Et la normalisation dans tout cela avec cette portée énergétique que le couple Trump-Pompeo a tenté de mettre si largement à profit en 2020, en poussant les Emirats à investir à Ashkelon et à Eilat aux côtés de Chevron et ce, aux côtés de Chevron et Noble Energy dans l'espoir de voir les gisements gaziers palestiniens et libanais qu'occupe Israël, se mettent à proliférerez et à inonder l'Europe en lieu et place du gaz russe, quitte à mettre la Russie à l'écart du marché gazier et tout ceci, sur le dos de l'Égypte et de son canal de Suez, bloqué comme chacun se rappelle, en plein février par une sordide affaire d'un méga bâtiment chaviré?
Ce samedi 22 mai, un "premier retour à la normal" annoncé par Israël, même avant celui de l'aéroport de Tel-Aviv ou de Ramon, aura été la "ré-réouverture du champ gazier Tamar, à 25 kilomètres du port d'Ashkelon qui selon certaines sources a essuie à lui seul un tiers des missiles et des roquettes palestiniens de ces derniers jours.
#OSINT #Navy #Israel #Gaza #MediterraneanSea 15-05-2021. A Sa'ar 5 class corvette guarding the Gas platforms while a Sa'ar 4.5 class corvette and several Super Dvora MK II/III class patrol boats are patrolling the coast. pic.twitter.com/Oc05Mcdrif
— OSINT-1 (@OSINT_1) May 16, 2021
Il y a cinq jours, Kan a rapporté une "tentative de tir de roquettes du Hamas contre les terminaux d'exploitation du gaz sur le champ gazier Tamar, à 25 kilomètres d'Ashdod", tentative que "la DCA israélienne avait réussi à contrer" : " Tamar étant situé à 20 kilomètres de Gaza, ce serait une salve de missiles antinavires à l'origine de cette attaque" qui à l'opposé de ce qu'avançait Israël, s'est illustré par un succès franc, les vidéos ayant dans la foulée envahi la toile mettant en scène un méga incendie à Tamar.
Mais la perspective d'un effondrement des "rêves" énergétiques méditerranées US/Israël/OTAN n'a pas été tout dans cette terrifiante histoire d'attaque contre Tamar : Le Peu après l'attaque la chaine 12 de TV israélien s'est mis à évoquer des "sous-marins piégés du Hamas dotés chacun d'une charge de 50 kilo qui auraient pris pour cible le terminal de Tamar". Cette information noyée dans le flot de mauvaise nouvelle a très rapidement été oublié, rien que par sa terrible portée psychologique pour les marchés : La Résistance possède-t-il des sous-marins kamikazes? S'agit-il d'espèce de drones bourrés de matières explosifs soit, un équivalent de Shahab palestinien qui s'est abattu sur Ashkelon?
Ou en d'autres termes, l'Iran a-t-il fourni à la Résistance palestinien de quoi former des nuées de drones sous-main? Et si oui, à quand l'apparition des attaques similaires contre les intérêts gaziers israéliens, américains en mer Rouge? Ce fut dans ce contexte que la presse sioniste a rapporté une nouvelle frappe cette fois contre des navires de guerre qui ont pour charge la protection des champs offshore sionistes. La Résistance est-elle désormais à même de conjuguer à alternance des attaques aux drones sous-marins et des tirs de missiles anti navire un peu comme ce qu'elle a fait dans l'air?
La crainte est d'autant plus justifiable que les navires Sha'ar de la marine sioniste ayant pour charge de protéger les sites offshore ne sont équipé que du fameux Dôme de fer dont le taux de succès n'a été de l'"aveu des sources israéliennes que de 30 pourcent. Des batteries de fer embarqués sur les Sha'ar sauront contrer les essaims des drones Shahab tandis que les sous marins piégés prennent pour cible les terminaux gaziers d'Israël? Le scénario yéménite dont craignait Israël a eu presque lieu la semaine dernière au large de l'entité.
On sait peu de choses sur ces armes, également décrites comme des engins explosifs improvisés sous-marins télécommandés, ou RC-UWEID. Il peut même s'agir de navires de surface sans pilote à profil bas ou semi-submersibles et ils auraient une ogive pesant jusqu'à 66 livres. Apparemment, au moins certaines des frappes de missiles côtiers israéliens ont été dirigées contre des infrastructures soutenant ces opérations."
This satellite image provided by Maxar Technologies shows a fire at an oil tank farm in Ashkelon, Israel, May 12, 2021#Gaza_Under_Attack pic.twitter.com/TG9XyQY370
— Abdul Rehman ™ (@AbdulRehman2053) May 15, 2021
En 2020, cette même revue écrivait : "L'Iran laisse entendre avoir conçu des UUV soit d'espèce de drones sous marin sans pilote. Un premier prototype ressemble à un assez petit sous-marin habité, voire à un véhicule sous-marin sans pilote de taille décente (UUV). Si ce submersible est effectivement un UUV, cela signifie que l’Iran a fait son entrée dans un club exclusif de pays. L’un des signes montrant qu’on a affaire aux opérations sans pilote est l’absence d’une ouverture visible à travers laquelle le personnel pourrait entrer dans la coque. La petite taille du sous-marin est aussi le signe qu’il aurait été conçu pour servir de submersible sans pilote. Quoi qu'il en soit, l'appareil reste au stade de simulation de combat ». Et bien ce stade est désormais dépassé pour le grand malheur d'un Israël que l'Amérique avait mandaté pour couper le flux de l'énergie iranien vers la Syrie transité par le corridor marin reliant l'Iran à la Syrie.
En mer la guerre entité/Résistance n'en qu'à ses débuts : La marine iranienne a envoyé le destroyer Alborz et le navire logistique Khark - le plus grand du pays - en haute-mer pour une mission de combat, de reconnaissance et d’entraînement de routine visant à protéger les routes maritimes internationales. La 76e flotte navale, composée de Khark et d'Alborz, a quitté mercredi la ville portuaire sud de Bandar Abbas pour les eaux internationales. Alborz, un destroyer de classe Alvand a été envoyé dans le golfe d'Aden, pour aider à protéger les navires de la piraterie somalienne en 2010.
Et on parie que le Dôme de fer n'atteindrait même pas sa cheville. Quant à Khark, il mesure 207 mètres de long et est le plus grand du genre en Asie occidentale. Le porte-avions sert de transport d’aéronef de secours pour les destroyers de la marine iranienne dans les eaux internationales.... Mais il pourrait tout autant avoir embarqué des "drones sous-marins Ya-Mahdi". Le corridor maritime Iran-Syrie a de longs jours devant lui.