Au sommaire :
1-Venezuela : l’Iran répond aux menaces US
Le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabiyee, a dénoncé les récents commentaires du porte-parole du Pentagone, John Kirby, contre deux navires iraniens naviguant dans les eaux internationales, et a souligné le caractère inaliénable du droit de Téhéran à commercer ses armes et à les vendre à quel que États du monde qu’il le souhaite, y compris le Venezuela.
« L’ingérence dans les relations bilatérales de l’Iran avec d’autres pays, relations qui sont conformes aux lois et normes internationales et dans le cadre des droits naturels des deux nations, est ennuyeuse et inacceptable », a déclaré Rabiyee aux journalistes lors d’une conférence de presse à Téhéran mardi.
« La République islamique d’Iran se réserve le droit de maintenir et étendre ses relations commerciales normales dans le cadre des lois et règlements internationaux, et considère toute ingérence et supervision de ces relations comme illégales et insultantes, et la condamne fermement », a-t-il ajouté.
Kirby avait déclaré la semaine dernière que Washington surveillait de près les deux navires iraniens qui pourraient transporter du matériel militaire et pourraient être à destination du Venezuela et se réserve le droit de prendre des « mesures appropriées » s’ils sont déterminés à constituer une menace.
2-Le Non du Pakistan aux USA
Citant le journal Daily Pakistan, le ministre pakistanais des Affaires étrangères Chah Mahmood Qureshi a révélé qu’« Islamabad a refusé d’accueillir des bases militaires US ».
En réponse à un article rediffusé par des médias américains concernant des bases dans un pays d’Asie du Sud pour des opérations en Afghanistan, M. Qureshi a déclaré que « le gouvernement actuel a informé tous les partis politiques qu’il n’a pas l’intention d’autoriser toute base militaire américaine sur le sol pakistanais ».
Le chef de la diplomatie pakistanaise a commenté un rapport d’un grand journal américain, soulignant qu’il « s’agit peut-être d’une expression de leur désir, mais on ne peut leur permettre de diriger des opérations militaires depuis le Pakistan, car nous devons garder à l’esprit nos propres intérêts ».
Le New York Times a rapporté lundi que « les États-Unis continuent de se concentrer sur le Pakistan comme base militaire dans la région, bien que certains responsables américains pensent que les négociations sont dans l’impasse pour le moment ».
Source : Al-Manar
3-Les médias mainStream pris à leur propre piège !
Une panne chez le réseau de serveurs CDN Fastly bloque l’accès à plusieurs médias pendant quelques minutes
Les hébergeurs et les réseaux de serveurs sont souvent pointés du doigt lors des débats sur la décentralisation du web à cause de leur place prépondérante dans les mécanismes de fonctionnement de la toile.
Mardi 8 juin, à 10h00 GMT, plusieurs sites Internet dont ceux de médias tels que le New York Times, Le Monde, la BBC, le Guardian et le Financial Times ont arrêté de fonctionner. Ils affichaient tous des messages comme « Error 503 Service Unavailable » ou « Connection Failure ». Le réseau social Reddit, la plateforme de streaming Amazon Prime Video, le site de la Maison-Blanche et celui du gouvernement britannique ont également été touchés.
La situation qui semble être rétablie est due à une panne du réseau de serveurs américain CDN Fastly chargé de la diffusion de contenu des plateformes concernées. « Le problème a été identifié et un correctif est en cours d’implémentation », a déclaré la société il y a peu sans donner plus de détails sur l’origine de la panne.
Plusieurs des sites touchés ont déjà recommencé à fonctionner, mais ce type de panne relancera à coup sûr le débat sur la décentralisation d’Internet et la domination des mécanismes du fonctionnement du web par les grands groupes américains.
Source : Agence Ecofin
4-L’alerte pétrolier russe !
Igor Sechin met le monde en garde contre une pénurie aiguë de pétrole
Avec les nouvelles politiques des grandes compagnies pour atteindre la neutralité carbone, on n’investit plus assez dans le pétrole. Or, la demande à ce niveau ne cesse de croître, un mouvement loin de s’estomper.
Le monde risque d’être confronté à une grave pénurie de pétrole et de gaz naturel à long terme, car les producteurs mondiaux sont forcés de canaliser de plus en plus de fonds vers une transition énergétique précipitée. C’est ce qu’a déclaré le week-end écoulé, Igor Sechin (photo), le patron de Rosneft, lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg.
« La stabilité à long terme de l’approvisionnement en pétrole est menacée par le sous-investissement. On s’attend à ce que certaines pénuries se manifestent à partir du second semestre de 2021 », a déclaré Sechin, qui ajoute qu’on ne devrait pas rejeter le pétrole, mais le brut provenant de projets non conventionnels comme le pétrole de schiste.
Pour lui, la transition énergétique telle qu’elle se présente est précipitée, car elle exige un lancement trop rapide des sources d’énergie renouvelable et se heurte à des problèmes de stockage, de fiabilité et de stabilité de la production d’électricité.
Ses commentaires font écho à ceux du vice-premier ministre russe Alexander Novak, qui a rejeté cette semaine les appels à un abandon rapide du pétrole et du gaz, affirmant que priver l’industrie d’investissements nuirait à l’économie mondiale. Cependant, les producteurs d’énergies fossiles continuent d’être soumis à une pression croissante pour passer à des formes d’énergie plus propres.
Pour la Russie et son partenaire saoudien, il faudra encore des décennies pour développer des technologies vertes économiquement efficaces afin d’atteindre la neutralité carbone et 2050 est un scénario irréaliste.
Par ailleurs, Sechin a averti que les nouvelles subventions gouvernementales et les allégements fiscaux accordés aux entreprises pour une décarbonisation rapide de l’économie pèseraient davantage sur les budgets des États, rendant les énergies alternatives coûteuses.
La Russie, qui dépend fortement des revenus tirés des ventes de pétrole et de gaz, s’est engagée à réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais elle reste largement en retard en ce qui concerne le développement de sources d’énergie renouvelable.
Source : Agence Ecofin
5-Le Su-57 vendu à cinq pays Asie du sud !
La Russie a entamé des négociations pour vendre ses chasseurs Su-57 de cinquième génération à cinq pays et selon l’agence de presse chinoise Sohu, ces cinq pays acheteurs potentiels d’avions de combat russes de cinquième génération sont tous asiatiques.
À en croire les médias orientaux, la Russie négocie actuellement la fourniture de chasseurs Su-57 de cinquième génération à des pays tels que le Vietnam, le Myanmar, la Malaisie, la Thaïlande et l’Indonésie.
Pour l’heure, on ignore à quel stade sont les négociations, mais ce qui est certain, c’est que la vente d’une cinquantaine de jets su-57 à ces cinq pays asiatiques est à prendre au sérieux : « Ces cinq pays, tous azimuts hostiles à la diplomatie hégémonique américaine, pourraient faire des émules et faire pencher encore davantage la balance en faveur de l’Alliance Iran/Russie/Chine, un axe qui contrairement à ce qu’allègue Washington, ne veut que le bien de tout à chacun sans discrimination aucune. Et c’est exactement ce que redoutent les responsables suprématistes US et leurs alliés européens et autres qui cherchent à cracher leur venin dès qu’ils pensent avoir trouvé un trou, et ce notamment dans l’arrière-cour chinoise.
Bref, un nombre toujours grandissant de pays asiatiques et pas seulement veulent le SU-57 à l’instar du Vietnam, du Myanmar et de la Malaisie tout comme l’Indonésie et la Thaïlande qui ont déjà conclu des accords sérieux et la liste pourrait encore s’allonger en restant ouverte à toute proposition de la part des pays désireux et éveillés.
Côté technique, le nouvel avion de combat avancé russe Su-57 Felon a effectué son premier vol le 29 janvier 2010. Par rapport à ses prédécesseurs, le Su-57 combine les fonctions d’un avion d’attaque et d’un avion de chasse tout en utilisant des matériaux composites et des technologies innovantes et la configuration aérodynamique du chasseur assure le faible niveau de signature radar et infrarouge.
L’armement de l’avion comprendra notamment des missiles hypersoniques. L’armée russe a affirmé que l’avion de combat de cinquième génération avait été testé avec succès dans des conditions de combat en Syrie.
L’avion bimoteur a été conçu par la société Sukhoi pour concurrencer le chasseur furtif américain F-22 Raptor.
Selon les médias locaux, la force aérospatiale russe disposera de 22 chasseurs Su-57 d’ici la fin de 2024, et leur nombre dans les forces armées russes passera à 76 d’ici 2028.
Il a été signalé plus tôt que les livraisons en série de chasseurs Su-57 de cinquième génération équipés des nouveaux moteurs commenceraient en 2023. Le moteur deuxième étape permettra au chasseur Su-57 de développer une vitesse supersonique sans avoir recours à la postcombustion, indique le site air-cosmos.
Sources : Avia. Pro