Au sommaire :
1- Une expo très particulière à Téhéran
L'Iran a lancé une Maison de l’innovation et de la technologie permanente à la Foire internationale de Téhéran. Elle expose 800 produits innovants et de hautes technologies fabriqués par les experts iraniens et les entreprises fondées sur le savoir.
« La Maison de la technologie a été érigée à la Foire internationale de Téhéran. Elle est le lieu de présentation de produits de haute technologie destinés à l'exportation, de produits innovants fabriqués localement avec un fort potentiel d'exportation », a déclaré ce dimanche Mehdi Qalenoyee, le chef du bureau de la présidence iranienne pour les affaires scientifiques.
La Maison iranienne de l'innovation et de la technologie a été créée sur une superficie de 3 500 mètres carrés avec une capacité d'introduction de plus de 800 produits fabriqués par 300 entreprises créatives et fondées sur le savoir.
Elle comprend 12 sections technologiques spécialisées, notamment dans les machines, les transports, l'électricité et l'électronique, l'agriculture, les matériaux avancés, les industries métallurgiques, les équipements médicaux, la médecine et la santé, les industries créatives, les logiciels et applications, les jeux et animations, l’artisanat, etc.
Un responsable de la vice-présidence iranienne pour la science et la technologie a annoncé l'année dernière que le pays prévoyait d'augmenter les exportations à l’étranger de produits basés sur la connaissance à 1 milliard de dollars par an.
« Nous avons l'intention d'augmenter les exportations de produits iraniens basés sur le savoir, qui s'élèvent de 500 millions de dollars à 1 milliard de dollars cette année, désignée comme l'année de la montée en puissance de la production », a déclaré Esmayeel Qaderifar, directeur du Centre de développement des technologies stratégiques en Iran.
Il a évoqué la production de divers masques, désinfectants et équipements médicaux dans le cadre de la campagne contre le Covid-19.
L’Iran exporte déjà ces produits en plus des ventilateurs de réanimation et des kits pour diagnostiquer le coronavirus.
Source : Fars News
2- F-35 : l'échec en Méditerranée
Un F-35 qui s’entraînait à combattre un avion d'entraînement M-346 de l'armée de l'air italienne a perdu la bataille sans grande surprise.
Il s'est avéré qu’au cours de la bataille aérienne, le top des tops de Lockheed martin avait non seulement perdu de sa manœuvrabilité, mais aussi le radar de l'entraîneur de combat M-346 avait pu détecter le chasseur « furtif » américain sans encombre.
Le F-35 a tenté à deux reprises d'approcher l'entraîneur de combat italien M-346 sans se faire remarquer, cependant, à chaque fois c’était l’échec total. Après tout, en raison de sa grande manœuvrabilité vendue à tort et à travers, les experts de l’aviation US supposaient que le chasseur F-35 puisse surpasser même les Su-35 et Su-57 russes en la matière, mais il s’avère qu’un quelconque M-346 italien « s'est assis sans peine sur la queue » de l'ennemi et l'a descendu rien que par ses missiles air-air.
La partie américaine s’est refusée à tout commentaire officiel à ce propos.
Néanmoins, une telle perte ne passe pas inaperçue et donnera clairement un coup d'accélérateur au chasseur F-35 déjà bien tremblant sur son piédestal.
Par ailleurs, l’Italie pense sérieusement à réduire le nombre de sa flotte vieillissante. Les F-35 italiens ont également été pris en charge par les chasseurs russes Su-30 et Su-27, assurant la protection des bombardiers Tu-95 au-dessus de la mer Baltique.
Source : Avia.pro
3- Nouvelles sanctions US contre la Russie
De nouvelles sanctions des États-Unis contre la Russie doivent « frapper les bonnes cibles », selon le conseiller américain à la sécurité nationale interrogé par CNN sur l’affaire Navalny et Nord Stream 2. Les questions ont été posées sur fond de critiques venant du Congrès sur l’absence de nouvelles restrictions.
De nouveaux paquets de sanctions contre la Russie sont en préparation, mais il faut s’assurer que les restrictions américaines « frappent les bonnes cibles », a annoncé le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, à la chaîne de télévision CNN ce dimanche 20 juin.
Des questions sur les sanctions antirusses ont été posées en direct au conseiller de Joe Biden après que le sénateur démocrate Bob Menendez a critiqué l’administration du Président pour avoir hésité à sanctionner la Russie pour répondre à l'affaire Navalny. Pour cela, un nouveau paquet de sanctions est en préparation, a précisé M. Sullivan.
Selon lui, en travaillant sur de nouvelles restrictions il faut s’assurer que les États-Unis puissent « frapper les bonnes cibles ».
« Dès qu’on en est certain, nous allons imposer de nouvelles sanctions », a précisé le conseiller américain à la sécurité nationale en direct sur CNN.
Interrogé sur le sujet de l’opposition des États-Unis à la construction du gazoduc Nord Stream 2, Jack Sullivan a insisté sur le fait que des sanctions contre des entreprises russes, impliquées dans le projet, persisteraient.
« La question est si nous allons cibler avec nos compétences de sanctions nos partenaires européens, nos alliés et amis. Le Président [Biden, ndlr] a dit qu’il n’était pas prêt à le faire, mais qu’il était disposé à sanctionner tous les 90 jours des organisations russes participant à la construction de Nord Stream 2. Il le faisait et il ne cessera pas de le faire », selon le conseiller américain à la sécurité nationale.
M. Sullivan a également souligné que Joe Biden avait même élargi ses pouvoirs de sanctions en signant un décret présidentiel approprié.
Avant le sommet russo-américain qui s’est tenu le 16 juin à Genève, le Président Poutine avait donné une interview à la chaîne de télévision américaine NBC.
Vladimir Poutine avait déclaré que les autorités russes ne recouraient pas aux assassinats et n’avaient pas peur de l’opposition, en répondant à une question directe sur le fait de savoir si le blogueur Alexeï Navalny était persécuté sur ordre du chef d’État russe.
M. Navalny purge actuellement une peine de prison sur décision d’un tribunal russe qui avait en février 2021 commué sa peine avec sursis en deux ans et huit mois de prison fermes suite aux violations par le blogueur des conditions de son contrôle judiciaire.
Source : Sputnik
4- Première attaque contre la Crimée
Il y a quelques jours, lors d'une visite de navires de l'OTAN à Odessa, une partie inconnue a utilisé de puissantes armes de guerre électronique contre la Crimée.
Pour l'heure, tout ce que l'on sait est que l'attaque pourrait être menée contre le vaisseau spatial du système de positionnement global et, de toute évidence, elle était planifiée à l'avance.
Comme il ressort des informations fournies par des sources russes et étrangères, l'incident est survenu lors du passage de navires de guerre britanniques et néerlandais près des côtes de Crimée : les moyens de surveillance russes ont donc signalé un « spoofing attack », soit une attaque par usurpation GPS - et en se basant sur le flagrant décalage existant entre les coordonnées réelles et celles présentées - certainement en raison du trucage par la substitution, les experts russes ont pu localiser les navires de l'OTAN au large des côtes de Crimée et ont deviné que la flotte de l'Alliance atlantique aurai franchi le détroit de Kertch.
Pour l’instant, on ne sait toujours pas de quel côté venait l'attaque des armes de guerre électronique. Cependant, vu l'impact, on est sûr et certain que l'attaque était directement dirigée contre des engins spatiaux et des moyens de la région permettant le suivi et la localisation des navires.
Il convient de noter que les navires de la marine russe ne quittent pas des yeux les navires de l'OTAN ayant pénétré en mer Noire.
Le site en langue française ZDNet en relayant un rapport rédigé en 2019 par le Centre de défense avancée (C4ADS), désigne la Russie comme un pionnier des attaques d'usurpation GPS et poursuit en sous-titre comme suit : « La Russie est devenue le spécialiste de facto des attaques d'usurpation GPS, qu'elle utilise à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de ses frontières. »
Bref, on ne sait plus à quel saint se vouer dans ce monde de plus en plus bipolaire où chacun accuse l'autre d'avoir jeté la première pierre. Le site précité ajoute à ce propos : « Les opérations militaires et de renseignement russe utilisent de plus en plus l'usurpation GPS pour protéger des lieux sensibles et provoquer des perturbations hors des frontières du pays ou dans des zones militaires... »
La même date, le site web fr.businessam.be trouve la situation bonne pour serrer un peu plus la vis sur Poutine et en partant sur la Russie en titrant : « La Russie perturbe le système GPS pour protéger Poutine ».
Et ce, avant d'entrer dans le vif du sujet suivant une inclinaison bien choisie journalistiquement parlant : « La Russie a recours à des techniques de guerre électronique pour masquer l’emplacement du président russe Vladimir Poutine, indique un rapport d’experts en sécurité du groupe C4ADS. [...]. La Russie n’est pas la seule à avoir recours à ce type de stratégie. Les gangs criminels sont également conscients des avantages de cette technique. »
En suivant nos confrères d'Outre-Terre dans leur raisonnement, on arrive à ce schéma simpliste : A aime B qui aime C et C aime A, aussi simple que ça.
Qu'est-ce que l'usurpation GPS ?
ZDNet.fr donne des précisions détaillées : « Par usurpation GPS, on entend l'utilisation de faux signaux GPS (positionnement global) pour tromper un équipement situé dans la plage de ces faux signaux en transmettant des coordonnées de géolocalisation incorrectes à des périphériques compatibles GPS. »
« L'objectif principal est d'inciter les humains et les appareils à éviter une zone ou à rendre la navigation GPS peu fiable dans certaines zones, ce qui provoque également des problèmes pour les personnes, les équipements ou les opérations dans cette zone. »
« L’usurpation GPS ne doit pas être confondue avec le brouillage GPS, qui consiste à envoyer un puissant signal radio qui empêche “tous” les signaux des satellites GPS entrants d’atteindre les appareils compatibles GPS situés dans une zone tout en fermant efficacement la navigation GPS. »
Avec Avia.pro et ZDNet
5- France : Les Républicains en tête
Les Républicains en tête des régionales en France, devant le RN et la gauche, selon des estimations
Au premier tour des élections régionales, les Républicains ont devancé le Rassemblement national (RN), la gauche et LREM, selon différentes estimations provisoires.
Le parti Les Républicains arrive en tête au premier tour des élections régionales de ce dimanche 20 juin sur l'ensemble du territoire, devançant le Rassemblement national (RN), la gauche et LREM, selon différentes estimations.
La droite obtiendrait entre 27,2 et 29,3%, les listes conduites par le PS entre 16,5 et 17,6%, le RN entre 19,1% et 19,3% et LREM autour de 10 à 11%, selon Elabe pour BFM-RMC et Ipsos pour France Télévisions, Radio France et la Chaîne parlementaire.
Ces résultats déjouent aussi la plupart des sondages qui prédisaient une forte poussée du RN, finalement contenue puisque le parti de Marine Le Pen, qui enregistre neuf points de moins qu'en 2015, ne semble être nulle part en position de l'emporter. La majorité présidentielle, elle, reste à un étiage bas et devra batailler dans la plupart des régions pour peser sur le second tour.
Sept régions détenues par la droite
Cela fait notamment les affaires de la droite qui détient sept régions, à commencer par Xavier Bertrand (ex-LR), en très bonne posture pour conserver les Hauts-de-France et qui compte faire de ce succès une rampe de lancement pour 2022. Selon les estimations, M. Bertrand réunirait entre 39% et 46,9% des voix, très loin devant son concurrent du RN Sébastien Chenu (22,5% à 24,4%).
Même scénario pour le président d'Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez (LR), donné à plus de 45%, avec plus de 30 points d'avance sur la candidate des Verts Fabienne Grébert ou le prétendant du RN Andrea Kotarac. En PACA, le sortant LR Renaud Muselier résiste mieux que prévu face à Thierry Mariani, candidat soutenu par le RN. Selon différents sondages, les deux sont donnés au coude-à-coude, entre 30 et 35%.
En attendant le résultat de Valérie Pécresse (ex-LR), grande favorite en Île-de-France, la droite peut aussi se réjouir de voir Jean Rottner sortir en tête dans le Grand Est avec environ 30% des voix, loin devant Laurent Jacobelli (RN). Même situation en Normandie avec Hervé Morin.
À la fermeture des derniers bureaux, à 20h00, l'abstention atteindrait entre 66,1% et 68,6%, selon les estimations des instituts de sondage, soit un record d'abstention tous scrutins confondus en France hors référendum. Le précédent record de 50,09% datait du scrutin de 2010.
Dans un tweet, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a qualifié de « particulièrement préoccupant » le niveau de l'abstention aux élections régionales.
Selon Ipsos, c'est dans le Grand Est (70,8%) et les Pays de la Loire (69,8%) que l'on trouve le plus d'abstentionnistes, devant l'Île-de-France (67,5%), et les Hauts-de-France, la Normandie et le Centre-Val de Loire (67,0% tous les trois).
La palme du civisme revient en revanche à la Corse (44,1%) qui se démarque clairement du reste de la France, devant l'Occitanie (61,4%) et la Nouvelle Aquitaine (62,9%).
Source : AFP via Sputnik