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Le bilan très lourd des dommages économiques d’Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le réservoir de la raffinerie d'Ashkelon, frappé, mai 2021/Arab News

Lors du récent conflit entre le régime israélien et les Palestiniens, le tir des milliers de roquettes et de missiles par la Résistance a infligé d’immenses dégâts militaires et économiques au régime de Tel-Aviv, d’autant plus que la Résistance a choisi avec une grande précision des cibles économiques les plus importantes d’Israël.

Ainsi, le régime sioniste qui se vantait un jour d’être la puissance militaire numéro un de la région a dû accepter les conditions de la partie palestinienne pour obtenir le cessez-le-feu.

Pendant les deux premiers jours du conflit, la Résistance a tiré plus de 1000 roquettes et missiles sur des cibles en Palestine occupée. La majorité de ces missiles ont percé le Dôme de fer et ont infligé de grands dommages au régime israélien.

La Résistance a contrôlé de ciel de la Palestine occupée :

Pour la première fois, l’aéroport international de Ben Gourion à Tel-Aviv a été pris pour cible par les missiles de la Résistance palestinienne. Les autorités du régime sioniste ont dû suspendre tous les vols à destination et en provenance de l’aéroport de Ben Gourion.

Le porte-parole des Brigades Qassam, branche militaire du mouvement de la Résistance islamique de la Palestine (Hamas) a demandé à toues les compagnies aériennes d’arrêter leur vol à destination des aéroports situés en Palestine occupée.

Avec l’intensification des frappes balistiques de la Résistance palestinienne, les grandes compagnies aériennes du monde ont gelé leurs vols à destination de Tel-Aviv et d’autres villes de la Palestine occupée.

Des compagnies américaines Delta Arilines, American Airlines, United Arilines, la compagnie allemande Lufthansa ou la compagnie britannique British Airways ont arrêté tous leurs vols à destination de la Palestine occupée.

La fermeture des ports israéliens :

Suite à l’intensification des frappes balistiques de la Résistance palestinienne, les grandes compagnies de navigation maritimes ont demandé aux autorités israéliennes de changer la destination de leurs navires de peur que les navires ne soient endommagés dans les ports frappés par les missiles balistiques de la Résistance.

Idem pour les pétroliers qui devraient livrer leur cargaison à ces ports, ce qui a créé aussi une crise d’énergie et de carburant pour le régime israélien. Les compagnies de navigation maritime insistaient que la destination de leur navire soit changée pour qu’ils débarquent leurs cargaisons non pas au port d’Ashkelon, mais au port de Haïfa, moins touché par les missiles de la Résistance palestinienne. Dans le même temps, l’insécurité qui régnait dans les villes israéliennes a fait chuter les activités du secteur de tourisme.

Les raffineries et les zones industrielles à la portée des missiles balistiques de la Résistance :

Outre les ports et les aéroports qui comptent parmi les sites et les infrastructures économiques les plus importants, les raffineries de pétrole, les plateformes gazières, les grands réservoirs de brut et de carburants et d’autres zones industrielles du régime sioniste ont subi de très importants dommages suite aux frappes balistiques de la Résistance palestinienne. Une zone industrielle dans la banlieue d’Ashkelon a été frappée par des missiles palestiniens. Un grand réservoir pétrolier a été endommagé au cours de cette attaque. Une raffinerie de pétrole dans le port de Haïfa a été également touchée par des missiles. Les autorités israéliennes ont prétendu que l’incendie qui s’était déclaré dans cette raffinerie était dû à une défaillance technique.

Dans le même temps, la presse israélienne a fait état d’un grand incendie dans les installations CCR à Haïfa. La télévision du régime sioniste a annoncé que le Hamas avait tiré des dizaines de missiles sur des plateformes gazières d’Israël dans la mer. Selon des sources israéliennes, le Hamas avait expédié des petits sous-marins sans pilote pour attaquer une plateforme gazière au large de la bande de Gaza à une vingtaine de kilomètres de la ligne côtière.

Des images et des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont fait état d’un très grand incendie sur une plateforme gazière israélienne au large de Haïfa.

Selon l’agence de presse russe Sputnik, un énorme incendie s’est déclaré sur une plateforme de gaz naturel près de la ville de Haïfa, dont des vidéos ont été partagées par des utilisateurs sur Twitter.

Les utilisateurs de Twitter ont partagé une vidéo décrivant l’incendie sur la plateforme gazière Léviathan ou Tamar, située sur la mer Méditerranée, près de la côte de Haïfa. Aucun commentaire officiel n’a pourtant confirmé les rapports.

Les autorités locales préféraient de ne pas commenter ces événements, alors que les hostilités se poursuivaient entre Israël et la Résistance palestinienne.

Les missiles de la Résistance n’ont pas épargné les installations nucléaires de Dimona :

Les sionistes ne l’ont jamais confirmé officiellement, mais les installations nucléaires de Dimona dans le désert du Néguev, situé dans le sud de la Palestine occupée, ont fait également l’objet des frappes balistiques de la Résistance palestinienne.

Les Brigades Qassam, branche armée du Hamas, ont tiré 15 missiles sur la ville de Dimona dans le sud de la Palestine occupée, à une dizaine de kilomètres des installations nucléaires de Dimona. Le système de missile Patriot qu’Israël avait installé à Dimona n’a pas pu intercepter les missiles de la Résistance.

Le Fonds souverain norvégien retire ses capitaux de groupes israéliens :

Le plus gros fonds souverain au monde considère que la participation dans ces entités, impliquées dans le développement des colonies, constitue un « risque inacceptable » de contribuer « à de graves violations des droits des personnes dans une situation de guerre ou de conflit ». Les deux entreprises en question ont pris part à la construction d’infrastructures et de logement dans et autour de colonies israéliennes, illégales selon le droit international.

D’une part, il y a Mivne, une société immobilière basée à Tel-Aviv qui finance, construit et gère des immeubles commerciaux en Cisjordanie occupée. Le Fonds norvégien détient 53 % de son capital, soit 100 millions d’euros.

Pour l’autre entreprise, Shapir Engineering and Industry, c’est directement la construction de logements qui est en cause puisque sur son site internet, il est indiqué qu’elle est engagée dans plusieurs projets d’ampleur. Elle a notamment mené à terme la construction de quatre immeubles d’habitation de huit étages et 22 maisons individuelles dans la colonie de Maale Adumim.

Pour le Conseil d’éthique du Fonds souverain norvégien, créé en 2004, c’est assez pour considérer que ces entreprises participent au renforcement des colonies israéliennes, et donc à une violation du droit international.

Les dommages matériels directs se sont élevés à plus de 8 millions de dollars par jour :

Selon les estimations de l’administration fiscale du régime sioniste, pendant les quatre premiers jours du conflit, les Israéliens ont subi de grands dommages s’élevant à 50 % des dommages de la guerre des 51 jours en 2014.

Après le cessez-le-feu, des sources économiques israéliennes ont annoncé que les dommages directs subis par les Israéliens pendant les 12 jours du conflit au mois de mai s’élevaient à plus de 300 millions de shekels, équivalent de près de 92 millions de dollars.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV