Le journal en hébreu Yediot Ahronot, dans son édition de vendredi, a interviewé le père d'un officier du renseignement israélien décédé il y a deux semaines alors qu'il était en prison.
Dans ce nouveau scandale, l'affaire concerne un officier du renseignement israélien qui, en raison de la sensibilité de son travail et des charges retenues contre lui, les autorités israéliennes compétentes refusent toutes publications d'informations concernant son identité, son poste et les crimes attribués à lui.
Selon le père de l'officier israélien, il n'a pas pu interpréter le mot « crimes inhabituels » pour lui-même, alors qu'il estime que ce qu'ils ont à reprocher à son fils n'était rien de plus qu'un mensonge, car après sa mort, les autorités l'ont informé que les accusations portées à son fils ne touchaient ni à l'espionnage, ni à la trahison ou ni au contact avec des parties étrangères.
Il est à noter que le journal israélien Yediot Ahronot a commencé à suivre cette affaire il y a deux jours et a réussi à obtenir l'autorisation du tribunal de publier des informations sur cet officier de l'armée israélienne, tout en soulignant que beaucoup d'informations sur cette personne ne sont pas toujours autorisées à être publiées.
Les informations publiées indiquent que cette personne était un officier du service de contre-espionnage de l'armée israélienne et qu'en septembre de l'année dernière, il a été arrêté et envoyé en prison pour avoir commis des crimes inhabituels (généralement utilisés pour décrire la collaboration avec l'ennemi, l'espionnage, le transfert d'informations classifiées à un agent étranger, etc.).
L'affaire de ce haut gradé israélien, qui n’avait pas encore été jugée, a été soudainement classifiée à l'annonce de sa mort et a été retirée de l'enquête.
La date de sa mort a coïncidé exactement avec le lancement de la guerre d'Israël avec les groupes de résistance palestiniens dans la bande de Gaza, ce qui a conduit certains experts israéliens et, bien sûr, sa famille à souligner que sa mort était un acte prémédité et devait avoir lieu à un moment où tout le monde était concentré sur la guerre.
Avant la mort de l'officier, l'armée israélienne a interdit la publication de toute information liée à son cas et a mené toutes les étapes de ses interrogatoires en secret, sans en informer le public.
Le rapport du journal Yediot Ahronot souligne que « même la question de son arrestation a été gardée secrète pendant six mois, mais après la publication de la nouvelle de la mort de l'officier, l'armée israélienne a rendu publique la clôture de son dossier et a permis la publication de très peu d'informations sur l'affaire sans révéler son identité et ses crimes.
Selon les informations publiées par l'armée israélienne, le prisonnier qui se trouvait dans un état critique a été transféré d'une prison militaire du centre d'Israël vers un hôpital dans la soirée du 16 mai 2021, où sa mort a été annoncée quelques minutes plus tard.
« Sa famille a été informée tout de suite après, et une unité d'inspection de l'armée a ouvert une enquête sur la cause de sa mort », ajoute le journal.
Dans une autre partie du rapport, le journal israélien a souligné que jusqu'à présent, il n'avait pas suivi un tel dossier avec un tel boycott, de sorte que même un rapport médico-légal n'a pas été autorisé à déterminer la cause du décès dans cette affaire.
« Et on peut dire qu'aucune conclusion définitive ne peut être tirée quant à la cause du décès de cette personne », ajoute le journal.
Le père de l'officier, dont le nom ne sera pas divulgué en raison de la censure des infos de sa mort par les médias, ne croit pas les accusations portées contre son fils ni le récit fait par l'armée israélienne sur la façon dont il aurait trouvé mort.
De l’avis des experts, avec la mort de ce militaire israélien, l'affaire de ses crimes a été enterrée avec lui dans le cimetière, et a empêché un plus grand scandale au sein de la structure de sécurité israélienne, un scandale qu’Israël tente désespérément de dissimuler.