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E-Press du 12 août 2021

Les bases US entourant l'Iran. ©cartonumerique.blogspot.

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Au sommaire :

1- Mers: ce qui fera perdre les USA face à l'Iran

Le commandant de la première zone de la marine du CGRI, le général de brigade Abbas Gholamshahi, a déclaré que la puissance et la supériorité des forces navales iraniennes en matière de renseignement sur les ennemis les dissuaderaient de toute agression contre l'Iran.

« La stratégie US dans le golfe Persique est passée d'une guerre acharnée à des opérations psychologiques », a indiqué mardi soir le général Gholamshahi dans la ville portuaire de Bandar Abbas.

« La haute capacité des forces armées iraniennes, le renseignement et la supériorité opérationnelle, ainsi que la grande mobilité et la vigilance de la marine des Pasdaran (CGRI) et de la marine de l'armée dans le golfe Persique et la mer d'Oman découragent l'ennemi », a-t-il fait remarquer.

Un jour auparavant, le commandant en chef du CGRI, le général de division Salami, mettait en garde Israël contre toute mesure erronée et agressive contre l'Iran.

Source : Fars News

2- L'échec de Spoutnik V en Iran ?

L'Iran attend toujours que la Russie remplisse son obligation de fournir des millions de doses de vaccin Spoutnik V dès que possible. Selon le contrat signé par les pays en janvier dernier, 62 millions de doses devraient être livrées à la République islamique. 1 million 20 000 doses ont été reçues par Téhéran jusqu'à présent.

Le 10 août, l'ambassadeur iranien en Russie, Kazem Jalali, a espéré que les précieux vaccins seront livrée à l'Iran dans les plus brefs délais.

« Cette question relève de la responsabilité de nos homologues russes, car ce que nous pouvions faire, c'était de signer un contrat et cela a été fait. Mais jusqu'à présent, une petite partie du contrat a été exécutée, et la partie restante n'a pas été exécutée », s'est plaint l'ambassadeur avant de préciser que Téhéran ne voit pas de « mauvaises intentions dans cette affaire ».

Le Fonds russe d'investissement direct a rappelé qu'il avait signalé des retards temporaires dans la livraison du deuxième composant de Spoutnik V en raison d'une baisse significative de la capacité de production. Tous les retards devraient être corrigés en août.

On ignore cependant comment Moscou fournira 60 millions de doses supplémentaires à l'Iran en deux semaines, même sans tenir compte des autres pays en attente du Spoutnik V.

Ceci dit, les retards dans les approvisionnements russes ont un très mauvais impact sur l'opinion publique en Iran.

L'Iran a refusé d'accepter des fournitures de vaccins Pfizer et AstraZeneca en provenance du Royaume-Uni et des États-Unis pour leur non fiabilité.

Source : Sputnik

3- L’armée américaine gardera 6 bases militaires en Europe

L’armée américaine en Europe et en Afrique a déclaré vendredi qu’elle conserverait six sites qui devaient auparavant être renvoyés en Allemagne et en Belgique dans un contexte de demande croissante d’installations sur le continent, rajoutant : Un septième site, en Allemagne, sera transféré à l’armée de l’air, indique Military.com.

La fermeture des bases militaires avait initialement été annoncée en 2015 et, dans un cas, en 2010. Mais la décision a été réévaluée car la demande d’installations a dépassé la construction et la rénovation.

Les sites retenus en Allemagne sont les Barton Barracks, Ansbach ; la caserne Pulaski, Kaiserslautern ; Caserne Coleman, Mannheim ; l’entrepôt Weilimdorf, Stuttgart et le Centre Amelia Earhart, Wiesbaden.

En Belgique, l’armée des États-Unis reste à la caserne Daumerie.

La caserne Husterhoeh à Pirmasens, en Allemagne, sera remise aux forces aériennes américaines en Europe-Afrique.

Le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, a ordonné un examen de la « position mondiale » d’un mois, quelques jours seulement après son entrée en fonction en janvier. Cet examen n’est pas terminé et devrait être terminé à l’automne, informe Military.com

Les États-Unis ont clairement indiqué qu’ils considéraient la Chine – et non les groupes terroristes comme al-Qaïda ou Daech – comme le principal défi à la sécurité nationale. Et l’examen de la posture pourrait impliquer un mouvement supplémentaire de troupes et d’actifs américains vers la région du Pacifique.

Cependant, d’autres hauts commandants ont également affirmé qu’ils étaient confrontés à des défis similaires de la part de l’Iran, de la Chine et de la Russie sur leurs continents, y compris l’Europe et l’Afrique.

Source : observateurcontinental.fr

4- Les USA testent le missile intercontinental Minuteman III après un échec en mai

Les États-Unis ont effectué ce 11 août l’essai d’un missile balistique intercontinental Minuteman III dont la fabrication a été arrêtée en 1978, mais qui reste toujours opérationnel.

Le Pentagone a procédé au test d’un missile balistique intercontinental Minuteman III pouvant être doté d’une tête nucléaire, a fait savoir ce 11 août la Défense américaine.

« Les pilotes de l'escadrille 576 ont travaillé en commun avec nos partenaires de la mission SL Delta–30 pour effectuer un test opérationnel du missile Minuteman III », a-t-elle ainsi annoncé sur son compte Twitter.

Le Pentagone s’est déclaré certain que des essais de ce type permettent d’assurer le suivi de ce genre de systèmes d'armes et « persuadent les alliés de notre pays que nos moyens de dissuasion nucléaire sont fiables et efficaces ».

Il y a trois mois, le 5 mai 2021, le test d’un Minuteman III s’était soldé par un échec au décollage.

Nouveau missile

Les Minuteman III devraient bientôt être remplacés par des missiles à ogive nucléaire de nouvelle génération, Ground Based Strategic Deterrent (GBSD). Le Pentagone a attribué à Northrop Grumman un contrat de 13,3 milliards de dollars (environ 11,3 milliards d’euros) pour ce nouveau système d'armement qui devrait avoir une précision accrue, une portée plus étendue et une meilleure fiabilité comparé au Minuteman III. Selon le magazine National Defense, les estimations des coûts pour ce projet approchent les 100 milliards de dollars (85 milliards d’euros) pour son acquisition et de 264 milliards de dollars (225 milliards d’euros) pour sa durée de vie, qui devrait aller jusqu'au milieu des années 2070.

Actuellement, le programme GBSD prévoit de construire 400 missiles qui seront opérationnels dans les années 2030.

Minuteman III

Les missiles balistiques intercontinentaux à trois étages Minuteman étaient destinés au début à la dissuasion nucléaire pendant la guerre Froide avec l'Union soviétique. À l’heure actuelle, Minuteman III est le seul missile balistique intercontinental à lanceur terrestre des États-Unis. Selon des sources ouvertes, ces derniers disposent en tout de 450 Minuteman III. L’armée américaine en est dotée depuis 1970. Leur fabrication a été arrêtée fin 1978. Le missile est capable d’atteindre sa cible dans un rayon de 12.000 kilomètres.

Source : Sputnik

5- L'Armée de l'air indienne en Afghanistan! 

Alors que les États-Unis ont l’intention d’avoir achevé le retrait de leurs troupes d’ici au 31 août prochain et que le soutien aérien qu’ils apportaient jusqu’ici aux forces afghanes est incertain au-delà de cette échéance, Kaboul a demandé un appui militaire à New Delhi.

C’est en effet ce qu’a rapporté le quotidien indien The Print, ce dernier ayant précisé que la requête afghane portait notamment sur un « soutien robuste » de l’Indian Air Force [IAF] à la force aérienne afghane. Soutien pouvant passer par des frappes aériennes contre les talibans, mais aussi et surtout par des missions de renseignement et de transport. Cette « question a été évoquée lors d’un récent appel téléphonique entre le ministre afghan des Affaires étrangères, Mohammed Haneef Atmar, et son homologue indien, S. Jaishnakar », assure le journal.

Déjà, en juillet, l’ambassadeur d’Afghanistan en poste à New Delhi, Farid Mamundzay, avait plaidé en faveur d’un tel appui. « Les talibans ont le même équipement et les mêmes armes que nous. Notre supériorité réside dans le soutien aérien. […] Nous appelons tous les pays responsables de la région, y compris la Russie, l’Iran et l’Inde, à nous fournir le soutien aérien nécessaire », avait-il confié au quotidien The Hindustan Times. 

« Si nous arrivons à un stade où la guerre est imposée aux Afghans, alors nous nous tournerons vers l’Inde pour obtenir une assistance militaire et sécuritaire pour protéger notre peuple et combattre les groupes terroristes. Nous n’en sommes pas encore à ce stade, nous donnons toujours une chance à la paix », avait cependant affirmé M. Mamundzay. Depuis, la situation s’est considérablement dégradée… D’où l’appel des autorités afghanes évoqué par The Print.

Seulement, on voit mal comment l’Inde pourrait répondre favorablement à une telle demande… étant donné que l’IAF devrait survoler le Pakistan ou la Chine pour rejoindre l’Afghanistan. Ce qui est impensable, à moins d’envisager un sérieux détour. Qui plus est, avance The Print, il n’est pas question pour New Delhi de déployer des troupes en Afghanistan. En revanche, les autorités indiennes songeraient à apporter un soutien dans les domaines de la « maintenance du matériel militaire, de la fourniture de pièces de rechange et de la formation ».

Source : Opex 360

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SOURCE: FRENCH PRESS TV