Au sommaire :
1- L'Irlande sur le point de rompre avec Israël
Le conseil municipal de Belfast a débattu d'une motion demandant l'expulsion des ambassadeurs israéliens.
Il a appelé les gouvernements britannique et nord-irlandais à démettre immédiatement les « ambassadeurs israéliens » de leurs fonctions, a déclaré le site web Belfast Telegraph.
Selon le rapport, les conseillers ont adopté une motion stipulant que l'autorité locale « écrirait au gouvernement irlandais et au gouvernement britannique, les exhortant à expulser de leurs fonctions les ambassadeurs israéliens, avec effet immédiat ».
La motion a été proposée par la conseillère Fiona Ferguson, du parti Trotskyist People Before Profit Alliance, et a été soutenue par le Sinn Fein, le Parti vert et le Parti travailliste social-démocrate. Les partis unionistes minoritaires du conseil ont voté contre la motion.
Les récentes actions du régime sioniste contre les Palestiniens ont suscité de nombreuses réactions et de grands rassemblements ont eu lieu partout dans le monde en soutien au peuple palestinien.
Plus récemment, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a voté en faveur du lancement d'une enquête internationale sur les crimes du régime sioniste lors du récent conflit de 12 jours entre le régime et les groupes de résistance.
Source : Mehr News
2- Un B-52 survole Paris !
Le 28 août 2020, des bombardiers B-52H de l’US Air Force [USAF] survolèrent les 30 pays membres de l’Otan, dans le cadre de l’opération « Allied Sky », dont l’objectif était de « démontrer la solidarité » au sein de l’Alliance tout en améliorant « la préparation opérationnelle » ainsi que « l’interopérabilité de tous les équipages participants ».
Pour l’occasion, six B-52H de la 5e escadre de bombardement de l’USAF avaient été préalablement envoyés à Fairford [Royaume-Uni] pour le survol des pays européens membres de l’Otan. Ces appareils participèrent à d’autres exercices lors de ce déploiement.
En mai, quatre B-52H ont de nouveau été déployés en Europe, cette fois à Moron [Espagne], pour des missions similaires à celles conduites durant l’été 2020. Ce qui a permis de mener, en deux temps, une seconde opération de type « Allied Sky », le 31 mai.
Ainsi, la première partie de cette opération a consisté en un survol de tous les pays européens de l’Otan. Ravitaillés en vol par des KC-135 Stratotanker de la 100e escadre de ravitaillement de l’USAF, basée à Mildenhall [Royaume-Uni], les bombardiers impliqués ont ainsi volé avec « plusieurs » avions alliés. Quant à la seconde étape, elle a essentiellement concerné l’Amérique du Nord, avec des interactions avec l’aviation royale canadienne.
C’est ainsi qu’un B-52H a survolé la France… et plus particulièrement Paris, où la circulation aérienne est réglementée, les aéronefs n’étant pas autorisés à voler à moins de 2.000 mètres d’altitude. Le bombardier américain a été accompagné par deux Rafale de la permanence opérationnelle de la base aérienne 113 de Saint-Dizier.
« Cet événement atteste l’engagement commun des pays de l’Otan, avec la forte implication des armées françaises dans les activités opérationnelles de l’Alliance atlantique telles que les missions dans les pays Baltes : enhanced Air Policing [mission armée de l’Air et de l’Espace], enhanced Forward Presence [mission armée de Terre] et alerte NRF [Nation Response Force – force de réaction de l’OTAN]. En effet, en tant qu’allié fiable, crédible et solidaire, la France respecte ses engagements vis-à-vis de l’OTAN et de ses alliés, tout en conservant son indépendance stratégique », a fait valoir le ministère des Armées.
Pour le général Jeff Harrigian, patron du commandement aérien allié et des forces aériennes américaines en Europe, de telles missions « démontrent la crédibilité de nos forces pour faire face à un environnement de sécurité international plus diversifié et incertain qu’à tout autre moment de notre histoire ». Et d’ajouter : la mission du 31 mai est une « démonstration impressionnante de la supériorité de l’Otan » et, « ensemble, il n’y a aucun défi que nous ne puissions relever ».
Source : Opex 360
3- Des bombes nucléaires US aux portes de la Russie
Des avions à réaction de l’OTAN et des bombardiers nucléaires américains ont mené des jeux de guerre aux portes de la Russie en guise de démonstration de force à Vladimir Poutine.
Les États-Unis et 20 pays de l’OTAN ont pris part à la mission à grande échelle, survolant les 30 États membres de l’OTAN pour envoyer un message d’avertissement brutal au président russe.
S’élevant à 27 000 pieds au-dessus de l’Écosse à 316 mph, de nouvelles séquences vidéo montrent un B-52 Stratofortress de l’US Air Force faisant le plein sur un vol en provenance d’Espagne avant de retourner à la mission – nommée Opération Allied Sky.
Selon Airforce Technology, le commandement aérien allié de l’OTAN et le commandant général de l’USAFE-AFAFRICA, Jeff Harrigian, ont déclaré : « Les missions de bombardement démontrent la crédibilité de nos forces pour faire face à un environnement de sécurité mondial qui est plus diversifié et incertain qu’à aucun autre moment de notre histoire. La mission d’aujourd’hui est une démonstration impressionnante de la supériorité aérienne de l’OTAN et ensemble, il n’y a aucun défi que nous ne puissions relever. »
La Belgique, la Bulgarie, le Canada, la France, l’Allemagne, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, la Croatie, la République tchèque, le Danemark, l’Espagne, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Slovaquie, la Turquie, la Roumanie et le Royaume-Uni ont participé à la mission.
Poutine a reçu un autre message brutal des forces britanniques vendredi après que le HMS Queen Elizabeth a mené une série de jeux de guerre avant un voyage en mer Noire. L’énorme porte-avions de 3 milliards de livres sterling a été rejoint au Portugal par 19 navires de guerre de l’OTAN des États-Unis et de huit autres pays alliés pour l’opération Steadfast Defender.
L’exercice, qui devrait durer jusqu’au 22 juin, comprenait des sous-marins, des destroyers et des frégates et était soutenu par un immense soutien aérien des tout nouveaux chasseurs furtifs F-35B Lightning de la RAF.
Le commodore Steve Moorhouse, commandant et capitaine du navire, l’a qualifié de « déclaration extrêmement puissante ».
Pendant ce temps, l’OTAN a déclaré qu’elle souhaitait voir les sanctions pleinement appliquées contre la Biélorussie à la suite de l’atterrissage forcé d’un vol Ryanair en mai pour arrêter un journaliste.
Le secrétaire général Jens Stoltenberg a déclaré que certains alliés envisageaient également de prendre des mesures supplémentaires sur la question. Il a rencontré Boris Johnson aujourd’hui à la suite d’une rencontre entre le secrétaire à la Défense Ben Wallace, le ministre des Affaires étrangères Dominic Raab et leurs homologues alliés mardi.
Il a déclaré qu’il était essentiel que les sanctions convenues contre la Biélorussie soient « pleinement appliquées » et a qualifié les actions de Minsk de « absolument inacceptables ».
« Je pense que la chose la plus importante maintenant est de s’assurer que les sanctions convenues sont pleinement appliquées, a déclaré Stoltenberg. Et je sais aussi que d’autres alliés cherchent à savoir s’ils peuvent aller plus loin. » Il a également reconnu que la Russie et la Biélorussie « travaillaient en étroite collaboration ».
Raab a également appelé l’OTAN à travailler ensemble pour lutter contre la menace « d’États hostiles comme la Russie ».
La première réunion des dirigeants de l’OTAN depuis 2019 aura lieu plus tard ce mois-ci.
Stoltenberg a déclaré que la lutte contre les menaces de la Russie serait à l’ordre du jour d’une prochaine réunion des dirigeants.
Par ailleurs, le président US Joe Biden a qualifié Vladimir Poutine de « tueur » et dit que la Russie paiera le prix de l’ingérence électorale. Poutine lui a rendu son amabilité en répondant en ces termes : « Nous voyons toujours en l'autre nos propres caractéristiques. »
Source : fr24news
4- Les États-Unis ont mis en place mercredi un train de sanctions à l’encontre du gouvernement bulgare
Les sanctions anti-bulgares visent en surface des courtiers « en pouvoir bulgares de premier plan » et plus de 60 entités, mais notre fidèle lectorat qui a surtout suivi l’actualité de ces derniers jours n'a nul doute que la visée principale de ces mesures est l’ennemi russe.
En effet, ce train de sanctions arrive au moment où des soldats américains de l’OTAN, qui se sentent partout chez eux et qui se croient tout permis, ont pris il y a à peu près une vingtaine de jours de cela, pour être précis ce 11 mai, une petite usine de fabrication de biocarburant située au nord-est de Plovdiv, Kim Engineering en l’occurrence, pour leur terrain de jeu et ses employés pour des ennemis.
Et pour preuve, des séquence vidéo des caméras de surveillance de la firme montrant des soldats armés de fusils d’assaut et de mitraillettes en train d’inspecter les lieux sans que les employés aient pu montrer la moindre opposition. Et une fois assurés qu’il n’y avait aucun « ennemi », les GI’s sont partis.
Et ce n’est qu’une dizaine de jours après cette descente humiliante que l’ambassadeur US s’est donné la peine de s’excuser auprès des responsables bulgares.
Et ce 3 juin 2021, Washington serre encore un peu plus la ceinture autour de la Bulgarie, voisin immédiat de la Russie occidentale. Et ce n’est pas un hasard si les sanctions américaines coïncident avec l’exercice à grande échelle de l’Otan auquel participent trente sujets des Etats-Unis de l’Amérique.
Eu à cet égard, le site d’actualité en langue anglaise politico.eu qui est à l’origine de l’information, dit ceci : « La charge inhabituellement large qu’endosse l’Amérique [envers l’Europe] constitue un embarras pour l'UE car elle expose l'incapacité du bloc à contrôler sa propre arrière-cour sur fond d’une multitude de scandales de corruption souvent liés aux fonds de l'UE se retrouvent entre les mains de la mafia bulgare et de puissants oligarques.
Cette décision constitue la plus grande action jamais menée par les États-Unis en une journée dans le cadre de la Global Magnitsky Human Rights Accountability Act du pays, qui cible les auteurs de corruption et de violations des droits humains dans le monde entier. »
Or, le sauveur du monde numéro un pour qui le cinéma hollywoodien fait office d’un rouleau de bulldozer, genre soft power, assujettissant le monde entier, n’a évidemment pas à se justifier vis-à-vis de personne et s’il le fait, c’est tout simplement par un principe éthique, et dans ce cas précis, la corruption est un prétexte passe-partout par excellence.
« Les États-Unis sont aux côtés de tous les Bulgares qui s'efforcent d'éradiquer la corruption en encourageant la responsabilité des fonctionnaires corrompus qui sapent les fonctions économiques et les institutions démocratiques de la Bulgarie », a déclaré Andrea M. Gacki, directeur du Bureau du contrôle des avoirs étrangers. En revanche, l'UE a ostensiblement choisi de ne pas soutenir les Bulgares dans la lutte contre la corruption.
La Bulgarie continue d’offrir des « passeports dorés » aux ressortissants fortunés non européens en échange d’ « investissements ». Mais, il semblerait que dans la plupart des cas, de tels investissements ne se concrétisent pas.
Pour l’heure, Chypre, la Croatie, la Roumanie et la Bulgarie sont les seuls pays pour lesquels les ressortissants nécessitent un visa dans le but d’entrer sur le territoire américain.
Néanmoins, Washington a garanti qu’elle lèverait bientôt cette procédure pour Zagreb et Bucarest. Les citoyens chypriotes et bulgares désireux de se rendre aux États-Unis devront eux se munir d’un « visa de non-immigrant ».
Entre temps, la Commission européenne tente d’agir en tant que médiateur pour parvenir à la « réciprocité des visas » avec l’oncle Sam.
sources : Politico.eu et Sputnik