Au sommaire :
1-Le CGRI mènera la vie dure aux USA
Le commandant de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la révolution islamique, le général de brigade Amir Ali Hajizadeh, a averti que Washington cherchait la désintégration des États de la région, affirmant que les habitants de la région et le CGRI ne permettront pas la réalisation des complots américains.
« Aujourd’hui, les Américains ont lancé des bases en Syrie et cherchent à désintégrer l’Irak, la Syrie et l’Iran, et ils continuent à comploter contre la région, mais ils n’ont pas réussi et ne réussiront pas, et la chose importante est la vigilance et la perspicacité des habitants de la région et de l’Iran ».
Il a ajouté que les nations de la région et le CGRI ne permettront pas aux Américains de mettre en œuvre leurs complots, soulignant que le martyre du général Soleimani ne sera pas oublié et qu’il a irréversiblement éveillé les nations.
Source : PressTV français
2-Scoop : des vaccins israéliens refilés aux Anglais
Il y a dix jours, l’Autorité palestinienne a refusé 90 000 doses de vaccin en provenance d’Israël parce qu’elles étaient « presque périmées ». Plus tôt dans la journée, Israël avait annoncé qu’il transférerait jusqu’à 1,4 million de doses de vaccin Pfizer dans le territoire palestinien. Mais presque aussitôt que les 90 000 premières doses sont arrivées à Ramallah, l’AP a déclaré qu’elle les renverrait, car elles étaient sur le point d’être périmées.
Mais Israël n’a pas renoncé. Il a peut-être trouvé un client plus facile pour ses vaccins presque périmés.
Le journal israélien News 12 a révélé aujourd’hui qu’une « négociation avancée entre Israël et le Royaume-Uni sur un accord d’échange de vaccins » a lieu.
L’article de N12 révèle que « le Ministère de la Santé (israélien), craignant la perte de centaines de milliers de doses, a imaginé une solution créative. La Grande-Bretagne pourrait recevoir un million de vaccins dès la semaine prochaine et, en échange, elle livrera à Israël la prochaine livraison qu’elle recevra de Pfizer en septembre ». L’article israélien souligne également que les doses Pfizer israéliennes expireront dès samedi prochain.
Si vous vous demandez pourquoi Israël est dans une telle situation de panique concernant ses restes de vaccins, le graphique suivant de la distribution des vaccins israéliens peut fournir la réponse.
Le graphique révèle que depuis la fin mars, les Israéliens ont perdu tout intérêt pour la vaccination. Environ 40 % des Israéliens ne sont pas vaccinés et ne montrent aucun signe d’enthousiasme pour l’inoculation. Le graphique révèle également qu’un bon 4 % des Israéliens qui ont pris la première dose Pfizer ont hésité à prendre la seconde. Cela peut être dû à la sensibilisation croissante des Israéliens aux effets indésirables graves des vaccins ainsi qu’au travail intense des courageux dissidents israéliens.
On peut toutefois se demander qui, au sein du gouvernement britannique, négocie ce genre d’accord et qui, au sein du NHS, va vacciner les Britanniques avec des doses qui ont été rejetées par l’Autorité palestinienne en raison de leur date de péremption.
Source : Réseau international
3-La Chine augmente la taille de son arsenal nucléaire
Dans un rapport publié en septembre 2020, le Pentagone a ainsi indiqué que la Chine entendait doubler son arsenal nucléaire d’ici dix ans. D’où, d’ailleurs, la volonté de l’administration Trump d’inclure Pékin dans les discussions portant sur la prolongation du traité de désarmement nucléaire New Start.
Puis, en juin dernier, l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm [Sipri] a évalué la taille de l’arsenal nucléaire chinois à 320 armes nucléaires. Soit une hausse de +20 % en deux ans.
En matière d’armement nucléaire, les intentions chinoises sont difficiles à déchiffrer. En juillet 1963, Pékin avait proposé de proclamer « l’interdiction et la destruction complètes, radicales, totales et résolues des armes nucléaires ». Un an plus tard, la Chine réalisait son premier essai nucléaire, dans le cadre d’un programme lancé en 1953, avec l’appui de l’Union soviétique [appui qui prit fin en 1959, ndlr].
Au début des années 2010, sa doctrine nucléaire affirmant qu’elle n’aurait pas recours à sa force de frappe en premier, la Chine avait de nouveau assuré qu’elle ne se lancerait pas dans une course aux armements tout en se réservant cependant le droit de moderniser son arsenal. À l’époque, la presse chinoise fit état de la construction d’un réseau de souterrains visant à protéger ses armes stratégiques afin de pouvoir être en mesure de riposter.
« Ce réseau de tunnels, qui pourrait dépasser 5000 km de long, sert à transporter des armes et des forces nucléaires. […] Au moment où nous nous efforçons de rendre notre armement nucléaire plus transparent, la Chine construit ce système souterrain afin de rendre son arsenal nucléaire encore plus opaque », avait dénoncé Mike Turner, alors président du sous-comité des forces stratégiques américaines à la Chambre des représentants.
En février, et selon l’imagerie satellitaire, la Federation of American Scientists [FAS] a fait état de la construction d’au moins 16 nouveaux silos de lancement de missiles sur la base militaire de Jilantai [Mongolie intérieure]. Et, au regard de leurs dimensions, ils pourraient accueillir des missiles balistiques intercontinentaux DF-41 et DF-31AG [dont la portée serait de 14 000 km]. Jusqu’à présent, la composante sol-sol de la dissuasion chinoise reposait sur le missile DF-5 et ses variantes…
Mais la base de Jilantai n’est pas la seule à être en chantier. Ainsi, selon, encore une fois, l’imagerie satellitaire, la Chine serait en train de construire 119 silos de missiles près de Yumen dans la province de Gansu. C’est, en tout cas, ce qui ressort de l’analyse faite par le James Martin Center for Nonproliferation Studies du Middlebury Institute of International Studies.
« Nous pensons que la Chine développe ses forces nucléaires en partie pour maintenir une dissuasion qui puisse survivre à une première frappe américaine, et pour vaincre la défense antimissile des États-Unis ».
4-F-35 suisse : la France proteste
Pour Mme Parly, le choix de la Suisse en faveur du F-35A fait l’impasse sur la « coopération militaire Suisse- France ».
Après avoir fait part de son intention d’acquérir 36 avions de 5e génération F-35A auprès du constructeur américain Lockheed-Martin dans le cadre du programme Air 2030, le Conseil fédéral suisse devra probablement d’autres arguments que ceux qu’il a jusqu’à présent avancés pour convaincre de la pertinence de son choix. Car, pour le moment, nombreux sont les sceptiques… notamment parmi les parlementaires, quel que soit leur bord politique, les médias et, in fine, les citoyens.
Pour beaucoup, le F-35A n’est pas l’avion le plus adapté pour les besoins des forces aériennes suisses, lesquelles ont la mission principale d’assurer la protection de l’espace aérien. Or, l’appareil américain a surtout été conçu pour mener des frappes dans la profondeur grâce à sa furtivité. Qui plus est, outre-Atlantique, il suscite de nombreuses réserves, y compris au sein du Pentagone et du Congrès, notamment au sujet de ses coûts d’exploitation et de ses lacunes [871 restent encore à être comblées selon un récent rapport officiel].
Cofondateur de l’US Navy Fighter Weapons School [Topgun, ndlr], le capitaine de vaisseau Dan Pedersen n’a pas ménagé ses critiques à l’endroit de cet avion, dans son livre « Topgun, la véritable histoire », allant jusqu’à le comparer à un « pingouin » parce qu’il « vole de la même façon ». Et de l’assimiler une imprimante peu chère à l’achat, mais qui finit par coûter une fortune en cartouches d’encre…
« Lockheed-Martin présente cet avion “comme un appareil d’alerte avancée transformationnel”. Mais il ne dit rien sur ce qui est de remporter un combat aérien. C’est peut-être là que le bât blesse, car les pilotes qui affichent beaucoup d’expérience aux commandes du “pingouin” disent que ce n’est pas un chasseur, écrit par ailleurs Dan Pedersern. »
Source : Opex 360
5-La France ne lâche pas le Pacifique
« La Marine nationale déploie dans cette région des navires aux capacités limitées. Tel est en effet le cas des frégates de surveillance [classe Floréal], faiblement armées, et des patrouilleurs P400, dont le remplacement par des “patrouilleurs outremer” [classe Éboué], dotés seulement d’un canon téléopéré de 20 mm et de quatre mitrailleuses, devrait commencer à partir de 2023. En clair, le système d’armes de ces bâtiments est leur… pavillon.
Durant ces dernières années, cela pouvait être suffisant… Mais alors que l’on demande à la Marine nationale d’assurer une présence permanente en Indo-Pacifique, il est clair que, désormais, les forces de souveraineté qui y sont déployées n’ont ni le format ni les moyens requis pour faire face à l’évolution de la situation sécuritaire dans cette région. » C’est ce qu’a en effet expliqué l’amiral Pierre Vandier, le CEMM actuel, dans un entretien à La Tribune.
« Ce qui change la donne, c’est que nos partenaires, qu’ils soient Indiens, Australiens, Japonais, Américains, sont montés eux d’un cran en termes de militarité. Ils aspirent donc à ce que nous coopérions avec eux à un niveau supérieur. Si vous arrivez avec une 2 CV à un grand prix de Formule 1, dès le départ de la course, cela va être très, très compliqué », a expliqué l’amiral Vandier.
En un mot, la Marine nationale doit donc muscler ses capacités militaires dans la région, notamment en matière de lutte anti-sous-marine, de guerre électronique, de renseignement, etc. Bref, tout ce dont les frégates de surveillance ne sont pas capables de faire.
La solution pourrait passer par le programme EPC [European Patrol Corvette]… Mené dans le cadre d’une coopération européenne, associant Fincantieri, Naval Group et Navantia, il vise à développer un navire de 3 000 tonnes qui devra être « intelligent, innovant, abordable, durable, interopérable et flexible pour répondre aux futures missions dans le contexte mondial évolué du milieu du 21e siècle ». Trois versions sont prévues en fonction des besoins exprimés par les pays participants [France, Italie, Espagne, Grèce]. Et, pour le moment, les capacités de lutte anti-sous-marine [ASM] ne sont envisagées que comme une « possibilité ».
Source : Opex 360