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Gaza: Paris porteur du message de reddition israélienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah. (Photo d'archives)

Lors d’une interview exclusive avec l’agence de presse Mashregh News, l’analyste iranien Saadollah Zareï s’est attardé sur le message codé de Seyyed Hassan Nasrallah au régime israélien.   

En pleine guerre entre le régime israélien et la Résistance palestinienne, une attaque au missile et une attaque au drone ont été lancées depuis la Syrie et le Liban vers les territoires occupés. 

À un moment de la guerre, les Israéliens, qui se sentaient dans une impasse, ont évoqué l’idée d’une opération terrestre. Cependant, cette idée n’était pas quelque chose qui les intéressait vraiment en raison des expériences ratées qu’ils y ont vécues plusieurs fois. 

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Par exemple, en 1973, les Égyptiens sont arrivés à repousser l’armée de terre israélienne en tuant un millier de soldats. C’est ainsi que tout le désert du Sinaï a été libéré. 

Malgré la vulnérabilité des forces terrestres israéliennes, les menaces de Tel-Aviv sur le déclenchement d’une opération terrestre ne pouvaient pas être négligées. 

La Résistance a donc décidé de mettre en garde le régime israélien contre une escalade de violence. Dans la foulée, le groupe de Résistance Ahmed Jibril, opérant au Liban, a tiré quelques roquettes vers les territoires occupés, signe d’avertissement au régime de Tel-Aviv. Cette attaque ne visait pas une cible particulière. 

Cet événement a largement préoccupé les Israéliens qui ont rapidement contacté le président français Emmanuel Macron pour lui demander de s’assurer que le Hezbollah ne veuille pas entrer en guerre. Suite à ce contact, Paris s’est entretenu avec le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah. Ce dernier a fourni une réponse qui n’était ni négative ni affirmative : « Nous ne pouvons pas avoir sous notre contrôle total les Palestiniens vivant au Liban. Nous ne pouvons pas faire une promesse de la part des Palestiniens du Liban. » 

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Le message caché derrière la réponse ambiguë de Seyyed Hassan Nasrallah a fait comprendre à la partie française que le Hezbollah pourrait passer à l’acte au cas où Israël intensifierait ses attaques. La France a été convaincue qu’il n’existait aucune garantie là-dessus.

C’est exactement pour la même raison qu’un drone a été envoyé depuis le territoire syrien vers la Palestine occupée : donner un sévère avertissement à Israël quant à toute escalade de violence. 

Inutile de savoir le drone a été envoyé par quelle partie ; l’important est qu’il a été envoyé depuis le territoire syrien. Cette attaque a fait basculer Israël dans la panique d’une guerre élargie. Tel-Aviv a refusé de riposter à cette attaque au drone pour la simple raison qu’il ne voulait pas une extension du conflit. C’était leur grande faille. Paniqués, les Israéliens ont fait appel aux Égyptiens pour se sauver du conflit à l’aide d’un cessez-le-feu. 

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Les Égyptiens, quant à eux, ont été obligés de changer de ton au profit des Palestiniens pour que ceux-ci acceptent la trêve. La prise de position d’al-Azhar en faveur du Hamas était un fait sans précédent. Le cheikh Ahmed Mohamed el-Tayeb a déclaré : « Nous soutenons le Hamas, car le Hamas soutient nos valeurs sacrées. » Ahmed el-Tayeb a pris cette position lorsque les Palestiniens refusaient d’accepter un cessez-le-feu. 

Par ailleurs, le secrétaire général du Jihad islamique en Palestine a déclaré qu’au cas où le régime israélien procéderait à l’assassinat des dirigeants de la Résistance, Tel-Aviv serait ratatinée par des missiles. 

Ziyad al-Nakhalah a souligné que le Jihad islamique continuait de résister face au régime occupant et qu’il ne renoncerait pas à sa lutte jusqu’à ce que les occupants quittent les territoires palestiniens. 

« Qods reste et restera la priorité des priorités des Palestiniens. Le récent conflit entre la Résistance et le régime israélien ne s’est pas encore terminé et les combattants palestiniens ont des armes à la main et se préparent à un nouveau round d’attaques contre les cibles et les positions de l’ennemi. »

Ziyad al-Nakhalah a ajouté que le Jihad islamique suivait de près les agissements de l’ennemi, surtout à Qods et dans le quartier de Cheikh Jarrah, et son respect envers le cessez-le-feu. 
Il a souligné que la Résistance continuait de soutenir la nation palestinienne et ses valeurs sacrées. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV