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Échec "hydraulique": Amman ferme la porte à Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Jordanie renonce à l'accord avec Israël sur le transfert d'eau. (Illustration)

Suite à l’appel à l’annulation de la mise en œuvre du projet pétrolier entre Abou Dhabi et Tel-Aviv, vient le tour de la Jordanie de renoncer à l’accord avec Israël sur la construction du canal de Bahreïn.

Les sources jordaniennes ont déclaré à la radio du régime sioniste qu’Amman avait annulé le projet connu sous le nom de « canal de Bahreïn » en raison du manque de sérieux de la partie sioniste.

Malgré le fait que le régime sioniste a insisté au cours des cinq dernières années sur des ententes dans l’espoir de lancer le projet du « canal de Bahreïn », la Jordanie a finalement abandonné le projet qui aurait dû être réalisé dans le cadre d’un accord entre Amman, Tel-Aviv et Ramallah, a rapporté la radio sioniste Kan.

Dans le cadre d’une tentative de remédier à la grave pénurie d’eau dans le pays, le gouvernement jordanien a concentré tous ses efforts sur le projet national de transfert d’eau, alors que l’autre partie n’est pas impliquée et ne fait que perdre du temps, s’est-elle plainte la source.

La Jordanie et Israël ont signé un protocole d’accord pour le projet du canal de Bahreïn en 2013 dont l’idée remonte à 2002. Le projet du canal de Bahreïn avait pour objectif de relier la mer Rouge et la mer Morte comme l’une des différentes solutions à la crise de l’eau en Jordanie. Le retrait de la Jordanie du plan est également une « perte stratégique ».

Le ministre jordanien de l’Eau Mohammed al-Najjar a déclaré il y a quelques jours que le projet du canal de Bahreïn avait été abandonné en raison d’un désaccord entre les parties impliquées.

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Il a également parlé du projet national de transfert d’eau à Eden, qui vise à pomper l’eau de la mer Rouge et à la dessaler dans l’installation d’al-Aqaba, afin que la Jordanie reçoive 200 à 300 millions de mètres cubes d’eau par an.

Après le renoncement de la Jordanie à ce vaste projet un autre renoncement et pas des moindres : il s’agit effectivement d’un vaste projet énergétique avec les Émirats qui tombe à l’eau, et ce, sous prétexte des problèmes environnementaux. En effet, Israël a bien peur de voir ses projets gaziers faire la cible des missiles de la Résistance.

Quelques jours seulement après la mise en œuvre de l’accord pétrolier entre Abou Dhabi et Tel-Aviv, le ministre de l’Environnement du régime sioniste a appelé à l’annulation de cet accord. Selon le journal Israel Hayom, la décision du ministre de l’Environnement témoigne de la crise diplomatique survenue dans les relations entre Tel-Aviv et Abou Dhabi.

Entré dans phase de la mise en œuvre, selon les sources israéliennes, l’accord devait permettre aux Émirats arabes unis d’exporter du pétrole dans le monde via la Palestine occupée.

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Citant un haut responsable à Abou Dhabi, Israel Hayom a en outre indiqué que si Tel-Aviv annulait l’accord, les relations entre les deux parties seraient tendues et les accords sur la normalisation des relations dites « Abraham » seraient également compromis.

Par la médiation de l’ancien président américain Donald Trump, les Émirats arabes unis et le régime sioniste, ont signé en septembre dernier, des accords appelés Abraham et ont officiellement normalisé leurs relations diplomatiques.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV