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E-Press du 18 juillet 2021

Le président russe Vladimir Poutine (de dos) et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan mangent une glace durant des discussions bilatérales en Russie, le 27 août 2019. ©The Guardian

Au sommaire :

1- Pétrole : l’Iran contourne le détroit d’Hormuz

Téhéran annonce le chargement de la première cargaison de pétrole depuis le terminal de Jask dans les deux prochains jours.

L’opérateur du terminal de Jask au sud de l’Iran, Vahid Maleki, a annoncé le chargement et l’exportation de la première cargaison de pétrole lourd depuis le port de Jask par une boule flottante d’ici deux jours et a déclaré : « Ce matin, le pétrole brut est arrivé à 920 km du pipeline Goreh-Jask. »

S’exprimant ce samedi 17 juillet, à l’occasion d’une interview exclusive avec le journaliste économique de l’IRNA, Maleki a fait part du lancement de la construction du terminal de Jask simultanément à l’exploitation de la première phase. « Le terminal de Jask comprend 3 systèmes de comptage (mesure du pétrole brut) et 6 pipelines de 36 pouces à connecter à 3 boules flottantes », a-t-il fait savoir. 

Deux pipelines seront connectés à chaque boule flottante pour transporter le pétrole brut : « Dans les derniers jours de l’année iranienne de 1399 (mars 2021), la première boule flottante a été installée, et depuis le début du Nouvel An 1400, les étapes de mise en service ont été terminées, et maintenant nous attendons de recevoir du pétrole brut pour l’exporter depuis ce port.

Le premier pétrolier est arrivé dans la région et le pétrole brut atteindra ce secteur dans les 2 prochains jours et l’opération de chargement de pétrole brut lourd devrait commencer à midi, le lundi 19 juillet. »

Selon l’exploitant du terminal de Jask, le premier pétrolier à y être chargé est un pétrolier de 100 000 tonnes.

Source : IRNA

2- France : l’insurrection anti-dictature 

Plusieurs milliers de personnes, dans au moins trois rassemblements, manifestaient le 17 juillet après-midi à Paris contre la vaccination obligatoire pour certaines professions ou l’extension du pass sanitaire, aux cris de "liberté !".

Ils protestaient contre l’obligation de la vaccination pour les soignants notamment et l’extension du pass sanitaire dans des lieux de vie comme les restaurants. Les reporters de RT France étaient sur place au sein des cortèges parisiens. 

Comme on peut l’entendre sur de nombreuses vidéos, "Liberté !" a été l’un des mots d’ordre les plus entonnés par les manifestants lors de cette journée. Selon l’un de nos confrères, un cortège composé de Gilets jaunes était particulièrement encadré par les forces de l’ordre.

Les policiers de la BRAV-M ont d’ailleurs été copieusement hués avant le début de la journée de contestation.

L’une des mobilisations s’est déroulée devant le Conseil d’État qui doit prochainement rendre un avis consultatif sur le projet de loi gouvernemental concernant le nouveau pass sanitaire.

Des politiques étaient également dans l’un des rassemblements : le député de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan, la candidate pour 2022 Jacline Mouraud, le président des Patriotes Florian Philippot ou la députée ex-La République en marche Martine Wonner. Le chanteur et ex-candidat aux européennes, Francis Lalanne, était aussi parmi eux. 

"On est rassemblés pour dire stop à cette tyrannie", a notamment déclaré Florian Philippot au micro de RT France. Le premier cortège, composé de quelques milliers de personnes, s’est élancé du Palais-Royal avant de traverser la Seine.

Dans le même temps, environ 1 500 personnes manifestaient dans les rues du sud de la capitale, au sein d’un cortège disparate, précédé d’un cordon policier. Enfin, quelques dizaines de personnes participaient à un autre rassemblement, non autorisé, place de la République. En outre, l’AFP note que quelques tracts détournant l’étoile jaune avec la mention "pas sanitaire" étaient visibles.

Selon la même agence, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté au total à travers la France, notamment à Marseille, Lille, Lyon et Montpellier.

Source : RT France

3- S-500 : le Sultan veut le "frankensteiniser" aussi

Après avoir disséqué à l’aide d’un scalpel un à un les pièces du S-400 russe pour recoudre sur mesure son monstre antiradar "Akbaba", vautour en français, le Sultan affûte ses couteaux chirurgicaux pour percer les mystères du S -500 russe "Prométhée". 

Suite à la diffusion d’informations selon lesquelles les systèmes de défense aérienne russes S-500 Prometheus ont passé avec succès tous les tests initiaux démontrant ainsi leur opérationnalité pour pouvoir entrer en service dans l’armée russe dans un proche avenir, la Turquie d’Erdogan visiblement satisfaite des complexes S-400 Triumph, s’est re-déclarée "preneuse".

Moscou n’a encore reçu aucune demande officielle d’Ankara concernant l’acquisition des S-500 Prometheus. Cependant, deux problèmes sérieux pourraient entraver son projet d'acquisition. 

Les experts d’Avia écrivent : "Primo, la Turquie n’a pas d’adversaires capables d’utiliser des missiles balistiques stratégiques contre Ankara pour qu’elle ait ressenti le besoin de les repousser à l’aide de systèmes S-500. Secondo, un obstacle majeur pour la Turquie est le fait que dans les années à venir la Russie n’envisage pas du tout d’envoyer ces armes à l’exportation, surtout lorsqu’il s’agit de les vendre à un pays membre de l’OTAN."

A l’heure actuelle, la Russie n’est pas engagée dans le développement de systèmes de défense aérienne à longue portée, mais se concentre principalement sur l’augmentation de l’efficacité des types d’armes existants et développe également des défenses basées sur de nouveaux principes physiques.

Source : Avia-pro.net

4- Nouvelle doctrine militaire : les États-Unis pourraient recourir aux armes nucléaires dans les conflits régionaux et mondiaux

Le Pentagone a mis à jour sa « doctrine militaire » : elle est désormais centrée sur « la hausse de l’éventuel recours des armes nucléaires dans le futur dans les conflits régionaux ou mondiaux ».

Dans son document rédigé en avril 2020 et dont les conclusions ont été obtenues par le site américain FAS (Federation of American scientists) le 6 juillet dernier, le Pentagone affirme que « les adversaires potentiels de Washington n’ont pas réduit le rôle des armes nucléaires dans leurs stratégies de sécurité nationale ou dans le nombre d’armes nucléaires déployées, mais ils ont emprunté une voie complètement opposée ».

« Pendant que les États-Unis ont constamment réduit le nombre et l’importance de leurs armes nucléaires, les autres, dont la Russie et la Chine, sont allés dans la direction opposée, ajoutant d’autres capacités et modernisant l’arsenal nucléaire », précise le texte.

Le document a évoqué aussi le cas de la Corée du Nord, affirmant que son programme d’armes nucléaires « constitue le plus grand danger et une menace terrifiante pour la paix et la sécurité mondiales du fait de sa prolifération ».

Il a aussi abordé la question de la « menace iranienne », estimant que le danger réside dans « le développement des capacités et des portées de missiles balistiques à longue portée, ainsi que dans sa stratégie agressive et ses activités visant à déstabiliser les gouvernements voisins ».

Compte tenu de la menace croissante présumée, le texte indique : « Des options de réponse nucléaire américaines flexibles et limitées peuvent jouer un rôle important dans le rétablissement de la dissuasion après une escalade nucléaire limitée de l’adversaire. »

Selon le site américain FAS, les opérations nucléaires conjointes ne sont pas disponibles dans la bibliothèque publique en ligne des publications conjointes du DoD. Mais une copie du document d’avril 2020 a été communiquée à la Fédération des scientifiques américains la semaine dernière en vertu de la Freedom of Information Act.

En juin dernier, l’armée américaine avait mis en garde contre ‘l’intégration russo-chinoise pour développer des armes’.

En outre, le commandant des opérations spatiales américaines, John Raymond, avait averti que « les opposants américains agissent dans l’espace comme dans un champ de bataille » et utilisent des armes « qui peuvent viser les satellites américains ».

Source : french.almanar.com

5- Opération spéciale british contre la Russie !

La Grande-Bretagne annonce une opération spéciale britannique contre la Russie !

Après le dangereux incident en mer Noire, lequel aurait pu dégénérer en un conflit armé entre la Russie et la Grande-Bretagne, le royaume a annoncé des opérations secrètes spéciales contre la Russie, une opération rassemblant plusieurs milliers de soldats appartenant aux unités des Forces spéciales de l’armée britannique, dans ce cas SAS et SBS.

La Grande-Bretagne a l’intention d’agir durement à la fois contre la Russie et la Chine, selon des informations publiées par le Times.

De plus, il faut noter qu’il s’agit en fait d’un empiétement sur la souveraineté de pays dont l’ascension fulgurante en matière militaire et économique inquiète de plus en plus les atlantistes.

« Les forces spéciales britanniques entreprendront une nouvelle mission secrète contre la Chine et la Russie alors qu’elles se concentrent sur la lutte contre "les principaux ennemis de l’État" », a déclaré une source militaire de haut rang.

Le général de brigade Mark Totten a déclaré que SAS et SBS auront plus de temps et d’argent à leur disposition pour mener à bien des missions antigouvernementales “à haut risque” nécessitant plus de détails, de planification et d’expertise.

Comme indiqué dans l’éditorial du Times, dans ce contexte les marins de La Royale Marine ont la responsabilité de remplir leurs rôles unitaires traditionnels.

De telles déclarations peuvent provoquer une réaction très dure du côté russe, d’autant plus qu’à l’heure actuelle, l’armée russe dispose de tous les moyens nécessaires pour détruire sans prévenir toutes les forces britanniques en Syrie et attaquer les flottes aériennes et navales de Sa Majesté circulant près des frontières russes, etc. Inutile de dire qu’il en va de la protection de la souveraineté russe en cas d’une agression britannique.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV