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E-Press du 18 mai 2021

Notre Dame en feu

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Les États-Unis ne sont pas encore sûrs de ce qui provoque ce qui a été appelé « syndrome de La Havane », des maux mystérieux ayant affecté des diplomates américains dans plusieurs pays, a déclaré lundi la cheffe du renseignement Avril Haines.

Au sommaire :

France : Qui a tué le prêtre de Vendée ?

Qui pourrait être le grand bénéficiaire de l’assassinat du père Olivier Maire ?

Qui pourrait profiter à ce que la société française déjà poussée à révolter contre sa minorité musulmane, s’acharne cette fois sur sa minorité africaine ?

Et puis cette histoire de l’Église n’a-t-elle pas un lien avec cette partie qui continue à prendre parti en faveur d’un État français pro-israélien chaque fois que ce dernier, animé par les intérêts des gros lobbies israéliens, se met en face du peuple français ?

Cette histoire de pass sanitaire qui revoie aux sous bassement d’une mentalité ségrégationniste divisionniste ne cadre pas parfaitement au meurtre d’un prêtre en Vendée par un Africain rwandais que la presse mainstream accuse en plus d’être le pyromane de Notre Dame ?

Voici comment la classe politique française joue le jeu quitte à ajouter une autre couche à cette dynamique divisionniste et génératrice de la violence en France.

« Mais que faisait encore cet individu en France ? » : toute une classe politique se précipite encore pour ne pas rater le train à destination d’Israël

Et maintenant, voici des éléments de réponse avec Sputnik

Les réactions affluent après l’assassinat d’un prêtre par un réfugié rwandais en Vendée. Le fait que le meurtrier soit l’incendiaire présumé de la cathédrale de Nantes choque, celui qu’il soit resté en France interroge, confirme le média russe avant de détailler les circonstances autour de l’assassinat. Je lis pour vous le texte de Sputnik tel quel.

Le meurtre en Vendée du père Olivier Maire a ému la classe politique, qui n’a pas tardé à réagir. Beaucoup ont salué l’œuvre et la vie du prêtre catholique, en charge des frères missionnaires Montfortains. Le sénateur Bruneau Retailleau (LR) a le premier rendu hommage à la « bonté » et à la « profondeur de la foi » de la victime. 

Emmanuel Macron lui a emboîté le pas, célébrant un prêtre dévoué « à l’amour de l’autre ». Le Président a rappelé l’importance de « protéger ceux qui croient », alors que le drame réveille le souvenir du meurtre du père Hamel, en 2016.

D’autres ont tenu à marquer leur soutien à la communauté catholique. Comme Éric Dupond-Moretti ou Gérald Darmanin, qui a annoncé se rendre sur place. Mais de nombreux messages d’indignation et d’incompréhension ont également afflué.

Le suspect, qui s’est livré à la police, est en effet soupçonné d’avoir incendié la cathédrale de Nantes en juillet 2020. Le maintien sur le territoire français de ce réfugié rwandais après son acte en a intrigué plus d’un.

Bruno Retailleau, qui connaissait par ailleurs la victime, s’est sobrement demandé ce que ce sans-papiers rwandais « faisait encore » en France.

Même son de cloche pour le vice-président du RN, Jordan Bardella, qui a sommé Darmanin de s’expliquer sur la présence du pyromane en Vendée, parlant de faillite totale et de « responsabilité immense ».

Philippe de Villiers, président du département vendéen pendant 22 ans, a pour sa part exprimé sa colère dans une tribune pour Valeurs Actuelles. Il a dénoncé le laxisme du gouvernement sur les questions de sécurité, le mettant en regard avec sa fermeté sur les questions sanitaires.

« On poursuit les Français, on entrave leurs libertés d’aller et venir, on viole le serment d’Hippocrate sur le secret médical, et pendant qu’on traque les innocents à la terrasse des cafés, on laisse les malfrats, les délinquants et les criminels en liberté », a ainsi écrit Phillippe de Villiers.

L’ancien député européen a fait peser la responsabilité du drame sur « Macron l’influenceur » et sur Gérald Darmanin, qu’il a appelé à démissionner « pour le principe et l’honneur ».

La tragédie a également donné lieu à une passe d’armes entre Gérald Darmanin et Marine Le Pen, sur Twitter. Gérald Darmanin a notamment reproché à son adversaire de ne pas montrer « sa compassion aux catholiques ».

Le ministre a également souligné que le sans-papiers n’était pas expulsable, car toujours sous contrôle judiciaire.

Mais ses propos n’ont pas fait l’unanimité. Le premier policier de France s’est en particulier fait reprendre de volée par Céline Pina, ancienne conseillère régionale d’Île-de-France (PS). Celle-ci s’est indignée que l’exécutif se « lave les mains » du problème, affirmant que le sans-papiers aurait déjà dû être placé sous les verrous.

Le père Olivier Maire a été retrouvé mort à Saint-Laurent-sur-Sèvre, dans sa communauté religieuse. Le suspect, qui s’est rendu à la police, était justement hébergé par les frères missionnaires Montfortains.

Incarcéré plusieurs mois, il avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire en juin, rapporte France 3. Après un passage en hôpital psychiatrique, il avait été recueilli par les religieux.

La cause du décès devra être confirmée par l’autopsie, mais la victime serait morte sous les coups. La piste terroriste est écartée.

Source : Sputnik

2-Le plus grand parti européen appelle l’UE à préparer la révolution biélorusse

Le Plus grand parti représenté au Parlement européen, dont fait notamment partie Angela Merkel, il demande à l’Union européenne de se « préparer à la victoire de la révolution démocratique ».

Le Parti populaire européen a publié un communiqué dans lequel il appelle l’Union européenne à se préparer à une « révolution démocratique » en Biélorussie, affirmant que la fin du pouvoir de Loukachenko « n’est qu’une question de temps ».

« Le régime de Loukachenko va tomber », titre un communiqué du PPE (Parti populaire européen) publié tout juste un an après la réélection du Président biélorusse.

Le PPE rappelle son soutien au plan d’aide de trois milliards d’euros présenté par la Commission européenne cet été. La somme serait versée à la Biélorussie « pour soutenir l’adoption de réformes démocratiques ». « Le régime tombera et la victoire du peuple biélorusse est inévitable, ce n’est qu’une question de temps », souligne le texte.

Outre l’aide financière, les signataires réclament « la poursuite des crimes du régime actuel contre son peuple ». « Alexandre Loukachenko et d’autres hauts fonctionnaires du régime, ainsi que ses hommes de main, doivent répondre de leurs crimes devant la justice », insiste-t-il.

En attendant, le parti prône une plus grande « unité » et « détermination » de l’UE concernant l’application de sanctions contre la Biélorussie. Enfin, le PPE souhaite que l’UE renforce ses liens avec la jeune génération biélorusse. « Ils devraient avoir la possibilité d’étudier dans les universités de l’UE. Ils sont l’avenir d’une Biélorussie démocratique ». « Nous ne relâcherons pas nos efforts tant que la démocratie ne sera pas rétablie en Biélorussie », conclut le texte.

Le 9 août 2020, M. Loukachenko avait été réélu à la tête de la Biélorussie avec plus de 80 % des voix.

L’annonce des résultats avait été suivie d’importantes manifestations qui ont parfois tourné à l’émeute, et ce pendant plusieurs mois. Minsk voit dans ces troubles une influence des pays occidentaux, M. Loukachenko ayant mentionné une tentative de « révolution de couleur » qui a échoué.

Depuis, plusieurs événements ont davantage plombé les relations entre Minsk et l’Union européenne, cette dernière ayant introduit des sanctions : l’atterrissage forcé de l’avion Ryanair à bord duquel se trouvait le blogueur Roman Protasevitch, l’afflux de migrants vers la Lituanie, l’opposant Vitali Chichov retrouvé pendu en Ukraine, ou encore le refus de l’athlète Krystsina Tsimanouskaya de rentrer au pays après les JO de Tokyo, ayant reçu un visa humanitaire de la Pologne.

Le 16 juin, lors de la rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine à Genève, le PPE avait produit un communiqué appelant le Président américain à se montrer plus ferme envers son homologue russe. L’eurodéputé polonais Radoslaw Sikorski y suggérait notamment de « doubler notre aide à l’opposition russe et biélorusse ».

Source : Sputnik

3-Russie/Biélorussie : les sanctions tombent

Les USA imposent de nouvelles sanctions contre la Biélorussie et la Russie

De multiples sanctions contre la Biélorussie ont été imposées par les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni ce lundi, un an après les présidentielles dans ce pays. Washington a également annoncé des restrictions contre la Russie.

Des sanctions imposées « par solidarité » à la Biélorussie ont été annoncées ce lundi 9 août par les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni.

Se référant au décret présidentiel 13405 signé en 2006, le Président américain Joe Biden a mis en exergue des « activités nocives » et des « abus » de la part du Président Alexandre Loukachenko qui « depuis plusieurs années visent à supprimer la démocratie, les droits de l’homme et les libertés essentielles en Biélorussie ».

Et d’ajouter que tout cela « constitue une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère des États-Unis ».

Les nouvelles restrictions concernent plusieurs secteurs économiques et différents hommes d’affaires de Biélorussie, ainsi que le Comité national olympique de ce pays.

Le Canada et le Royaume-Uni ont introduit des sanctions très semblables pour des raisons pratiquement identiques.

Les États-Unis ont également annoncé ce lundi de nouvelles sanctions contre trois compagnies russes qui, selon eux, avaient violé des dispositifs de non-prolifération des armes de destruction massive dans leurs relations commerciales avec l’Iran, la Corée du Nord et la Syrie. Sont visés ainsi l’entreprise de recherche Pulsar, Asia-Invest LLC et Charter Green Light Moscow.

Interrogé sur de nouvelles sanctions britanniques, le Président Alexandre Loukachenko, qui a passé ce lundi plus de huit heures à répondre à la presse, a remis en question leur rôle dans le développement de son pays.

« Qui va imposer des sanctions économiques, le Royaume-Uni ? […] Vous pouvez vous étouffer avec ces sanctions au Royaume-Uni. Nous n’avons pas eu d’affaires pendant des milliers d’années avec cette Grande-Bretagne et nous ne voulons pas la connaître. […] Toutous américains ! », a lancé M. Loukachenko.

La Russie a donné ce 9 août une réponse aux sanctions britanniques que le Royaume-Uni avait instaurées à l’encontre d’une quinzaine de Russes.

La diplomatie russe a en même temps appelé les autorités britanniques à « renoncer à une ligne de confrontation sans aucun fondement » pour signaler que « toute action inamicale ne restera pas sans réponse ».

Source : Sputnik

4- « Syndrome de La Havane »: la CIA en ignore la cause

Le renseignement américain ne sait pas encore ce qui cause le « syndrome de La Havane »

Les États-Unis ne sont pas encore sûrs de ce qui provoque ce qui a été appelé « syndrome de La Havane », des maux mystérieux ayant affecté des diplomates américains dans plusieurs pays, a déclaré lundi la cheffe du renseignement Avril Haines.

La directrice du renseignement américain a dit avoir organisé une réunion vendredi avec de hauts responsables du gouvernement et des experts pour discuter du problème. Le phénomène a donné lieu à des allégations, encore non prouvées, accusant la Russie ou d’autres pays d’avoir utilisé des engins électroniques de haute intensité pour nuire physiquement à des diplomates américains à Cuba, en Chine et ailleurs.

Mais cinq ans après le premier cas à La Havane, les experts médicaux, les services de renseignement et les responsables américains ne savent toujours pas exactement ce qui cause ces « problèmes de santé anormaux » ayant touché des diplomates américains et leurs familles, a dit Mme Haines dans un communiqué.

« Identifier la cause des problèmes de santé anormaux, fournir les meilleurs soins à ceux qui ont été affectés et empêcher de tels incidents de se poursuivre est une priorité absolue », a convenu la réunion selon la responsable.

Les ministres de la Défense, des Affaires étrangères, du Trésor, de l’Énergie, de la Sécurité intérieure et de la Justice ont participé à la réunion de vendredi.

Les diplomates affectés ont accusé le gouvernement ces dernières années de ne pas faire assez pour identifier la cause ou la source de leurs symptômes.

L’affaire a fait surface en 2016 quand des diplomates américains et leurs familles à Cuba ont rapporté migraines, nausées et saignements de nez après avoir entendu des sons aigus la nuit.

Des plaintes similaires émanant de responsables américains ont depuis été rapportées en Chine, en Russie et aux États-Unis mêmes.

Le New Yorker a affirmé en juillet que depuis l’entrée en fonctions de Joe Biden cette année, une vingtaine d’agents du renseignement, de diplomates et d’autres fonctionnaires américains à Vienne avaient signalé des problèmes similaires au « syndrome de La Havane ».

Les participants à la réunion de vendredi « ont clairement dit qu’ils soutiendraient les personnes affectées par les problèmes de santé anormaux pour s’assurer qu’elles soient crues, entendues et respectées », a dit Avril Haines.

Source : AFP

5-Retrait US selon la Russie...

Les troupes américaines ont déjà commencé leur retrait massif d’Irak, cédant probablement la place aux troupes russes.

Les autorités irakiennes rapportent qu’un retrait massif des forces de la coalition a déjà débuté dans le pays, nous apprend le site Internet russe Avia. Pro,

Selon les informations reçues, au moins 6 grands convois ont déjà quitté les plus grandes bases en Irak il y a quelques heures et se sont dirigés vers le Koweït voisin.

Selon les experts, d’ici la fin de cette année, 95 % de l’armée américaine pourrait avoir quitté le territoire irakien, cependant, les experts n’excluent pas que la Russie puisse combler le vide laissé une fois l’évacuation de l’U.S Army terminée.

Comme le signalent les données avancées, alors que des informations sur le début du retrait des troupes américaines de ce pays du Moyen-Orient sont apparues de manière assez inattendue, des dizaines d’unités de militaire de l’armée américaine, spécialisées dans la construction, viennent de quitter leurs bases militaires américaines sur le territoire irakien, étant donné qu’auparavant Washington avait clairement annoncé une décision similaire sans préciser les conditions d’un tel retrait

Les experts notent qu’en procédant au retrait du massif des troupes américaines d’Irak, la situation dans le pays pourrait s’aggraver, puisque des terroristes de Daech y sont toujours présents, sachant que Daech est un groupe interdit en Russie.

À cet égard, un responsable irakien a indiqué que Bagdad pourrait bien inviter l’armée russe à prendre la place des forces de la coalition dans le pays, une proposition qui est d’ailleurs loin de déplaire aux Russes.

Source : Avia. Pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV