Un média sioniste a prétendu que la Résistance palestinienne cherchait à attaquer le régime israélien en planifiant des opérations secrètes en Cisjordanie.
La chaîne israélienne KAN a prétendu que la Résistance palestinienne avait récemment intensifié ses efforts pour mener des opérations antisionistes en Cisjordanie à l’aide de ses forces installées dans la région.
La chaîne israélienne, nomme Abdallah Arar, activiste du Hamas libéré dans le cadre d’un accord d’échange de prisonniers connu sous le nom d’accord Shalit, comme le principal responsable du recrutement des forces en Cisjordanie. Selon les prétentions de KAN, Arar était en contact avec des dizaines de jeunes Palestiniens au cours des six derniers mois, les exhortant à mener des opérations antisionistes.
Arar a été accusé en 2005 d’avoir enlevé et tué un occupant sioniste et a été exilé par la suite à Gaza, dans le cadre d’un accord d’échange de prisonniers.
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La chaîne israélienne KAN a annoncé ces derniers jours le début de l’opération de murage aux frontières nord de la Palestine occupée avec le Liban. La chaîne a précisé que la construction de murs aux frontières nord sera réalisée dans un rayon de 1 km des frontières nord de la Palestine. Le réseau israélien a également rapporté que le projet commencerait après l’approbation du budget par le ministère israélien de la Guerre, et a estimé que le budget atteindrait 850 millions de shekels (250 millions de dollars). Le mur frontalier qui sera construit sur les frontières nord, sera équipé d’outils technologiques, de caméras et de capteurs.
L’histoire des opérations de murages sionistes
Le régime sioniste a déjà deux expériences de construction de murs autour des territoires occupés, le premier en Cisjordanie et le second dans la bande de Gaza.
Mur de soutènement en Cisjordanie
Le mur le plus important que les sionistes ont construit autour d’eux est celui qui a été tracé sur la ligne verte en Cisjordanie entre les villes palestiniennes et les colonies sionistes. La construction de ce mur a commencé après l’Intifada de la Mosquée Al-Aqsa en 2000, un projet qui a duré jusqu’en 2009. Ce mur mesure 702 km de long. La construction de ce mur a été condamnée par la communauté internationale et certains pays occidentaux, car une telle action était considérée comme une sorte de racisme ayant pour objectif d’usurper les terres palestiniennes. La majeure partie de ce mur est en béton, dont la hauteur dans certaines zones est supérieure à cinq mètres.
Mur de la bande de Gaza
Après s’être retiré de la bande de Gaza en 2005, le régime sioniste s’est mis à construire un mur autour de la bande de Gaza de peur que les Palestiniens n’entrent dans les territoires occupés de 1948. Ce mur, également connu sous le nom de mur d’acier, est un mur multicouche composé de plusieurs couches de sécurité dotées de capteurs, des caméras et des technologies de reconnaissance des êtres vivants avec des barbelés, des patrouilles périodiques et des postes de contrôle.
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Le nouveau mur des sionistes
Le nouveau mur que les sionistes tentent de construire devrait se placer dans la partie nord de la Palestine occupée, à la frontière du Liban. Le mur couvrirait toutes les frontières palestino-libanaises et des bâtiments résistants seraient construits dans un rayon d’un kilomètre des frontières.
Cette action des sionistes est mise en œuvre maintenant, quelques années après l’avertissement du secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah concernant la libération de La Galilée, ce qui montre que les sionistes étaient effrayés de la parole du Nasrallah durant ces années et avaient finalement décidé de construire ce mur qui les entourait.