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E-Press du 6 juin 2021

Macron et Mohammed ben Salmane. ©Médiaprt

Au sommaire :

1-Présidentielle : 1er débat télévisé

Sept candidats en lice pour la présidence iranienne se sont affrontés lors du premier tour des débats télévisés à l'échelle nationale samedi environ deux semaines avant les élections. Connu comme l'un des programmes les plus regardés dans l'histoire de la radiodiffusion de la République islamique d'Iran, le débat tourne aujourd'hui autour des questions économiques. Alloués à un temps de parole égal à chacun, les candidats ont expliqué leurs plans pour faire face aux principaux problèmes économiques du pays après leur prise de fonction.

Il y a sept candidats en lice pour le poste exécutif le plus élevé en Iran. Ils ont été choisis par le Conseil des gardiens de la Constitution, instance habilitée, parmi plus de 590 candidats à la présidence.

Les candidats à la présidentielle comprennent Saeed Jalili, Mohsen Rezaee, Seyed Ebrahim Raeisi, Alireza Zakani, Seyed Amir Hossein Qazizadeh Hashemi, Mohsen Mehralizadeh et Abdolnasser Hemmati.

Au cours du débat de samedi, les candidats ont exposé leurs plans pour résoudre les principaux problèmes économiques.

Dans des remarques le 27 mai, le Leader de la Révolution islamique, l’ayatollah Khamenei, a conseillé aux candidats à la présidentielle d'éviter toute calomnie ou de transformer les élections en une guerre de pouvoir.

« Vous ne devriez pas regarder les élections américaines et européennes typiques car elles sont notoires en raison de leur comportement insultant. Dans notre propre pays aussi, chaque fois que des candidats ont adopté la méthode d'insulter, de calomnier et d'accuser d'autres candidats lors de débats télévisés dans le but d'effrayer les autres candidats, le pays a été lésé d'une manière ou d'une autre. Cela s'est produit dans le passé. Il ne faut pas qu'on diabolise tel ou tel candidat en disant que s'il gagne, il se passera telle ou telle chose. L'arène des élections est une compétition non pas pour les intérêts personnels mais pour rendre service à la collectivité », a souligné le leader.

Prévue pour le 18 juin, la 13e élection présidentielle en Iran se tiendra simultanément avec les élections législatives et parlementaires de mi-mandat et l'Assemblée des experts.

Plus de 59 310 000 Iraniens sont attendus aux urne cette année iranienne 1400.

Source : PressTV

2-Pourquoi Ansarallah ne peut faire confiance à Riyad?

Le rapport au Parlement sur les exportations d’armement, publié mercredi, montre une forte baisse des commandes. L’Hexagone reste cependant le troisième exportateur mondial. Des « chiffres en retrait ».

Avec 4,9 milliards d’euros de commandes enregistrés en 2020, les ventes d’armes françaises sont en forte baisse par rapport aux années précédentes (8,3 milliards d’euros en 2019, 9,1 milliards d’euros en 2018 et 6,9 milliards d’euros en 2017). Un effet de la pandémie de Covid-19, estime le ministère des Armées qui a rendu public mercredi son rapport annuel au Parlement sur les exportations d’armement. La France conserve néanmoins sa troisième place sur le podium mondial derrière les Etats-Unis et la Russie, et devant la Chine et l’Allemagne.

Dans cette année en berne, l’Arabie saoudite est devenue le premier client de la France, avec des commandes d’un montant de 703 millions d’euros. Elle demeure le troisième acheteur sur la période 2011-2020, après l’Inde et le Qatar. Cette relation spéciale entre Paris et Riyad s’est avérée particulièrement problématique depuis le début de la guerre au Yémen. En tant qu’Etat membre du traité sur le commerce des armes, la France doit s’abstenir de livrer des équipements s’ils peuvent être utilisés en violation du droit international humanitaire et s’expose donc à un risque juridique. Alors que le détail des achats saoudiens est inconnu, le porte-parole du ministère des Armées, Hervé Grandjean, a insisté sur leur caractère défensif : « Des systèmes de défense aérienne basés sur des radars et un système de control and command de Thales [qui ont] vocation à protéger les populations saoudiennes des attaques de drones. Deuxième exemple, les robots dédiés au déminage. » Il y a eu enfin des « munitions » vendues, a-t-il dit, sans plus de précisions.

Face aux critiques sur les contrats passés avec des Etats engagés dans des guerres sales ou peu respectueux des droits humains, l’exécutif met l’accent depuis l’année dernière sur les ventes aux Européens. Le vieux continent, pays hors-UE compris, est le premier acheteur en 2020, juste devant le Proche et Moyen-Orient. La tendance devrait se poursuivre en 2021 grâce aux Rafales vendus à la Grèce et à la Croatie, sous réserve que les contrats entrent bien en vigueur d’ici la fin de l’année. La ministre des Armées, Florence Parly, les cite dans son introduction au rapport, mais passe sous silence la récente vente de 30 chasseurs à l’Egypte.

Dans un effort de transparence, le ministère donne le nombre de refus de licences d’exportation : 19 ont été refusées en 2020, 28 demandes n’ont pas abouti dans les délais impartis en raison d’informations manquantes, 4 200 ont été acceptées. Mais l’essentiel des refus n’est pas quantifié, ajoute le ministère, car il s’agit d’« autocensure» de la part des industriels qui ne formalisent pas leur demande après avoir pris langue avec les autorités. Aymeric Elluin, spécialiste du sujet à Amnesty International, relève que cet effort est en fait « un retour à la normale car des rapports antérieurs les signalaient déjà » : « C’est un minimum. Les refus ne sont pas exprimés par pays, destinataires et type de matériel contrairement à ce que font par exemple les Pays-Bas. » Ils apparaissent en effet dans de grands agrégats (« Asie Extrême Orient », « Asie Sud-Est », « Asie méridionale »), sans qu’il soit possible de déterminer quels équipements ont été bloqués, dans quels cas et pourquoi.

Source : Libération 

3-Un impôt mondial minimum ?!

Les puissances pilleuses ont fini par comprendre qu'au rythme où vont les évènements les multinationales ne sauraient trop tenir face aux Etats-nations qui en ont assez d'elles. D'où cette nouvelle combine, un impôt mondial minimum...et Pourquoi donc ? Et bien pour éviter sans doute de se soumettre aux lois de chaque nation concernant la taxation des activités des multinationales. Spoutnik rapporte :"

Les ministres des Finances du G7 ont annoncé samedi un accord « historique » sur un impôt mondial minimum et une meilleure répartition des recettes fiscales provenant des multinationales, particulièrement les géants du numérique, à l'issue d'une réunion de deux jours à Londres.

Le G7 s'est engagé sur l'objectif d'un taux d'impôt sur les sociétés mondial d’ «au moins 15%», d'après leur déclaration commune, qui mentionne aussi l'engagement envers une répartition équitable des droits d'imposer les bénéfices des multinationales implantées dans de nombreux pays.

Cet accord du groupe des sept grandes puissances a été qualifié d’« historique» et de «moment de fierté» par le Chancelier de l'Échiquier Rishi Sunak, qui présidait la rencontre en tant que pays organisateur du G7.

Les grandes puissances du G7 (Royaume-Uni, France, Italie Canada, Japon, Allemagne, États-Unis), encouragées par le revirement américain sur la question fiscale consécutive à l'arrivée au pouvoir de Joe Biden, veulent parvenir à une réforme ambitieuse de la fiscalité internationale dans l'esprit des travaux engagés au sein de l'OCDE.

Elle vise largement les grandes entreprises de technologie, souvent américaines, qui paient des impôts dérisoires malgré des profits de dizaines voire centaines de milliards de dollars, en se domiciliant dans des pays où le taux d'impôt sur les sociétés est très faible, voire nul.

Visé par la réforme, le géant américain des réseaux sociaux Facebook a assuré vouloir sa « réussite », même si cela implique qu'il « paye plus d'impôts et dans différents endroits », a réagi Nick Clegg, le directeur des affaires publiques du groupe, sur Twitter.

La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen a salué, elle, un « engagement sans précédent » des ministres des Finances du G7.

« Cet impôt minimum mondial va mettre fin à la course au moins-disant fiscal pour les entreprises, et contribuer à plus d'équité pour la classe moyenne et les travailleurs aux États-Unis et à travers le monde », selon Mme Yellen.

L'accord au G7 Finances « est un premier pas et le mois prochain nous avons un G20 des ministres des Finances pour faire de plus amples progrès », a poursuivi M. Sunak.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est félicitée sur Twitter d'un « grand pas vers une taxation et une concurrence justes », appelant à plus de « coopération internationale ».

Source : Sputnik

4-La Serbie envisage d’acheter 12 Pantsir-S.

La Serbie a l'intention d'acquérir un lot important de systèmes de missiles de défense aérienne russes Pantsir-S.

Après l'entrée en service des premiers systèmes de missiles anti-aériens Pantsir-S en Serbie, le département de la défense de ce pays européen a annoncé son intention d'acquérir un autre gros lot d'armes russes. Selon un certain nombre de données, nous parlons de 12 complexes "Pantsir-S" pour un montant total d'environ 120-150 millions de dollars.

Selon les informations dont dispose l'agence de presse Avia.pro, dans le cadre de l'opération des complexes Pantsir-S, l'armée serbe est arrivée à la conclusion que cette arme a non seulement une grande efficacité pour frapper des cibles, mais a également haute fiabilité, ce qui, soit dit en passant, a déjà été démontré à plusieurs reprises sur le territoire de la même Syrie et de la Libye.

Aujourd'hui, la Serbie est un bon partenaire militaire de la Russie, d'ailleurs, et plus tôt en Serbie, les responsables n'ont pas exclu l'acquisition possible même de systèmes de missiles anti-aériens russes S-400 "Triumph", cependant, le problème clé, évidemment, étaient le manque de financement suffisant et la pression de Washington.

Le chef du Service fédéral de coopération militaro-technique Dmitri Shugaev a également noté qu'en ce moment la Serbie et la Russie négocient la fourniture d'armes, mais n'a annoncé aucun détail.

Source: Avia.pro

5-Le coup de Poutine contre le dollar 

Après l’annonce du ministère russe des Finances du cap sur la dédollarisation, le Président russe a affirmé que l’euro pourrait bien être considéré comme monnaie de règlement dans les transactions liées au gaz.

Vladimir Poutine s’est dit vendredi 4 juin favorable à ce que les pays européens paient pour le gaz russe en euros plutôt qu’en dollars, nouveau coup de canif au billet vert, la Russie s’efforçant de «dédollariser» son économie.

« Nous sommes prêts à envisager la possibilité de règlements en monnaies nationales […]. L’euro est tout à fait acceptable pour nous pour les paiements de gaz. Cela pourrait se faire et devrait probablement être fait », a déclaré M.Poutine lors d’une discussion par vidéo-conférence avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz au Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

Dollar au niveau de 0%

Le 3 juin, le ministère russe des Finances et la Banque centrale ont annoncé leur décision de réduire les investissements du Fonds du bien-être national (FNB) dans les actifs en dollars, ce sur une période d’un mois.

Quelque 35% des investissements du FNB sont stockés en dollars et autant en euros, a précisé le ministre russe des Finances Anton Silouanov.

« Nous avons décidé de renoncer complètement aux actifs en dollars au profit de l’euro et de l’or », a-t-il déclaré, expliquant que le dollar représentera 0%, l’euro 40%, le yuan 30%, l’or 20%, la livre et le yen 5%.

Source: Réseau international

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SOURCE: FRENCH PRESS TV