Trois bombardiers stratégiques Tu-22M3 ont atterri pour la première fois sur la base aérienne de Hmeimim.
Au sommaire :
1- Minsk : la France pratique la « piraterie »
Minsk accuse la France de « piraterie » après un refus de survol à un avion biélorusse
Réagissant à la fermeture de l’espace aérien français à un appareil biélorusse effectuant un vol à destination de Barcelone, Minsk a condamné un acte de « piraterie ». L’incident intervient quelques jours après le déroutage vers Minsk d’un avion de Ryanair à la suite duquel l’UE a fermé son espace aérien aux avions de la Biélorussie.
La Biélorussie a accusé ce mercredi la France de « piraterie aérienne » pour avoir refusé son espace aérien à un avion bélarusse effectuant une liaison Minsk-Barcelone, le forçant à faire demi-tour.
« C’est un fait absolument scandaleux et un acte immoral. Honnêtement, c’est pratiquement de la piraterie aérienne », déclare dans un communiqué le porte-parole de la diplomatie biélorusse Anatoli Glaz.
Cet incident intervient trois jours après le déroutage vers Minsk d’un avion de ligne reliant Athènes à Vilnius à bord duquel se trouvaient un opposant biélorusse et sa compagne qui ont été arrêtés, provoquant une avalanche de condamnations occidentales et de nouvelles sanctions de l’UE.
Ce mercredi, un vol Minsk-Barcelone de la compagnie nationale Belavia a dû faire demi-tour quelques minutes après avoir décollé, juste avant de rentrer dans l’espace aérien polonais.
Selon Belavia, « trois minutes avant le décollage, les autorités aéronautiques françaises ont désactivé le plan de vol sans en avertir la compagnie aérienne » qui l’a appris des contrôleurs aériens polonais.
La Pologne a interdit ce mercredi soir son espace aérien aux avions bélarusses.
Sources : AFP/Sputnik
2- Syrie : les Tu-22 russes font peur !
Des bombardiers stratégiques russes Tu-22M3, récemment déployés en Syrie, ont effectué des vols d’entraînement au-dessus de la mer Méditerranée, a annoncé le 26 mai le ministère russe de la Défense.
Trois bombardiers Tu-22M3 ont atterri sur la base aérienne russe de Hmeimim, sur la côte syrienne, le 25 mai. Le déploiement est intervenu à la suite de l’extension de la piste de la base. Désormais, tous les types d’avions opérationnels dans l’armée russe peuvent effectuer des vols depuis celle-ci.
« Les équipages des Tu-22M3 qui sont arrivés à la base aérienne russe de Hmeimim en République arabe syrienne ont commencé à accomplir les tâches de maîtrise de l’espace aérien dans la zone maritime méditerranéenne. Les bombardiers ont effectué des vols d’entraînement au-dessus de la mer Méditerranée », a déclaré le ministère de la Défense russe dans un communiqué.
La télévision Zvezda a diffusé des images des vols. On peut les voir armés de missiles à longue portée Kh-22/32. Le missile massif, capable de transporter un thermonucléaire de 350 à 1 000 kilotonnes, a une portée allant jusqu’à 600 km. Plusieurs variantes du missile ont été développées pour une utilisation contre des navires, des cibles au sol et des systèmes radars.
La Russie serait en train de développer un nouveau missile hypersonique de petite taille, surnommé « Ostrota », pour le Tu-22M3 et d’autres types de bombardiers.
L’USSIE a officiellement confirmé que les bombardiers Tu-22M3 Backfire-C sont maintenant sur la base aérienne de Hmeimim en Syrie, indique The Drive.
« Nous savons maintenant que trois Tu-22M3 ont atterri à Hmeimim hier, en utilisant la deuxième piste prolongée à la base, qui a été réaménagée et équipée de nouveaux équipements d’éclairage et de communication. La base, comme The War Zone l’avait prédit plus tôt cette année, est désormais mieux à même de soutenir les opérations des trois bombardiers russes - les autres étant le Tu-95MS et le Tu-160 - ainsi que des avions de transport lourd et de patrouille maritime », explique la revue.
Sources : Pars Today
3- Accord de Vienne bis… mort-né ?
Avant le début de la réunion de la Commission mixte de l’accord de Vienne, le vice-ministre iranien des Affaires politiques a déclaré : « Nous avons en quelque sorte fait de bons progrès au cours des quatre derniers cycles de négociations à Vienne, et nous avons suivi une voie claire ; mais il existe encore des problèmes graves et importants qui devront être résolus. »
Abbas Araghchi, vice-ministre des Affaires étrangères et chef de l’équipe de négociation iranienne, a quitté Téhéran pour Vienne mardi pour participer au cinquième round des pourparlers pour la relance du Plan d’action global conjoint (PGAC).
À son arrivée à Vienne, il a fait part du bon déroulement des négociations et de certains problèmes graves qui sont en passe d’être résolus.
Source : IRNA
