaine de puits d'extraction du gaz, à 2 700 m sous la surface de l'océan. Dans le même temps, il faut fabriquer et installer un brise-lames de 1 200 mètres de long qui protègera le navire chargé de liquéfier le gaz. L'unité flottante pourra produire 2,5 millions de tonnes de Gaz naturel liquéfié par an (GNL). 21 caissons en béton, chacun faisant presque la taille de l'Arc de Triomphe de Paris et d'un poids à vide de 16 000 tonnes, ont été construits à terre au port de Dakar, puis acheminés et progressivement immergés sur le site. Jusqu’ici rien d’extraordinaire puisque les puissances voraces occidentales ont l’habitude de s’emparer des richesses gazières du continent et leSenegal aux infinies richesses énergétiques ne fait pas exception. D’aileurs on se rappelle comment la BBC a lancé un docuimenatire il y a quelque années contre le frère du président Sall pour l’écarter du minsitère de l’énergie parce que l’intéressé refusait de concéder au BP ce qu’il exiegeait. Mais l’Etat séégalais s’est il laissé faire ? peut etre pour le moment.  Mais pas pour toujours. Voici un einfo qui devrait donner à réfléchir au PB et compagnie.

’institut algérien du pétrole (IAP) a signé une convention de partenariat dans le domaine de la formation avec l’Institut national du pétrole et du gaz du Sénégal (INPG), a annoncé la Sonatrach dans un communiqué rendu public ce lundi 02 août.

Le document précise que la convention a signée le 27 août dernier au siège de l’IAP à Boumerdès en présence de l’Ambassadeur du Sénégal en Algérie, Serigne Dieye.

La convention est le résultat des discussions menées entre les responsables de l’IAP avec la partie Sénégalaise représentée par l’Ambassadeur sénégalais, le 27 mai dernier ainsi que d’autres discussions avec l’INPG.

Ce partenariat, ajoute la même source, visa à réaliser et développer des programmes de formations et d’échanges dans des thématiques d’un intérêt mutuel.

Le communiqué de la Sonatrach affirme que les deux parties sont “convaincues de la réussite de ce partenariat, établit sur des bases sincères et d’intérêts mutuels” ajoutant qu’elles ont convenu de “mener au plus vite la concrétisation de ces actions”.

D’ici quelques temps le BP aura à regretter d’avoir comploter contre e Snegal car en termes d’énergie ilsemble que les Sénégalais visent à inter africaniser le sceteur

 

2- Pour Pascal Lamy, la ZLECAF peut aider l'Afrique à éliminer les frontières héritées de la colonisation

cela fait des decenneis que l'axe US/Europe jouent avec la carte de l'Afrique, règle et gomme à la main affichant un mépris total à l'histoire à la civilisation et aux cultures d'un continuent qui est de loin le berceau de l'humanite. En ce 21 eme siècle où le modèle occidental euro américain s(essouffle et où les sociétés occidentales se paupérisent et vivent plus que jamais dépendant de l'Afrique de sa main d'oeuvre de ses richesses, l'Occidental lambda revient encore avec la règle et la gomme. C'est Lamy qui propose une Afrique sans frontière, alors même que l'UE est sur le point de faire naufrage. Evidemment l'iéde a un fond économique comme toujkours mais derrioère il y a la volonté de faire sauter tout ce qui a contré jusqu'ici le démembrement d'un Mali, l'implosion du Niger, la répartition du CAmeroun, l'éclatement de la RCD, RCA... et j'en passe. A vrai dire militairement parlant l'axe US/Europe est dans l'impasse dans une Afrique où les Etats nation n'ont éclaté ni par les rebellions, ni par le terrorisme encore moins par les invasion militaire genre celle menée par Barkhane..; Que dit Lamy? 

Pascal Lamy, ancien directeur de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), voit dans la ZLECAF un outil pour redessiner une nouvelle carte de l’Afrique, différente de celle héritée de la colonisation. Une vision claire, mais dont la mise en œuvre peut connaître des défis

Dans une interview accordée au média "La Tribune Afrique", Pascal Lamy, ancien directeur de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), fait savoir que la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF) est le meilleur outil, pour sortir "de ce que le colonialisme a légué de pire à l'Afrique", à savoir sa multitude de frontières. "Nous avons inculqué le nationalisme politique et économique à ce continent et il faut en sortir... A terme, la véritable intégration économique et commerciale devra passer par la suppression des frontières" a fait savoir le haut fonctionnaire.

Selon lui, la ZLECAF, au-delà du commerce est un puissant outil d'intégration. "C'est un tournant considérable, car elle va permettre de faire évoluer progressivement certains marchés africains à l'échelle mondiale. Les pays africains avec des marchés de 15 ou 30 millions d'habitants ne correspondent pas à l'unité de base des marchés de consommation actuels, compris entre 100 et 200 millions de consommateurs", a-t-il fait remarquer.

Ce constat qui peut sembler logique, n'est pourtant pas la chose la mieux partagée sur le continent. Sur l’ensemble des pays que compte l'Afrique, seulement 38 pays l'ont ratifié jusqu'ici. Parmi ceux qui n'ont pas encore ratifié l'accord, on retrouve le Maroc, un des grands investisseurs du continent, mais qui justement bloque pour des raison de frontières politiques. Le Sahara Occidental, à qui le Royaume conteste l’autonomie, est considéré par l'Union Africaine comme un des états membre de la ZLECAF.

Pourtant, les enjeux sont au moins aussi importants que les préoccupations nationalistes. L'Afrique compte un peu plus de 1,2 milliard d'habitants qui ont des besoins dans tous les domaines. Pourtant, seulement 16% des échanges commerciaux de la région sont réalisés à l'intérieur de ses frontières. Pour un Nigérian, il faut parfois aller à Dubaï pour acheter des fleurs du Kenya, ou partir en Suisse pour manger du cacao de Côte d’Ivoire. Aussi, il est plus facile d'importer un bien en provenance d'Asie, que d'acheter le même produit dans un autre pays africain.
 
 Eliminer les frontières ne sera pas une chose facile. Ces frontières sont de plusieurs ordres au-delà de la barrière matérialisée sur un plan géographique. Certains pays comme le Benin, ont ouverts les frontières aux ressortissants de l'Afrique, mais n'ont pas encore ratifié l'accord de la ZLECAF. Plusieurs autres ont ratifié l'acte du marché commun, mais pour visiter chacun d'eux, il faut avoir un visa. La deuxième forme de barrière qu'il faudra lever est celle des tarifs douaniers qui représentent encore une source sérieuse de revenus pour beaucoup de pays africains.

L'expérience du démantèlement tarifaire dans le cadre des discussions sur les Accords de Partenariat Economique entre l'Afrique et l'union Européenne, démontre l'ampleur des défis à surmonter. Le troisième type de frontière à supprimer sera celui de la régulation aussi bien en terme de législation de travail, que des normes de production et de commercialisation des biens et services. Face à ces défis, les partenaires de l'Afrique ne sont pas d'un grand soutien.

De gros partenaires comme l'union Européenne, la Chine, ou encore les Etats-Unis, continuent de jouer sur le tableau nationaliste, pour défendre leurs intérêts. A côté des relations commerciales Europe Afrique, on continue d'avoir des relations bilatérales qui implique des communautés ou des pays partenaires selon le cas. L'opinion de Pascal Lamy sur l'élimination des frontières bien que concrète, risque de se heurter encore à de nombreux défis sur le moyen terme.

 

3- Sénégal : bond de l’activité économique hors agriculture

Meme la biome Covid-19 n'a pas réussi à contrer le Sénégal bien que les médias manstream veuillent nous faire croire le contraire .. 

L’activité économique hors agriculture et sylviculture au Sénégal s’est accrue de 4,6%, en variation mensuelle, au mois d’avril 2021, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) basée à Dakar.

Selon cette structure, cet accroissement est lié à celui de l’administration publique (+18,8%) et du tertiaire (+3,5%).

Le raffermissement du secteur tertiaire intervient à la faveur des activités financières et d’assurance (+64,8%), du transport (+7,4%), de l’information et communication (+5,4%) et de l’enseignement (+3,1%). Sur un an, une croissance de 11,9% de l’activité du tertiaire est notée en avril 2021, tirée par les activités artistiques, culturelles, sportives et récréatives (+678,0%), le commerce (+14,2%), l’information et communication (+35,9%), le transport (+14,3%) et les activités de services et de soutien de bureau (+17,4%). Par contre, l’enseignement et l’hébergement et restauration se sont respectivement contractés de 9,6% et 6,4% sur la période sous revue.

Quant à l’activité du secteur primaire (hors agriculture et sylviculture), elle a baissé de 2,6%, en variation mensuelle au mois d’avril 2021. << Ce repli est attribuable, essentielle[1]ment, à la contraction des débarquements de la pêche (-7,3%)>>, souligne la DPEE.

En glissement annuel, le secteur primaire s’est consolidé de 21,8%, en avril 2021, à la faveur de la bonne tenue du sous-secteur de l’élevage (+37,2%). Par contre, la pêche s’est contractée de 2,0% sur la période.

En avril 2021, l’activité du secteur secondaire s’est légèrement repliée de 0,4%, en variation mensuelle, essentiellement imputable à la branche Filature, tissage et ennoblissement textile (-31,5%), à la construction (-3,5%), à la fabrication de ciment et d’autres matériaux de construction (-9,9%) et à la production et distribution d’eau, assainissement et traitement des déchets (-2,1%). Toutefois, la fabrication de produits agroalimentaires (+6,1%), les activités extractives (+6,9%), le travail du caoutchouc et du plastique (+18,0%), la production et distribution d’électricité et de gaz (+4,1%) et la fabrication de produits chimiques de base (+22,5%) se sont bien comportés sur la période.

Sur une base annuelle, l’activité du secondaire a progressé de 31,7%, au mois d’avril 2021. La DPEE souligne que cette consolidation est, principalement, liée aux performances notées dans la fabrication de produits agroalimentaires (+30,0%), les activités extractives (+94,4%), la construction (+29,2%) et la production de métallurgie et de fonderie et fabrication d’ouvrage en métaux (+17,2%). En revanche, sur la période sous revue, la production et distribution d’électricité et de gaz (-6,6%), le travail du cuir et fabrication d’articles de voyage et de chaussures (-62,1%), le sciage et rabotage du bois (-10,8%) et la fabrication de savons, détergents et produits d’entretien (- 5,7%) se sont contractés.

Sur base annuelle, une croissance de 16,6% de l’activité économique est notée au Sénégal, en avril 2021, tirée par le secondaire (+31,7%), le tertiaire (+11,9%), le primaire (+21,8%) et, dans une moindre mesure, l’administration publique (+6,6%).

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SOURCE: FRENCH PRESS TV